Le compte-rendu de cet affaire est intéressant sur Wikipédia.
Les gendarmes disent avoir subi plusieurs lancers de projectiles diverses.
Entre 1 h 40 et 1 h 50 du matin, le maréchal des logis chef « J. » lance une grenade offensive « OF F1 » en l’air en direction d’un groupe de quatre à cinq jeunes, dont fait partie Rémi Fraisse, et qui d'après le témoignage des gendarmes "jettent des pierres et des mottes de terre". L'avocat du gendarme en question déclare que les gendarmes ont subi pendant des heures « des jets de cocktails molotov, de bouteilles incendiaires, et des pavés » lancés par environ 150 manifestants.
L’usage de cette grenade n’était pas appropriée selon cette source.
Pourtant, la procédure d'utilisation de ce type de grenade impose de les jeter au sol, afin de diminuer les risques de blessures graves. En effet, les capacités mortelles de ce type de grenade avaient déjà été constatées par le passé : en juillet 1977, Vital Michalon, un professeur de physique de 31 ans, a été tué par l'explosion d'une grenade offensive, alors qu'il manifestait à Creys-Malville contre le surgénérateur de Superphénix. Des gendarmes observent alors qu'un manifestant touché par la grenade s’effondre sur le coup.
J’ose penser qu’ils ont perdu leur sang-froid, ce qui constitue une erreur professionnelle (je reviens à ce que je disais sur la notion de faillibilité car chaque personne peut être trompée dans sa logique par ses émotions). Et c’est pourquoi je considère les manifestants pas spécialement comme les gentils dans l’histoire...
La suite et l’intégralité de la source dans ce lien :
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Manifes ... mi_Fraisse
La mort de quelqu’un est toujours regrettable. La situation a juste dégénéré dans les deux camps : et les gendarmes ont fait une erreur de jugement qui a été fatale.
Inculper que les forces de l’ordre serait simpliste même si ils ont le devoir de rester calmes en toute circonstance et de ne pas blesser ou tuer les civils.
On aurait dit une scène de guerre.