- 12 mai 2017, 23:56
#192179
Bonsoir chers internautes, je me présente en "quelques lignes" :)
J'ai 24 ans, je fais des études dans le domaine de la culture et aimerait avoir vos lumières, être éclairée quelque peu...
Je n'ai au jour d'aujourd'hui encore jamais eu de relation sexuelle avec un homme, ni même eu l'occasion de me retrouver nue devant quelqu'un ( autant entrer directement dans le vif du sujet ! ).
J'ai eu une longue traversée du désert, depuis ma petite enfance jusqu'à il y a peu. Très critiquée par mon père quand j'étais enfant, qui me forçait à me peser devant lui une fois par mois pour me dire ensuite que j'étais grosse, puis très complexée à l'adolescence, victime des brimades, le rapport que j'ai entretenu à mon corps ( et donc, en toute logique, aux désirs qui y sont reliés ) a longtemps, trop longtemps été conflictuel. Je suis passée à côté de nombreuses belles choses, me suis censurée, parce qu'on m'a fait croire que je n'y avais pas droit.
J'ai, un peu après mes 18 ans, perdu énormément de poids, presque 30 kilos en 10 mois. Je pensais qu'à la suite de cette évolution physique, tous mes "soucis" avec les garçons, avec les hommes s'arrangeraient. J'en étais tellement convaincue que pendant un temps, il y a eu des progrès. À deux occasions, j'ai embrassé des mecs en soirée. S'en est suivie, depuis donc un peu plus de deux ans, une phase où j'ai passé mon temps à être attiré par des hommes, mais seulement de loin. À fantasmer la réalité et donc à la fuir. Davantage de peur que cela marche plutôt que cela ne fonctionne pas. Au fond, c'était davantage le refus, que l'on m'avait tellement répété, de moi-même, que je continuais à entretenir. Alors que ce n'était pas la vérité. Et ça ne l'avais jamais été. Mon soucis au fond n'était qu'en partie relié à mon apparence physique.
Je voudrais vous demander conseil, paroles bienveillantes, qui sont à mon avis le peu de choses qui me manquent avant d'enfin "franchir le pas", car j'en ai très envie. Je suis depuis septembre 2016 enfin dans des études qui me correspondent, pour la première fois depuis le début presque de ma vie je me sens entière et à ma place.
Je discute avec filles et garçons sans faire de discernement (je m'y efforce en tout cas), prend conscience du fait, sais que je plais.
Il y a plusieurs personnes certes qui m'apprécient, mais un garçon que je semble vraiment mettre mal à l'aise. Le soucis, c'est que je n'arrive pas ( ou ne veux pas ? ) à savoir ce qu'il veut ( moi pas beaucoup plus d'ailleurs ). Etant maintenant beaucoup plus détendue, à l'aise dans mes pompes, on rigole, on discute, et je sens bien qu'il y a autre chose. En tout cas, depuis le début de l'année, ça m'est arrivée d'avoir envie qu'il se passe quelque chose, mais sans prendre les devants, parfois même de couper un peu court à la discussion quand je sens une tension qui monte, ou de l'éviter ( ça lui est arrivé aussi, de proposer quelque chose et ensuite de ne plus me tenir au courant ).
En m'endormant il y a deux jours, pour la première fois de ma vie, je me suis dis que j'avais bien envie de me retrouver "à nu" devant quelqu'un. J'ai été profondément surprise, puis heureuse, vraiment, de formuler une pensée pareille.
Seulement, j'ai peur encore, mais je ne sais pas exactement de quoi.
J'aimerais relativiser, ne pas me formaliser de mes maladresses occasionnelles ni de celles des autres, et laisser les choses se faire. Je me sens prête à vivre quelque chose de physique ( que ce soit avec le dit garçon ou un autre, je ne prétends pas me focaliser sur une personne tant que rien n'est fait ou dit ), mais je ne suis pas sûre de ce que je veux.
Mais est-ce vraiment nécessaire de toujours "savoir" ? Que dois-je faire ?
Message "coup de poings", conseils, ou expériences similaires, n'hésitez pas à me répondre :)
Au delà de ça, je tiens à transmettre mes amitiés et messages d'encouragements à tous les internautes de ce forum qui se sentiraient lésés par la société physiquement, ou de par leur mode de vie, hommes et femmes confondus. J'ai appris, au fil de cette année, que personne, quand on est davantage perméable que d'autres, n'est là pour nous dire que ce que l'on voit dans les magazines, dans le porno, peut être apprécié certes, mais n'est en aucun cas obligatoire pour vivre le plaisir.
Vous êtes merveilleux peu importe à quoi vous pouvez ressembler, tant que la méchanceté ou la superficialité ne font pas partie de vos credos.
Très bonne soirée à tous, au plaisir de vous lire
J'ai 24 ans, je fais des études dans le domaine de la culture et aimerait avoir vos lumières, être éclairée quelque peu...
Je n'ai au jour d'aujourd'hui encore jamais eu de relation sexuelle avec un homme, ni même eu l'occasion de me retrouver nue devant quelqu'un ( autant entrer directement dans le vif du sujet ! ).
J'ai eu une longue traversée du désert, depuis ma petite enfance jusqu'à il y a peu. Très critiquée par mon père quand j'étais enfant, qui me forçait à me peser devant lui une fois par mois pour me dire ensuite que j'étais grosse, puis très complexée à l'adolescence, victime des brimades, le rapport que j'ai entretenu à mon corps ( et donc, en toute logique, aux désirs qui y sont reliés ) a longtemps, trop longtemps été conflictuel. Je suis passée à côté de nombreuses belles choses, me suis censurée, parce qu'on m'a fait croire que je n'y avais pas droit.
J'ai, un peu après mes 18 ans, perdu énormément de poids, presque 30 kilos en 10 mois. Je pensais qu'à la suite de cette évolution physique, tous mes "soucis" avec les garçons, avec les hommes s'arrangeraient. J'en étais tellement convaincue que pendant un temps, il y a eu des progrès. À deux occasions, j'ai embrassé des mecs en soirée. S'en est suivie, depuis donc un peu plus de deux ans, une phase où j'ai passé mon temps à être attiré par des hommes, mais seulement de loin. À fantasmer la réalité et donc à la fuir. Davantage de peur que cela marche plutôt que cela ne fonctionne pas. Au fond, c'était davantage le refus, que l'on m'avait tellement répété, de moi-même, que je continuais à entretenir. Alors que ce n'était pas la vérité. Et ça ne l'avais jamais été. Mon soucis au fond n'était qu'en partie relié à mon apparence physique.
Je voudrais vous demander conseil, paroles bienveillantes, qui sont à mon avis le peu de choses qui me manquent avant d'enfin "franchir le pas", car j'en ai très envie. Je suis depuis septembre 2016 enfin dans des études qui me correspondent, pour la première fois depuis le début presque de ma vie je me sens entière et à ma place.
Je discute avec filles et garçons sans faire de discernement (je m'y efforce en tout cas), prend conscience du fait, sais que je plais.
Il y a plusieurs personnes certes qui m'apprécient, mais un garçon que je semble vraiment mettre mal à l'aise. Le soucis, c'est que je n'arrive pas ( ou ne veux pas ? ) à savoir ce qu'il veut ( moi pas beaucoup plus d'ailleurs ). Etant maintenant beaucoup plus détendue, à l'aise dans mes pompes, on rigole, on discute, et je sens bien qu'il y a autre chose. En tout cas, depuis le début de l'année, ça m'est arrivée d'avoir envie qu'il se passe quelque chose, mais sans prendre les devants, parfois même de couper un peu court à la discussion quand je sens une tension qui monte, ou de l'éviter ( ça lui est arrivé aussi, de proposer quelque chose et ensuite de ne plus me tenir au courant ).
En m'endormant il y a deux jours, pour la première fois de ma vie, je me suis dis que j'avais bien envie de me retrouver "à nu" devant quelqu'un. J'ai été profondément surprise, puis heureuse, vraiment, de formuler une pensée pareille.
Seulement, j'ai peur encore, mais je ne sais pas exactement de quoi.
J'aimerais relativiser, ne pas me formaliser de mes maladresses occasionnelles ni de celles des autres, et laisser les choses se faire. Je me sens prête à vivre quelque chose de physique ( que ce soit avec le dit garçon ou un autre, je ne prétends pas me focaliser sur une personne tant que rien n'est fait ou dit ), mais je ne suis pas sûre de ce que je veux.
Mais est-ce vraiment nécessaire de toujours "savoir" ? Que dois-je faire ?
Message "coup de poings", conseils, ou expériences similaires, n'hésitez pas à me répondre :)
Au delà de ça, je tiens à transmettre mes amitiés et messages d'encouragements à tous les internautes de ce forum qui se sentiraient lésés par la société physiquement, ou de par leur mode de vie, hommes et femmes confondus. J'ai appris, au fil de cette année, que personne, quand on est davantage perméable que d'autres, n'est là pour nous dire que ce que l'on voit dans les magazines, dans le porno, peut être apprécié certes, mais n'est en aucun cas obligatoire pour vivre le plaisir.
Vous êtes merveilleux peu importe à quoi vous pouvez ressembler, tant que la méchanceté ou la superficialité ne font pas partie de vos credos.
Très bonne soirée à tous, au plaisir de vous lire