- 10 avr. 2018, 20:41
#209681
On ne peut pas aller plus vite que la musique quand on n’a pas de moyens. Même avec de la bonne volonté.
Dans ce que j’ai lu après coup, certaines fermes avaient fait des démarches pour réguler leurs statuts mais comme ils sont sur des terres agricoles avec des demandes particulières niveau construction, c’est de la paperasserie comme seul l’État peut le faire (il te faut un permis pour toute construction en dur... d’où les destructions !)... mais c’est le lot de toutes et tous. D’autres sources évoquent des rejets sans compromis des projets agricoles auprès de la Préfecture.
On peut se battre avec des moyens légaux même si c'est particulièrement usant, je t’en conviens.
Je suis catholique pourtant mais je laisse ça à la maison, pas en public car le communautarisme en est renforcé.
Macron a faire une grosse erreur car ça touche à un jugement de valeurs.
Lux a écrit :Non mais les choses sont bien plus complexes que ça, et sans méchanceté aucune, ce serait bien de se renseigner aussi parfois.Si j'avais les moyens financiers pour faire tout ce que je voulais, je serais sur les circuits...
Il y a eu des démarches engagées auprès de la préfecture (qui d'ailleurs obligeait l'Etat à prévenir les personnes ayant fait ces démarches de la volonté de les expulser, ce qui n'a pas été fait) ; il y a aussi des gens qui n'ont pas fait de démarches car tout le monde n'a pas l'argent ni les papiers pour pouvoir aller au bout d'un processu légal.
On ne peut pas aller plus vite que la musique quand on n’a pas de moyens. Même avec de la bonne volonté.
Dans ce que j’ai lu après coup, certaines fermes avaient fait des démarches pour réguler leurs statuts mais comme ils sont sur des terres agricoles avec des demandes particulières niveau construction, c’est de la paperasserie comme seul l’État peut le faire (il te faut un permis pour toute construction en dur... d’où les destructions !)... mais c’est le lot de toutes et tous. D’autres sources évoquent des rejets sans compromis des projets agricoles auprès de la Préfecture.
Lux a écrit :On peut peut-être réfléchir à une forme d'organisation, avec les bonnes volontés qui s'expriment (car il y en a, cf. les avocats de certains ZADistes), au lieu d'aller tout péter parce que ça fait gros bras et parce qu'on s'appuie sur une vision de la loi qui est complètement réactionnaire.Je persiste, tu ne fais pas ce que tu veux sans permis et sans autorisation dans un État de droit... y compris quand le même État pousse pour faire des projets inadaptés portant atteinte au voisinage, d’où les recours. Ce serait l’anarchie, tout le monde ferait ce qu’il souhaite en se fichant de l’impact engendré sur son voisin et c’est ce que certains zadistes cherchent. Je n’ai pas de soucis avec ceux et celles qui souhaiteraient légiferer leurs fermes et vivre de leurs productions.
On peut se battre avec des moyens légaux même si c'est particulièrement usant, je t’en conviens.
Lux a écrit :C'est légal d'aller faire tout un discours puant sur la religion catholique ? ah ça, pour taper du ZADiste ou du musulman, y'a pas de problème, on parle laïcité et légalité ; mais sinon, dès qu'on peut brosser le bourgeois dans le sens du poil, on s'assoit avec grand plaisir sur les lois et principes de la République.Religions en politique, je suis ferme : ça n’a rien à y faire.
Je suis catholique pourtant mais je laisse ça à la maison, pas en public car le communautarisme en est renforcé.
Macron a faire une grosse erreur car ça touche à un jugement de valeurs.