[TheFox]

Malgré un dénouement négatif, cette expérience t'a certainement beaucoup apporté. Tu es courageux d'avoir avoué ta virginité à cette femme, tu étais amoureux et tu lui as fait confiance, et par conséquence tu as voulu être honnête.
Ce qui est peut-être dommage, comme l'indiquait Gnar, cette franchise a fait ressortir des éléments négatifs et sombres dans votre relation. A mon avis, il faut garder un maximum de légèreté, de complicité et de douceur dans une relation qui débute. Certaines confidences peuvent venir plus tard, elles ne doivent pas briser une belle histoire qui démarre.

Se retrouver nu devant une femme pour la première fois et se dire que l'on va perdre sa virginité est une expérience déstabilisante, d'autant plus si on se met à cogiter sur son passé. Pour ma première fois, j'ai eu peur de la panne, je n'arrivais pas à avoir une érection, mais par chance ma partenaire a été compréhensive, et m'a laissé du temps. Cela m'a rassuré, et j'ai pu vraiment partager avec elle par la suite.

Comme dit Gnar, tu as peut-être trop réfléchi, mais je le comprends. Il faut réussir à déconnecter une part de son cerveau, mettre le passé et l'inexpérience de côté, pour laisser le corps s'exprimer. A ce moment là, je trouve qu'il se débrouille très bien.

[calimero]

Bonjour et merci à tous pour votre intérêt et pour vos commentaires. J'ai envie de développer un peu ce qu'a écrit The Fox.
C'est vrai qu'il faut sûrement garder un maximum de légèreté dans une relation qui débute, afin d'avoir l'esprit libre et mieux s'abandonner au moment où il le faut. Mais une relation clandestine où on partage du mal de vivre des deux côtés, c'est pas évident de la rendre légère. Mêmes si il y a eu ces quelques instants fugitifs que je n'oublie pas. C'est vrai qu'elle arrivait de son côté avec sa vie de couple brisé, et moi j'ai fait l'erreur de faire une sorte de surenchère en parlant trop de moi, et en fixant trop d'enjeu sur une relation qui ne pouvait pas démarrer dans de bonnes conditions, et je le savais dès le départ mais j'ai fermé les yeux, surtout le jour de la première rencontre, où on s'est enfin retrouvé en tête à tête. Peut-être que c'était une relation qui demandait beaucoup plus de maturité pour l'aborder, et beaucoup plus de disponibilité d'esprit, mais de toute façon elle n'était pas saine car même si il n'y avait plus rien entre elle et son mari (et en fait, que pouvais je vraiment savoir de ce qu'il y avait encore entre eux, mais ce n'était pas mon problème...), c'était une relation qui existait à travers des mensonges et des dissimulations, qui me génaient moi aussi même si je n'étais pas celui qui devait directement assumer cette situation. L'élan que j'ai ressenti pour aller vers elle m'a fait oublier totalement des principes qui sont les miens, et je n'en suis vraiment pas fier.
Pour ce qui est de la première fois, c'est vrai que la nudité fait aussi partie des craintes même si ça peut paraître idiot. La peur de se dévoiler qui ressort à ce moment là? Du temps, elle m'en a offert les fois suivantes je ne peux pas le nier, mais il y avait ce malaise que j'avais créé, cet enjeu qui était le mien, et la première fois ratée qui ne quittais pas mon esprit, la déception dans ses yeux même si elle me répétait que ce n'était pas grave. Elle m'a fait ressentir sa colère, de ne pas pouvoir combler ce manque, et son rejet. Je ne suis pas en train de dire qu'elle n'attendais que cela de la relation, mais toute sa douleur ressortait quand on se retrouvait dans l'intimité, son regard sur moi a rapidement changé, et cela ne m'a pas aidé. Et je ne savais plus quoi faire.
Je ne peux m'en prendre qu'à moi-même. Il faut venir libre, et avec l'esprit détaché dans une relation. Surtout dans une première relation. Mais d'un autre côté, quelque chose me disait que je ne pouvais pas la laisser passer comme ça dans ma vie sans aller vers elle, parce que elle représente un repère lointain de ma vie qui ne m'avais jamais quitté, et aujourd'hui c'est encore elle qui a placé un nouveau repère l'année de mes 36 ans. Avant qu'on ne se revoit, elle m'a quand même écrit qu'elle avait donné mon prénom à son premier enfant, et que ce n'était pas pour rien... Alors qu'on ne s'était jamais revu. Je ne peux pas croire qu'elle m'ait menti. Il y a bien un lien invisible qui parfois unit les personnes entre elles... Je l'ai sûrement trop idéalisée dans mon esprit, au lieu de garder les pieds sur terre...

[mat]

Ton témoignage est vraiment touchant, et montre notre difficulté à faire la part des choses entre notre envie de donner de l'amour et notre timidité qui nous bloque ou qui nous paralyse. :(

Sur certains point j'aurais agit comme toi, on a tellement envie de se sentir aimé et d'aimer qu'on se sent envahi par nos émotions et aussi par nos peurs notamment de par notre VT. C'est vrai que ta relation avec cette ancienne amie était rendu difficile du fait de sa situation familiale. Elle cherchait auprès de toi du réconford et de la tendresse. Tu dis que tu ressents qu'elle a mal supporté le fait que tu n'as pas pu avoir de relations sexuelles avec elle. Je crois que du fais de ses soucis personnels elle n'a pu te mettre vraiment en confiance et comme tu le dis cela été trop vite pour toi. Elle a peut être été maladroite, et toi peut être trop exigeant avec toi même. En tout cas, au moins tu a pu vraiment ressentir pour la première fois de ta vie ce que cela veut dire d'être aimé.

Ne désespères pas, par moment on a tous plus ou moins envie de baisser les bras et tout casser mais ils faut forcer à avancer. Comme je l'ai déjà évoqué d'un autre topic j'ai déjà fait un jour une grosse bétise et même si par moment j'y pense encore j'essaie de chasser cette idée de mon esprit en essayant de m'épanouir dans mes passions, et dans les rencontres avec mes seules amies. :)

En tout cas, tu dois te dire que c'est un premier pas pour toi, et c'est vrai comme tu le dis qu'il faut que nous essayons de mettre notre passé un peu de côté au début d'une relation, mais l'exprimer petit à petit quand la relation s'intallera plus dans la durée. Et ton témoignage le prouve bien, et personnellement j'aurai certainement fait la même connerie. :yes:

[calimero]

Merci pour ta réponse Mat

En tout cas, au moins tu a pu vraiment ressentir pour la première fois de ta vie ce que cela veut dire d'être aimé.

J'en sais rien parce que tout n'était quand même pas très bien fondé. L'amour véritable ça se construit sur la durée, le déclarer trop vite, cela correspond juste à une forte attirance ou un besoin de l'instant. Aimer et être aimé, c'est autre chose que d'être amoureux, c'est un stade supérieur qui permet à couple de durer tant que ce lien existe.
C'est vrai que cette histoire a été un pas important pour moi, même si elle reste globalement négative, et m'a fait mal. J'espère pouvoir en tirer les bonnes leçons et avancer encore.

[mat]

Entre etre amoureux et aimer il y a un pas à franchir. Autour de moi, j'ai vu des couples ou tout été fleur bleu au départ et avec le temps quand ils apprennent vraiment à ce connaitre ils se rendent comptent qu'ils ne sont pas peut etre vraiment fait l'un pour l'autre. :(

Il faut s'avoir s'adapter à la personnalité de l'autre et savoir faire des concessions mais pas seulement à sens unique dans ce cas c'est nous qui seront les plus malheureux. Et je crois comme tu le dis que c'est avec le temps et l'expérience que l'on se rend compte qu'une histoire d'amour va durer ou non. Et pour finir je dirai que l'amour cela doit s'entretenir. :manga: