- 25 août 2018, 10:18
#214051
Bonjour,
Voici une petite réflexion sur le capitalisme et le socialisme.
En cette année 2018, on lis souvent des articles assez dirigés contre le capitalisme et contre les marchés financiers, bref contre les "riches".
Pourquoi ?
Depuis 2 - 3 an, les marchés ont eu des résultats exceptionnels, l'économie mondiale se porte très bien. Fini la crise de 2007 - 2008. Une économie radieuse est souvent synonyme de dividende exceptionnel, et nous pauvre citoyen nous crions au scandale, car qui touche ces dividendes ? Les riches ?
En France oui, car les citoyens lambda, n'ont pas de portefeuille d'action. La population n'est pas attirée par les marchés financiers, trop risqué, trop compliqué, "c'est pas pour nous, c'est pour les riches".
Et bien ce n'est pas vrai. Les marchés financiers sont ouverts à tous. Certaines population comme en amérique sont actionnaires en masse.
Alors pourquoi pas les français ?
Car nous ne sont pas formés et aucun effort n'est fournis par l'état pour former la population. Et c'est dans l'interêt de l'état de ne pas nous former. En effet les français sont les rois de l'épargne, et en n'étant pas formé, l'état peut orienter notre épargne.
Un exemple: l'assurance vie : environ 7 milliard en 2017 . Derrière ce placement que ce cache t-il ? les obligations de l'état français...
En gros le citoyen rachète la dette de la France, celà permet de maintenir la dette dans le pays. Le citoyen y gagne pas grand chose, aujourd'hui même pas 2% il me semble, alors qu'une obligation de pays émergent peuvent monter à plus de 5% (8% pour l'inde).
Autre frein, les taxes. En effet sur chaque plus value sur un CTO classique nous sommes taxés à 30% (Merci Macron, avant c'étais 50%). Sinon il y a le PEA (taxe à 0% mais bloqué pendant 5 ans) parfait pour un citoyen lambda mais plafonné à 150000 euro.
Personnellement je trouve scandaleux d'être autant taxés, car il y a des risques, en 2017 le cac40 a du faire +20% (et pas grâce à Macron le S&P500 fait pareil) mais un jour il fera -20%, l'économie est cyclique... il ne faut pas l'oublier...
Puis l'argent injecté sur le marché sert à l'économie réelle alors que l'argent épargné bloque l'économie.
Ceci est une facette du capitalisme qui a aussi ses dérives, ses mauvais cotés. On peut parler du cycle économique dans lequel nous nous trouvons depuis 2008. Le cycle du quantitative easing, qui a permis le redressement de l'économie mais qui crée de nombreuses bulles dont celle des actions. A cause ou grace aux QE, l'argent a perdu de sa valeur, nous avons des taux bas, qui permettent un crédit à bas cout (et une bulle de l'immobilier) mais aussi une épargne qui ne rapporte plus rien.
Cette bulle va éclater et elle fera des dégâts comme celle de 2008. Si la population avait profité des marchés financiers elle aurait bénéficié d'environ 300% sur l'épargne depuis 2008 alors que le livret A est à aujourd'hui sur du 0.75%...
En conclusion, je pense qu'il ne faut pas s'en prendre aux riches mais à notre ignorance sur le fonctionnement des marchés. Car ces bénéfices sont accessible à tous... Il suffit d'être formé.
La France pays socialiste.
Pendant que nous critiquons ce que gagne les riches, nous nous enfoncons dans le socialisme. Le socialisme a de nombreux bons cotés. Nous avons aujourd'hui une société solidaire et c'est bien. Mais aujourd'hui c'est bien trop, il y a de nombreux arguments qui pourrait pousser à de nombreux débats.
En aussi quelques uns au hasard :) .
Imaginons que je gagne 1500 euros.
Je suis imposé à 14%. Donc 210 euros d'impôt.
Imaginons que je ne fais pas d'économie, donc la TVA (20%) = 258 euro
En sachons que le patron paye environ l'équivalent du salaire en charge = 1500 euros.
Donc sur 3000 euro dépensé pour moi (salaire + charge patronale) je suis imposé à 65.6%
Sans compter les autres taxes... (taxe d'habitation, taxe foncière, éco taxe, taxe sur l'alcool, taxe anti piratage, les 80% de taxe sur le carburant etc...).
Je pense que l'on peut largement arrondir à 70%. Donc sur 3000 euro lachés par un patron, 70% retourne directement à l'état.
En sachant que la solidarité pèse presque 30% des dépenses publiques, le socialisme pèse beaucoup trop lourd sur nos épaules. Il permet de nous ponctionner la plupart de nos ressources en nous laissant nous juste pour que la population survive et continue à se lever pour aller travailler.
Autre argument : ce système favorise l'immigration attirée par cette solidarité gratuite (hopital gratuit, logement, etc etc), avec presque 10% de chomage est-ce judicieux de ne pas stopper l'immigration (ça tire les salaires vers le bas, ça augmente les dépenses sociales, les immigrés se sont pas bien logés du aux manques de moyens, ça augmente le racisme, la délinquance etc etc.
Dernier argument: Les lois de protection sociale: par exemple les procédures d'expulsions d'un logement, se qui entraine un tri très sélectif des agences immobilières (loyer = 1/3 du salaire, CDI obligatoire), se qui défavorise les plus pauvres en leur bloquant l'accès aux "bons logements".
Tous ça pour dire que je pense que en france, le socialisme fait beaucoup plus de dégât que le capitalisme. La population ne bénéficie pas assez des avantages qu'offre le capitalisme et en subit les inconvénients ( crise etc...) car le socialisme dans lequel nous sommes embourbés nous paralyse.
En conclusion, je pense qu'aujourd'hui militer pour la droite, pour la gauche ne sert plus à rien. Il faut trouver un équilibre entre une société solidaire et une civilisation mondialisée basée sur le capitalisme. Un déséquilibre entre ces 2 systèmes (comme aujourd'hui) est néfaste pour notre société. Il faut gouverner pour le pays et plus seulement pondre des lois pour chaque classe de population. Il faut surtout être plus réaliste dans notre politique, on ne peut pas accueillir toute la misère du monde, nous ne pourrons pas garantir la qualité des retraites avec 8% de chomage et un taux de renouvellement de la population inférieur à 2. Nous ne pourrons pas garantir un logement pour tous en pleine bulle de l'immobilier. Nous ne pourrons pas maintenir l'économie de la France avec les charges sociales actuelles, etc etc.