- 22 sept. 2017, 21:34
#201709
Bonsoir à tous,
Je ne participe que très irrégulièrement aux échanges, mais ça fait quelques années déjà que je vous suis. Je n'ai pas trouvé de sujet spécialement dédié à ce thème alors j'ai eu envie d'en créer un.
Pour résumer à grands traits mon cas personnel : malgré un vrai penchant pour l'amour dans ses versions romantiques et romanesques, j'ai eu un certain désintérêt pour les hommes "réels" durant la plus grande partie de ma jeunesse, et voilà qu'autour de vingt ans, je suis tombée amoureuse pour la seule et unique fois. Les choses ne se sont pas forcément passées de la façon attendue malgré une attirance réciproque, et depuis je vis toujours dans le fantasme de cette relation. Il m'arrive régulièrement de refaire une fixette sur le monsieur en question pendant des journées entières, souvent cela dure une semaine, voire dix jours, puis ça s'en va jusqu'à la prochaine fois. J'ai l'impression qu'en moyenne ça se produit environ une fois par mois, ce qui est quand même embêtant parce que ça affecte réellement mon humeur. Je me mets à espérer ardemment qu'il me recontacte, me demande si je dois prendre de moi-même l'initiative de lui écrire, me désespère que ça n'arrive pas. Hors de lui, personne ne m'attire ou ne m’intéresse. Je ne pense jamais "aux hommes", seulement à lui. Du coup, je me demande si je me prive pas involontairement de vivre des choses intéressantes avec d'autres personnes.
Le pire, c'est que je ne suis même pas sûre que ce jeune homme me conviendrait, car même s'il est indéniable que quelque chose m'a profondément touchée chez lui, dès le début mes sentiments ont été très ambivalents (j'ai saisi presque du même coup ce que j'aimais et ce que je détestais chez lui si je puis dire ...).
Je sais que mon post est un peu bizarre, et je n'attends pas forcément de conseils (quoique si vous en avez, je tendrai l'oreille avec grand plaisir), mais je serais curieuse de savoir si d'autres gens ici vivent ou ont vécu des expériences assez semblables. Je me demande s'il n'y aurait pas un lien avec une certaine forme d'aromantisme voire d'asexualité. En gros, quand on ne tombe presque jamais amoureux ou qu'on est jamais attiré par personne, peut-être que le jour où ça arrive, on risque de s'accrocher à cette personne jusqu'à l'entêtement parce qu'elle est la seule à avoir fait naître quelque chose en nous.
J'espère ne pas avoir abusé de votre patience, mais si mon blabla décousu vous inspire un peu, je serais ravie de vous lire
Merci de m'avoir lue !
Je ne participe que très irrégulièrement aux échanges, mais ça fait quelques années déjà que je vous suis. Je n'ai pas trouvé de sujet spécialement dédié à ce thème alors j'ai eu envie d'en créer un.
Pour résumer à grands traits mon cas personnel : malgré un vrai penchant pour l'amour dans ses versions romantiques et romanesques, j'ai eu un certain désintérêt pour les hommes "réels" durant la plus grande partie de ma jeunesse, et voilà qu'autour de vingt ans, je suis tombée amoureuse pour la seule et unique fois. Les choses ne se sont pas forcément passées de la façon attendue malgré une attirance réciproque, et depuis je vis toujours dans le fantasme de cette relation. Il m'arrive régulièrement de refaire une fixette sur le monsieur en question pendant des journées entières, souvent cela dure une semaine, voire dix jours, puis ça s'en va jusqu'à la prochaine fois. J'ai l'impression qu'en moyenne ça se produit environ une fois par mois, ce qui est quand même embêtant parce que ça affecte réellement mon humeur. Je me mets à espérer ardemment qu'il me recontacte, me demande si je dois prendre de moi-même l'initiative de lui écrire, me désespère que ça n'arrive pas. Hors de lui, personne ne m'attire ou ne m’intéresse. Je ne pense jamais "aux hommes", seulement à lui. Du coup, je me demande si je me prive pas involontairement de vivre des choses intéressantes avec d'autres personnes.
Le pire, c'est que je ne suis même pas sûre que ce jeune homme me conviendrait, car même s'il est indéniable que quelque chose m'a profondément touchée chez lui, dès le début mes sentiments ont été très ambivalents (j'ai saisi presque du même coup ce que j'aimais et ce que je détestais chez lui si je puis dire ...).
Je sais que mon post est un peu bizarre, et je n'attends pas forcément de conseils (quoique si vous en avez, je tendrai l'oreille avec grand plaisir), mais je serais curieuse de savoir si d'autres gens ici vivent ou ont vécu des expériences assez semblables. Je me demande s'il n'y aurait pas un lien avec une certaine forme d'aromantisme voire d'asexualité. En gros, quand on ne tombe presque jamais amoureux ou qu'on est jamais attiré par personne, peut-être que le jour où ça arrive, on risque de s'accrocher à cette personne jusqu'à l'entêtement parce qu'elle est la seule à avoir fait naître quelque chose en nous.
J'espère ne pas avoir abusé de votre patience, mais si mon blabla décousu vous inspire un peu, je serais ravie de vous lire
Merci de m'avoir lue !