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par Amaz
Homme de 33 ans vierge
#219818
C'est malheureusement très parlant ton exemple Snap. Une personne aussi douce et gentille qu'il puisse paraître est peut-être parfois en réalité, au fond d'elle en proie à ses propres démons. Nous ne pouvons jamais connaître la réalité psychique d'une personne. Ce n'est pas parce qu'une personne paraît calme et sympathique au premier abord que celle-ci ne rencontre aucun souci personnelle ou psychiatrique. Comme quoi ça arrive à tous les types de personnalité de se transformer en bourreau.

Dans certain cas de passage à l'acte meurtrier, je doute que la simple ''éducation'' aurait changé grand chose.
par SnapBack
ans
#219819
Amaz a écrit : 08 mai 2019, 14:18 C'est malheureusement très parlant ton exemple Snap. Une personne aussi douce et gentille qu'il puisse paraître est peut-être parfois en réalité, au fond d'elle en proie à ses propres démons. Nous ne pouvons jamais connaître la réalité psychique d'une personne. Ce n'est pas parce qu'une personne paraît calme et sympathique au premier abord que celle-ci ne rencontre aucun souci personnelle ou psychiatrique. Comme quoi ça arrive à tous les types de personnalité de se transformer en bourreau.

Dans certain cas de passage à l'acte meurtrier, je doute que la simple ''éducation'' aurait changé grand chose.
Les meurtriers, mais pas qu'eux, sont dénués d'empathie.
L'empathie est la compétence même de comprendre ou de prévenir la douleur envers quelqu'un.

C'est une des raisons du pourquoi je ne vais pas aux escorts... même si elles paraissent avenantes et jolies, pas sûr qu'elle voudrait faire ce qu'elle doit faire malgré rémunération mais c'est moi et ma conscience (je mentirais en disant que je ne suis pas tenté et que je ne souffre pas de non-présence féminine). Ce n'est pas le débat pour ceci mais dans ces violences faites aux femmes, et au sens large à d'autres personnes, la notion d'empathie me semble importante voir primordiale.
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par Lux
Femme de 37 ans non vierge
#219821
Pasta a écrit : 08 mai 2019, 12:26 Le podcast met en cause l’urbanisme, mais ne propose pas vraiment de modification de l’urbanisme quant il s’agit de proposer des solutions, et à la place propose de forcer les jeunes garçons à pratiquer le sport avec les filles de façon à ce que ces espaces soient partagés. Je ne sais pas si la solution est si simple à appliquer.

Plus globalement, selon le podcast, dès qu’un homme commet une agression ou une incivilité dans la rue ou les transports (que ce soit envers une femme ou non d’ailleurs), c’est un agent d’un système plus global conçu par les hommes visant à favoriser la domination des hommes sur les femmes. C’est à mon avis là la source d’incompréhension, puisque même les hommes voulant que cela change se trouvent indirectement accusés d’être complice de ce système, et peuvent parfois se sentir obligés de se défendre.
C'est une solution pleine de bon sens ; l'absence de mixité dans les sports est une erreur, surtout quand on parle d'amateurs. Mais même par exemple dans le foot professionnel, je doute que ce serait un vrai problème que d'avoir des équipes mixtes...
Cela demande du temps et de l'éducation, de changer les mentalités, et peut-être aussi de penser des espaces différents (pourquoi pas effectivement des grands miroirs et des barres pour pouvoir danser, sur ces espaces où on installe uniquement des buts, des panneaux de basket, etc ?). Et puis surtout de permettre aux femmes de se sentir à l'aise et sans peur dans l'espace public, et ça aussi c'est de l'éducation, pour que chacun respecte les autres (dimanche, je passe devant un espace dédié au fitness comme ça existe maintenant parfois dans les villes ; c'est pourtant mixte comme activité : il n'y avait que des hommes...)

Quant au "bouhouh quoi qu'on fasse on sera des bourreaux" : vous avez des preuves pour avancer ce genre de propos ? J'ai simplement dit que ceux qui refusaient de reconnaître leurs privilèges étaient effectivement complices du système. Maintenant, effectivement, si pour vous il n'y a pas un système social dans lequel les femmes sont désavantagées par rapport aux hommes, alors oui vous participez de ce système, clairement et simplement.
Je refais une comparaison faite ici mille fois, mais que personne ne semble comprendre ou retenir (et après on me taxe de faire des cours magistraux : je n'y peux rien si vous ne voulez comprendre que "on tape sur mon petit ego de mâle") : ce système est également défavorable aux personnes racisées, et les blancs, socialement, dans nos cultures européennes, sont largement avantagés et bénéficient de privilèges. En tant que blanche, j'ai accès à l'emploi, à un logement bien plus facilement qu'une personne de couleur. Donc oui, je suis privilégiée, et si je refusais de le reconnaître alors je participerais de la reproduction de ces inégalités et de ces injustices. Sauf que je reconnais totalement ces privilèges, que je n'ai pas demandés mais que j'ai malgré tout ; de ce fait, quand une personne racisée vient me parler de racisme, avant de crier que je suis gentille, que "pas tous les blancs" sont racistes, ben je l'écoute. Et j'essaie de comprendre son expérience et d'admettre que oui, le système m'offre de sacrés avantages par rapport à elle.
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par VACN
Homme de 30 ans non vierge
#219825
SnapBack a écrit :Les femmes [...] ont le droit de se sentir négligées par la société
La société néglige tout le monde, de différentes manières.

Ajouté 4 minutes 49 secondes après :
Amaz a écrit :Une personne aussi douce et gentille qu'il puisse paraître est peut-être parfois en réalité, au fond d'elle en proie à ses propres démons.
Ce n'est pas faux, dans l'absolu. Mais l'important est de savoir comment vivre avec cette réalité.
Est-il bien nécessaire de devenir tous paranoïaques ?
par SnapBack
ans
#219829
VACN a écrit : 08 mai 2019, 15:52La société néglige tout le monde, de différentes manières.
Si la société est structurée de manière pyramidale, certains, certaines doivent trinquer plus que d'autres.
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par ludoch
Homme de 30 ans vierge
#219830
Lux a écrit : J'ai simplement dit que ceux qui refusaient de reconnaître leurs privilèges étaient effectivement complices du système. Maintenant, effectivement, si pour vous il n'y a pas un système social dans lequel les femmes sont désavantagées par rapport aux hommes, alors oui vous participez de ce système, clairement et simplement.
Les femmes ne sont pas toujours désavantagées par rapport aux hommes même dans l'ancienne société patriarcale. Je vous donne quelques exemples.
Durant les guerres, les hommes étaient obligés d'aller combattre, ce qui n'étaient pas le cas des femmes qui pouvaient rester à l'arrière. Durant, les guerres mondiales, les hommes déserteurs qui se faisaient prendre étaient fusillés. Dans ce cas là, je pense que les hommes sont désavantagés.
Les hommes étaient obligés d'aller faire un service militaire alors que les femmes non. Même si je crois qu'aujourd'hui cela à changé.
Et, un autre exemple qui me vient en tête, dans Titanic, quand le bateau coule, on dit il faut d'abord sauver les femmes et les enfants d'abord. La fameuse expression "les femmes et les enfants d'abord".
Dans cette situation là, il vaut mieux être une femme.
Et, non les hommes ne sont pas toujours privilégiés.
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par VACN
Homme de 30 ans non vierge
#219833
Difficile de comparer à quels points deux groupes différents trinquent, en particulier si on considère que les deux ont des problèmes différents, et si on part du principe que les membres de l'un ne pourront jamais vraiment comprendre ce que ça fait de faire partie de l'autre.

Ajouté 4 minutes après :
Et puis, si on dit que les privilégiés ne voient pas leurs privilèges, il devient extrêmement facile d'accuser n'importe quel groupe d'être privilégié, et il ne peut pas s'en défendre.
par Everest
Homme de 48 ans non vierge
#219847
Entièrement d'accord avec Deadwood.
A Lux : Ce serait bien de mettre un peu d'eau dans ton vin parfois , ne pas toujours systématiquement tout ramener au féminisme, à un rapport dominé / dominant et mettre tous les hommes dans le meme sac ...Meme si parfois tu as raison ,les filles d'aujourd'hui peuvent largement faire le sport qu'elles veulent.....c'est à l'éducation nationale d'améliorer les choses dès la petite enfance , et aux parents aussi......
par Eeyore
ans
#219856
Durant les guerres, les hommes étaient obligés d'aller combattre, ce qui n'étaient pas le cas des femmes qui pouvaient rester à l'arrière.
Oui, bah oui, rester à l'arrière et se faire violer/égorger par les envahisseurs si ils prennent le village, c'est tellement plus enviable que d'aller guerroyer! N'oublie pas que pendant longtemps, et encore maintenant dans pas mal de conflits, les femmes/filles sont des butins de guerre, voire des récompenses, un "droit de disposer" pour les guerriers. Perso je préfère aller crever au combat.
Durant, les guerres mondiales, les hommes déserteurs qui se faisaient prendre étaient fusillés. Dans ce cas là, je pense que les hommes sont désavantagés.
Première guerre mondiale. "Il y a eu environ 600 fusillés dans les rangs des troupes françaises, à la suite de condamnations prononcées pour refus d'obéissance, mutilations volontaires, désertion, mutinerie (en 1917), dont un certain nombre de soldats fusillés pour l'exemple : 2 pour capitulation en rase campagne, 393 pour abandon de poste en présence de l’ennemi, 19 pour instigateurs de révoltes, 109 pour refus d'obéissance en présence de l'ennemi, 4 pour désertion."(wikipedia)

600.

2eme guerre mondiale : "Parmi les 20 000 tondues en France, les vraies collaboratrices côtoient les femmes amoureuses, comme ces femmes qui refusent de quitter leur concubin ou leur mari allemand, lors des évacuations de civils, celles qui ont fait leur métier (prostituées), et des femmes livrées à elles-mêmes durant le conflit et qui ont dû se mettre au service de l'occupant le plus souvent comme lingère ou femme de ménage. Selon Dominique François, ce chiffre de 20 000 tondues n'est qu'une estimation basse, notamment en tenant compte des 80 000 enfants nés de relations entre Françaises et soldats de la Wehrmacht.
On va saisir la femme chez elle, puis la tonte s'effectue le plus souvent dehors, en public, sur une estrade, par terre, debout, assise. Le plus souvent, on choisit un lieu public symbolique : la place de la mairie, du marché, la fontaine ou le monument aux morts. Dans tous les cas, la tonte s'accompagne d'une exhibition, la tondue est promenée en cortège (« le carnaval moche ») à travers la ville ou le village : la population, dans sa grande majorité, y assiste et approuve le châtiment. Des carrioles, voitures, charrettes sont parfois utilisées pour montrer la ou les tondues.
Tout au long du châtiment, la foule invective et insulte la tondue ; celle-ci peut être plus ou moins déshabillée, voire totalement dénudée ; son corps reçoit dans certains cas des croix gammées à la peinture, au goudron ou au rouge à lèvres."

20 000. Minimum. Pour avoir fait quoi?

Dernière chose : bien planquées derrière les lignes de combat, les femmes n'avaient après tout qu'à se soucier de faire bouffer leurs enfants toutes seules, de faire marcher l'économie, de faire tourner les usines, tout ça bien évidemment sans avoir ne serait-ce que le droit de vote. Et pas beaucoup de reconnaissance a la fin de la guerre.
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