Venez ici pour partager vos joies et vos peines du moment.
par SnapBack
ans
#211019
J’ai eu un rôle similaire... rôle qui continue ici, mais j'ai la distance que je voulais :innocent:
Il me suffit de sortir dehors pour discuter avec d’autres personnes mais j’ai besoin de plus de temps pour tisser des liens plus profonds.

Depuis, je me protège un peu plus : quand j’ai l’occasion, je pars conduire un peu, et ça me rend heureux.
Toute occupation me permettant de suspendre le temps et de me réconcilier avec moi-même.

Si tu souhaites chercher quelqu’un à qui parler, as-tu des idées ?
par LiPo
Homme de 30 ans non vierge
#211066
Florent a écrit : Ne pas sortir de chez soi, c'est facile, c'est protecteur, c'est la zone de confort. Mais quand tu seras plus vieux, tu regretteras surement ces années gâchées à ruminer seul chez toi. En tous cas, c'est mon cas (je suis resté presque 4 ans sans sortir de chez moi, en 2001).
La zone de confort, oui et non... A la longue, cette "zone" n'est plus si confortable. On finit par tourner en rond chez soi, à se demander comment faire pour réussir à sortir.

Je ne sais pas si je m'en voudrai un jour d'être comme je suis aujourd'hui, mais si je ne sors pas, c'est sans doute car je ne vois pas où je pourrais bien aller seul sans paraitre ridicule, introverti ou bien passer pour un fantôme. (fausse excuse) La principale raison est que je n'en ai tout simplement pas la force, et je ne crois pas que je puisse me condamner pour cela.

Une soirée comme celle-ci, je donnerais tout pour avoir une personne avec laquelle partager quelques mots, quelques bons moments... Ou ne serait-ce qu'une impulsion qui pourrait m'amener à voir les choses d'une autre façon. Mais encore une fois, je n'ai pas la force de me lancer à l'aveuglette, car je reste persuadé que ce serait un échec (et j'en ai encore eu la preuve récemment) La confiance en soi, ça se cultive, mais à force de collectionner les échecs, on finit par se dire qu'on avait raison.

Et ce qui me fait le plus suer dans tout ça, c'est de passer des années à me lamenter dans un coin comme un idiot, pour au final réussir à vivre seulement quelques minutes de "bonheur". Le ratio ne me convient pas. Dans ma vision des choses, le rapport devrait être totalement inversé.

Bref... Tout ça pour dire que je ne digère pas du tout l'énième échec que j'ai subi et à la fois me trouve si ridicule d'avoir osé imaginer que j'avais une chance d'être à nouveau heureux, ne serait-ce que quelques minutes. Depuis quelques temps, j'ai l'impression que je suis en train de partir totalement en live de façon générale. Je ne me reconnais plus.
Laura et 1 autres aime ça
par SnapBack
ans
#211068
LiPo a écrit :Je ne sais pas si je m'en voudrai un jour d'être comme je suis aujourd'hui, mais si je ne sors pas, c'est sans doute car je ne vois pas où je pourrais bien aller seul sans paraitre ridicule, introverti ou bien passer pour un fantôme. (fausse excuse) La principale raison est que je n'en ai tout simplement pas la force, et je ne crois pas que je puisse me condamner pour cela.

Une soirée comme celle-ci, je donnerais tout pour avoir une personne avec laquelle partager quelques mots, quelques bons moments... Ou ne serait-ce qu'une impulsion qui pourrait m'amener à voir les choses d'une autre façon. Mais encore une fois, je n'ai pas la force de me lancer à l'aveuglette, car je reste persuadé que ce serait un échec (et j'en ai encore eu la preuve récemment) La confiance en soi, ça se cultive, mais à force de collectionner les échecs, on finit par se dire qu'on avait raison.

Et ce qui me fait le plus suer dans tout ça, c'est de passer des années à me lamenter dans un coin comme un idiot, pour au final réussir à vivre seulement quelques minutes de "bonheur". Le ratio ne me convient pas. Dans ma vision des choses, le rapport devrait être totalement inversé.

Bref... Tout ça pour dire que je ne digère pas du tout l'énième échec que j'ai subi et à la fois me trouve si ridicule d'avoir osé imaginer que j'avais une chance d'être à nouveau heureux, ne serait-ce que quelques minutes. Depuis quelques temps, j'ai l'impression que je suis en train de partir totalement en live de façon générale. Je ne me reconnais plus.
Le plus dur, c'est chercher de l'énergie quand on en a de moins en moins pour se relever d'un énième échec.
Sortir demande des moyens, qu'ils soient financiers, physiques voir mentaux.

Je comprends tout à fait. J'ai beaucoup investi pour peu de victoires ces dernières années et malgré que j'ai toujours de bons retours, je ne me suis jamais senti aussi épuisé.
Je peine beaucoup à sortir de nouvelles illustrations ces derniers temps bien que j'essaye encore et encore.

Devant une certaine pression extérieure qui commence à se manifester, ça m'encourage encore moins de faire des soirées, voir toute la famille, recontacter ce fameux pote d'il y a X temps et tout ce genre de choses qui m'était déjà pénible avec un bon moral, en temps normal. Hormis les discothèques peut-être (je sais, c'est paradoxal). Si j'avais les moyens par-contre et surtout l'indépendance qui va avec, je sortirais bien plus mais dans des endroits particuliers.

Bien que ça "fonctionne" un peu sur les SDR pour moi, c'était initialement un plan de secours, une bouée en attendant mieux. Tant que mes passions me portent, je peux encore faire du chemin... mais c'est vrai oui, ce n'est pas facile.
par Zango
ans
#211080
LiPo a écrit :Bref... Tout ça pour dire que je ne digère pas du tout l'énième échec que j'ai subi et à la fois me trouve si ridicule d'avoir osé imaginer que j'avais une chance d'être à nouveau heureux, ne serait-ce que quelques minutes. Depuis quelques temps, j'ai l'impression que je suis en train de partir totalement en live de façon générale. Je ne me reconnais plus.
Toujours le contre coup de l'échec, on se trouve ridicule d'avoir cru que ça aurait pu fonctionner, moi je m'énerve contre moi-même d'avoir été naïf dans ces moments là.
Du coup, plus les échecs s'emplilents, plus on se trouve ridicule de croire que ça peut changer. Puis viens le stade finale ou on se résigne...

Tout ça me fait penser qu'on est samedi soir, des gens de mon âge doivent s'amuser en groupe ou être avec leurs copines ou autres. Et moi je me retrouve seul derrière mon pc. Au moins je ne fait que l'imaginer, je n'ai pas les visions ; car en plus j'aurais la frustration qui va avec.
Bref.
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par deadwood
Homme de 48 ans non vierge
#211091
Zango a écrit :
LiPo a écrit :Bref... Tout ça pour dire que je ne digère pas du tout l'énième échec que j'ai subi et à la fois me trouve si ridicule d'avoir osé imaginer que j'avais une chance d'être à nouveau heureux, ne serait-ce que quelques minutes. Depuis quelques temps, j'ai l'impression que je suis en train de partir totalement en live de façon générale. Je ne me reconnais plus.
Toujours le contre coup de l'échec, on se trouve ridicule d'avoir cru que ça aurait pu fonctionner, moi je m'énerve contre moi-même d'avoir été naïf dans ces moments là.
Du coup, plus les échecs s'emplilents, plus on se trouve ridicule de croire que ça peut changer. Puis viens le stade finale ou on se résigne...
Il n'y a absolument rien de ridicule à se donner une chance, 100% des gens qui ont "réussi" ont à un moment ou un autre tenté le coup, cru, lâché prise et ça personne ne peu le faire à votre place ... Il n'y a pas de naïveté la dedans.
Alors après, souvent, ça ne suffit pas et des fois on se prends un tronc d'arbre en travers de la tronche.

Des fois aussi on s’entête a refaire les mêmes erreurs et on comprends pas pourquoi à chaque fois ça se passe de la même façon.

Souvent on à pas trop le choix parce-qu’on s'est enfermé dans des schémas de pensée ou des façon de faire et le seul moyen de s'en sortir c'est de faire les bonnes rencontres (pas forcément amoureuses du reste) qui vont nous permettre de faire un peu bouger les lignes (des fois c'est juste des petits rien, un regard, un petit mot, un truc que vous dit un pote etc ...)

Tout ça peut prendre énormément de temps et d'énergie, des fois on renonce pendant un moment et souvent ça se passe pas comme on voudrait, et on a l'impression de jamais voir le bout du tunnel.

Je suis arrivé à l'age de 37 ans sans avoir jamais embrassé une femme, j’essayais très fort de faire des rencontres depuis un bout de temps (une bonne dizaine d'années en fait) mais pour moi dans le fond, une expérience amoureuse c'était plus du domaine du fantasme que du domaine du possible, et si on m'avait dit que les choses allaient s'accélérer comme ça un beau jour, j'y aurais pas cru une seconde.
A un moment donné c'est autant l'attitude de la fille en face (qui il faut le dire était sans équivoque) qui m'a permis d'y croire et de m'accrocher, que toutes les histoires ratée, en me disant que j'avais pas envie qu'une fois de plus ça se termine en queues de poisson.

Cela dit presque 5 ans et trois histoires plus tard j'ai pas l'impression d'avoir tant avancé que ça ni que les choses sont beaucoup plus évidentes, alors si, je sais que j'ai plu et que c'est possible, mais mes doutes à chaque nouvelle rencontre/tentative, sont toujours les mêmes et mes blocages n'ont absolument pas disparus.

Mais j'essaye de garder l'envie plus forte que les doutes et la trouille et aussi de faire taire la petite voix dans ma tête qui me répète plusieurs fois par jours que ça ne peux pas marcher, que je n'y arriverais plus/jamais, que les fois précédente c'était un coup de chance, que je ne suis pas assez bien, pas assez beaux, pas assez malin, pas assez tout ... que je suis trop gros, trop vieux, trop bourrin, que c'est trop tard, que j'ai raté ma chance.

Il n'y a rien de ridicule ou de naïf, a y croire à essayer , à se planter , c'est usant, c’est un combat (principalement contre nous même) mais à la fin je crois pas qu'on puisse complétement faire taire l'envie alors on à pas vraiment le choix ? !
En revanche on peux essayer de choisir la façon dont on va "combattre" et essayer au maximum de ne pas refaire tout le temps les mêmes erreurs.
Pasta, Alex93, Yellenah et 3 autres aime ça
par Max56
Homme de 35 ans non vierge
#211094
Hier j'étais avec 2 copains,

On a discuté 1h avec 2 filles (25 ans les 2) dans un bar. Mon pote a tapé l'incruste avec une aisance déconcertante comme d'habitude pour lui ...
Autant derrière, il se grille en 10 min sur ses intentions et n'est plus crédible :grin: , autant sa rentrée en matière au début avec des inconnues, c'est juste de l'art. Il trouve TOUJOURS l'élément accrocheur qui brise la glace dans la légèreté et l'humour.

Au bout d'une heure de discussion, je suis apparu comme le plus "sage" des 3 gars dixit les 2 nanas...
J'ai réussi à paraître plus sage que le mec en couple faut le faire non ?^^
La VT se lit pas mais le manque d'ambition lié à ça oui clairement.

Voilà c'était la petite anecdote du samedi soir...
VACN aime ça
par Max56
Homme de 35 ans non vierge
#211102
VACN a écrit :Certaines personnes aiment les hommes sages ;)
"À grands pas vont les fous, à petits pas vont les sages." :smile:

Bon sinon, j'ai un atout majeur quand même, je devine les métiers des femmes que je ne connais pas :joy: . Je suis tombé dans le mile du 1er coup encore une fois !
j'ai remarqué que c'est déstabilisant hahaha. C'est la deuxième fois que je devine du 1er coup et elles croient à chaque fois que j'ai un sens mystérieux alors qu'en fait je me base juste sur des statistiques et un peu d'observations.
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par Amaz
Homme de 33 ans vierge
#211190
Je me suis fait la réflexion que j'étais suis étonné de ma propre personne. Je suis en pleine découverte d'une part de ma personnalité que je ne soupçonnais pas. Moi qui me croyais gentil, un peu doudou sur les bords, je me découvre depuis la mort de maman un changement qui s'opère, comme si une prise de conscience plus ou moins inconsciente s'opérait. Je me découvre entre autres choses être plus cash que je ne le pensais avec les gens, mais aussi par moment je me découvre directif. Moi qui suis d'un tempérament calme(peut-être trop), je vois là des signes qu'il y a un changement qui se produit, peut-être petit à petit que je prends conscience que je n'ai plus mes parents derrière moi et cela endurci quelque peu mon caractère et me rend d'avantage égocentriste lorsqu'il s'agit de mes besoins et de la préservation de mon petit confort personnel..

Et à vrai dire, ce n'est pas pour me déplaire, car comme Florent, je me considère comme ''gentil'', sans doute plus ce qu'il ne faut.

À ce sujet, j'avais lu des témoignages qui allait en ce sens, à savoir un endurcissement du caractère et parfois même, des verrous qui saute suite au décès d'un être cher.
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par deadwood
Homme de 48 ans non vierge
#211194
Amaz a écrit : Et à vrai dire, ce n'est pas pour me déplaire, car comme Florent, je me considère comme ''gentil'', sans doute plus ce qu'il ne faut.
Il y a pleins de façon d’être gentil , ça ne rime pas forcément avec la faiblesse et ça n'implique pas non plus de se laisser marcher dessus, c'est bien si tu trouve les limites et que tu t'affirme !
Amaz aime ça
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