- 30 janv. 2019, 21:47
#217565
Avant toutes choses, je précise brutalement que la fille que je fréquentais, avons tous deux en décembre décidé de nous éloigner (sans arme, ni haine, ni violence), je n'ai simplement pas ressenti le besoin ou l'intérêt d'en parler. Je risque donc de donner l'image de celui qui passe d'une fille à l'autre (pourtant, Dieu sait que je peux laisser une vie à m'en remettre, et ne tombe pas souvent amoureux depuis une dizaine d'années), mais le fait est qu'il n'y a pas de loi en la matière, que je suis maintenant libre, et que le temps m'est compté. D'ailleurs je ne sais pas trop ce que je cherche - conseils ou impressions que causeront cette histoire.
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Je me suis donc pris progressivement d'une très vive affection (bon peu importe le nom, disons que je me sens amoureux, furieusement, immodérément selon le jour, même si c'est un peu tôt pour affirmer qu'elle est donc faite pour moi), pour cette collègue qui est venue du Tibet il y a quelques années. Et je me sens d'autant plus incapable de l'oublier, qu'elle semble différente de toutes les filles qui vivent ici, par le physique autant que par le reste, et que j'ai le sentiment que je me sens bien comme jamais avec elle (si on oublie la nervosité etc). Le truc, c'est que je suis hanté par l'idée qu'il faut :
- Que je fasse quelque chose, afin de pouvoir déterminer "ce qui est possible". Je précise que je n'ai pas trop d'espoir concernant une relation amoureuse, mais je veux savoir "ce qui est possible", quoi que ce soit.
- (C'est un peu tôt pour le tenter :) que j'arrive à créer un contact en dehors du boulot : étant comme moi en CDD, elle va devoir un jour ou l'autre chercher X job et partir - et plus le temps passe plus elle sera susceptible de partir. Et pourquoi je voudrais garder le contact, tout simplement parce que je ne me vois plus vivre totalement sans elle (et ce sentiment semble vraiment fait pour durer), ne jamais la revoir/lui reparler, et parce que j'ai envie de prendre soin d'elle (c'est ce que je fais au boulot en tout cas), ou à tout le moins de savoir qu'elle va bien.
Et le truc, c'est que je ne sais pas du tout si "ça pourrait lui dire ou pas du tout" de se voir/communiquer en dehors du boulot, que je n'ai pas envie de me rater et que ça gâche nos rapports futurs.
Comment se comporte-t-elle donc avec moi? C'est d'autant plus difficile que plusieurs fois, j'ai eu jusqu'à l'impression que je pourrais lui plaire (mais probablement pas en fait...) :
- Elle ne dit pas que je ne l'intéresse pas ou que je ne lui plais pas quand on la soupçonne (peut-être est-ce de la politesse).
- Quand on me soupçonnait moi, elle écoutait et me fixait du regard, attendant ma réponse (mais sans pour autant paraître perturbée).
- Récemment on avait formation de secourisme, au test comme par hasard j'ouvre la porte, et c'est elle que je trouve étendue! Et là alors même que je ne la touchais pas, elle ne pouvait s'empêcher de rire (nerveuse?) ce qu'elle n'a pas fait avec les autres (donc elle bougeant, je me retrouve à poser le doigt sur ses lèvres *moment de gêne et délice intérieurs de ma part*). D'un autre côté, elle finit par déclarer qu'en raison du stress (de l'épreuve), je tremblais (plutôt à cause du froid à mon avis, voire un peu elle), comme si elle ne s'imaginait pas qu'elle-même pouvait me faire cet effet (et que moi je puisse lui en faire?).
- Curieuse elle demande à l'autre "ah bon *azrael* il a une copine en bas? je pensais que vous rigoliez" (encore une fois, elle ne donne pas l'impression d'être perturbée pour autant).
- Elle se met du (rose?) à lèvres alors que tous deux attendons le bus (bon le mettre quand on doit partir, ça ne veut sûrement rien dire).
- Jusqu'à des phrases qui ne veulent rien dire mais me troublent sur le moment, probablement le fait de son français hésitant ("dis-moi, si je veux aller chez toi en bus..." ).
Oui, tout cela ne veut peut-être pas dire grand-chose c'est pour dresser le tableau, ce qui est sûr c'est qu'elle m'aime bien (mais particulièrement, suffisamment pour qu'en dehors?), et que quand il y a du monde, elle semble encline à réagir à mes propos/rire à mes "blagues" ; et surtout qu'une fois seuls, elle vient me parler, toujours, sans trop sembler se lasser... Alors que j'entame rarement la conversation pour ma part. Mais sinon elle ne semble pas me regarder spécialement. Et c'est d'autant plus compliqué d'essayer de savoir ce qui se passe, qu'elle ne réagit pas forcément comme la plupart (elle est très... zen, et semble parfois un peu dans son monde) ; et que la fille qui me harcelait, lui avait dit que j'étais son territoire et abandonne seulement - cette fille du Tibet avait répondu : "si c'est à toi jamais je le prendrai" ; et que moi-même, je n'arrive pas trop à lui montrer mon intérêt (sans toutefois en faire trop).
C'est d'autant plus difficile de trouver le temps de faire avancer les choses, qu'on n'a qu'une chance sur deux de bosser ensemble chaque mois (selon le jour on est deux ou trois), sinon il y a le midi mais là il y a du monde, et ce n'est pas à temps plein. Donc les occasions ne sont pas si fréquentes. Et c'est d'autant plus difficile que même si on se comprend je dois, soit m'assurer qu'elle puisse comprendre mes phrases en français, soit réussir à lui dire en anglais (mouarf).
Bref, je me sens totalement à l'ouest, qu'est-ce que cela vous inspire? Dois-je tenter ou tenter d'abandonner dès à présent? Et j'imagine que ne dois pas trop essayer de la "draguer" (au cas où on pourrait rester amis), mais dois-je essayer de me rapprocher et comment je m'y prends? Dois-je dire ce que je ressens au plus vite (et pouvoir plus vite penser davantage à autre chose), ou bien y aller progressivement pour augmenter mes chances? Dois-je aller vers elle à fond même quand y a du monde, ou plutôt attendre qu'on soit seuls? Et de même, si j'arrive à consolider je fais quoi, je lui demande son numéro, ou je propose de l'inviter à sortir quelque part, en précisant "euh ça n'engage à rien" (*euhh t'es sûr?*). Et n'est-ce pas vain d'espérer maintenir un contact, alors que nous ne sommes que collègues, alors que ça ne tient pas longtemps en général dans ces cas-là, surtout entre un homme et une femme?
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Je me suis donc pris progressivement d'une très vive affection (bon peu importe le nom, disons que je me sens amoureux, furieusement, immodérément selon le jour, même si c'est un peu tôt pour affirmer qu'elle est donc faite pour moi), pour cette collègue qui est venue du Tibet il y a quelques années. Et je me sens d'autant plus incapable de l'oublier, qu'elle semble différente de toutes les filles qui vivent ici, par le physique autant que par le reste, et que j'ai le sentiment que je me sens bien comme jamais avec elle (si on oublie la nervosité etc). Le truc, c'est que je suis hanté par l'idée qu'il faut :
- Que je fasse quelque chose, afin de pouvoir déterminer "ce qui est possible". Je précise que je n'ai pas trop d'espoir concernant une relation amoureuse, mais je veux savoir "ce qui est possible", quoi que ce soit.
- (C'est un peu tôt pour le tenter :) que j'arrive à créer un contact en dehors du boulot : étant comme moi en CDD, elle va devoir un jour ou l'autre chercher X job et partir - et plus le temps passe plus elle sera susceptible de partir. Et pourquoi je voudrais garder le contact, tout simplement parce que je ne me vois plus vivre totalement sans elle (et ce sentiment semble vraiment fait pour durer), ne jamais la revoir/lui reparler, et parce que j'ai envie de prendre soin d'elle (c'est ce que je fais au boulot en tout cas), ou à tout le moins de savoir qu'elle va bien.
Et le truc, c'est que je ne sais pas du tout si "ça pourrait lui dire ou pas du tout" de se voir/communiquer en dehors du boulot, que je n'ai pas envie de me rater et que ça gâche nos rapports futurs.
Comment se comporte-t-elle donc avec moi? C'est d'autant plus difficile que plusieurs fois, j'ai eu jusqu'à l'impression que je pourrais lui plaire (mais probablement pas en fait...) :
- Elle ne dit pas que je ne l'intéresse pas ou que je ne lui plais pas quand on la soupçonne (peut-être est-ce de la politesse).
- Quand on me soupçonnait moi, elle écoutait et me fixait du regard, attendant ma réponse (mais sans pour autant paraître perturbée).
- Récemment on avait formation de secourisme, au test comme par hasard j'ouvre la porte, et c'est elle que je trouve étendue! Et là alors même que je ne la touchais pas, elle ne pouvait s'empêcher de rire (nerveuse?) ce qu'elle n'a pas fait avec les autres (donc elle bougeant, je me retrouve à poser le doigt sur ses lèvres *moment de gêne et délice intérieurs de ma part*). D'un autre côté, elle finit par déclarer qu'en raison du stress (de l'épreuve), je tremblais (plutôt à cause du froid à mon avis, voire un peu elle), comme si elle ne s'imaginait pas qu'elle-même pouvait me faire cet effet (et que moi je puisse lui en faire?).
- Curieuse elle demande à l'autre "ah bon *azrael* il a une copine en bas? je pensais que vous rigoliez" (encore une fois, elle ne donne pas l'impression d'être perturbée pour autant).
- Elle se met du (rose?) à lèvres alors que tous deux attendons le bus (bon le mettre quand on doit partir, ça ne veut sûrement rien dire).
- Jusqu'à des phrases qui ne veulent rien dire mais me troublent sur le moment, probablement le fait de son français hésitant ("dis-moi, si je veux aller chez toi en bus..." ).
Oui, tout cela ne veut peut-être pas dire grand-chose c'est pour dresser le tableau, ce qui est sûr c'est qu'elle m'aime bien (mais particulièrement, suffisamment pour qu'en dehors?), et que quand il y a du monde, elle semble encline à réagir à mes propos/rire à mes "blagues" ; et surtout qu'une fois seuls, elle vient me parler, toujours, sans trop sembler se lasser... Alors que j'entame rarement la conversation pour ma part. Mais sinon elle ne semble pas me regarder spécialement. Et c'est d'autant plus compliqué d'essayer de savoir ce qui se passe, qu'elle ne réagit pas forcément comme la plupart (elle est très... zen, et semble parfois un peu dans son monde) ; et que la fille qui me harcelait, lui avait dit que j'étais son territoire et abandonne seulement - cette fille du Tibet avait répondu : "si c'est à toi jamais je le prendrai" ; et que moi-même, je n'arrive pas trop à lui montrer mon intérêt (sans toutefois en faire trop).
C'est d'autant plus difficile de trouver le temps de faire avancer les choses, qu'on n'a qu'une chance sur deux de bosser ensemble chaque mois (selon le jour on est deux ou trois), sinon il y a le midi mais là il y a du monde, et ce n'est pas à temps plein. Donc les occasions ne sont pas si fréquentes. Et c'est d'autant plus difficile que même si on se comprend je dois, soit m'assurer qu'elle puisse comprendre mes phrases en français, soit réussir à lui dire en anglais (mouarf).
Bref, je me sens totalement à l'ouest, qu'est-ce que cela vous inspire? Dois-je tenter ou tenter d'abandonner dès à présent? Et j'imagine que ne dois pas trop essayer de la "draguer" (au cas où on pourrait rester amis), mais dois-je essayer de me rapprocher et comment je m'y prends? Dois-je dire ce que je ressens au plus vite (et pouvoir plus vite penser davantage à autre chose), ou bien y aller progressivement pour augmenter mes chances? Dois-je aller vers elle à fond même quand y a du monde, ou plutôt attendre qu'on soit seuls? Et de même, si j'arrive à consolider je fais quoi, je lui demande son numéro, ou je propose de l'inviter à sortir quelque part, en précisant "euh ça n'engage à rien" (*euhh t'es sûr?*). Et n'est-ce pas vain d'espérer maintenir un contact, alors que nous ne sommes que collègues, alors que ça ne tient pas longtemps en général dans ces cas-là, surtout entre un homme et une femme?