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par ludoch
Homme de 30 ans vierge
#220062
J'ai envie de répondre tout dépend de ce que l'on recherche dans la vie.
Si la personne en question voulait avoir des enfants et qu'il commence sa vie amoureuse à l'âge de la retraite, c'est foutu pour lui.
Cela dépend beaucoup de la position en tant qu'objectif d'avoir une vie amoureuse, d'avoir une famille, des enfants.
Si cela fait partie des objectifs principaux dans une vie oui dans ce cas là, la vie a été gâché.
Si ce n'est pas l'un des objectifs principaux, seulement un plus, un objectif secondaire, la souffrance sera moins importante. Après tout, tout le monde souffre à diverse degré de l'absence de vie amoureuse.
Il y a des gens qui n'ont jamais eu de vie amoureuse et qui sont heureux car c'est un objectif peu important à leurs yeux et dans ce cas là il ne souffre pas et tant mieux pour eux.
Mais pour des gens, c'est un objectif important voir primordial.
Et, tu as beau avoir toute la réussite à côté, tout ce que tu veux, si il te manque ça. Ben oui ta vie est gâchée.
On peut faire une comparaison avec la nourriture, cela dépend si c'est juste une cerise sur le gâteau ou si c'est un ingrédient important du gâteau.

Pour moi, à titre personnel, rien ne pourra remplacer l'absence de vie amoureuse.
C'est comme si il manquait quelque chose pour que la vie soit complète.
par SnapBack
ans
#220063
Lereveur a écrit :Idem, si il est comblé ainsi, tant mieux... Mais je ne peux non plus m'empêcher d'être triste pour lui, toutes ces années fichues, ça a dû être dur... Je n'aimerais pas être à sa place...
Quand je lis ce texte, je vois surtout une projection de ses propres peurs, de ses propres tristesses sur une autre personne.
La peur de ne trouver l’amour qu’à la toute fin, je n’extrapolerais pas plus.
par Everest
Homme de 48 ans non vierge
#220064
C'est un homme comme un autre qui aime sa vie comme elle est et qui a toujours été proche de sa mère. La timidité aidant , un boulot prenant et le temps qui passe ......
Maintenant , il n'est plus tout seul et profite un peu plus....Je suis bien content pour lui.......

Pour en revenir à Lereveur ,on sent bien dans ses écrits qu'il souffre de solitude et de ne pas avoir de projets à deux.......
Bien difficile de hiérarchiser la souffrance des gens :neutral_face:
par Blup
Homme de 36 ans vierge
#220073
c'est toujours "à mon goût" ou "pas à mon goût".
C'est souvent dans ces termes que j'entends les gens décrire leur coup de cœur. Les sentiments semblent venir ensuite...
Amaz aime ça
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par Amaz
Homme de 33 ans vierge
#220075
''il ou elle est à mon goût''. C'est un terme qui s'emploie beaucoup et je trouve les femmes parfois beaucoup plus cash que les hommes lorsqu'il s'agit de décrire le physique d'un homme.
par Blup
Homme de 36 ans vierge
#220078
et du coup nous tous ici, plus ou moins VT, plus ou moins célibataires, nos vies c'est de la m*rde? Ça compte pas? Désolée mais perso je crois pas aux films ni aux chansons à la c*n qui te répètent en boucle "sans amour on est rien", "avant elle je n'existais pas", "on ne vit qu'a moitié tant que l'amour n'est pas là". Je dis pas que j'y ai jamais cru, mais depuis que j'ai appris a aimer ma vie, même dépourvue d'amour, je vais bien
Lereveur s'est peut-être maladroitement exprimé mais je comprends ce qu'il a voulu dire et ressens la même chose.

Personnellement, je pourrais avoir toute la réussite professionnelle du monde, la reconnaissance éternelle et universelle de mes pairs, un enterrement au panthéon ou toute la fortune de Zuckerberg, s'il n'y a personne pour partager ça avec moi, si je vis dans la solitude jusqu'à la fin, j'aurais effectivement le sentiment d'avoir raté ma vie et d'être un looser.
Amuerie, Florent aime ça
par Eeyore
ans
#220088
Lereveur s'est peut-être maladroitement exprimé mais je comprends ce qu'il a voulu dire et ressens la même chose.
aucun jugement de ma part sur la manière dont Lereveur s'est exprimé, c'est le fond qui me chiffonne.
Personnellement, je pourrais avoir toute la réussite professionnelle du monde, la reconnaissance éternelle et universelle de mes pairs, un enterrement au panthéon ou toute la fortune de Zuckerberg, s'il n'y a personne pour partager ça avec moi, si je vis dans la solitude jusqu'à la fin, j'aurais effectivement le sentiment d'avoir raté ma vie et d'être un looser.
Quand je lis ce texte, je vois surtout une projection de ses propres peurs, de ses propres tristesses sur une autre personne. La peur de ne trouver l’amour qu’à la toute fin, je n’extrapolerais pas plus.
Pour moi, à titre personnel, rien ne pourra remplacer l'absence de vie amoureuse.
C'est comme si il manquait quelque chose pour que la vie soit complète.
En aucun cas je ne nie la souffrance lié au manque de vie amoureuse (je vois déjà ça très clairement chez mon frère, bien plus que chez moi). Par contre, et c'est bien illustré par la dernière citation, en tant que VT/célibataires, on a tendance à penser "je suis tout malheureux, ma vie c'est de la m*rde, si j'avais un copain/copine je serais tellement heureux". enfin moi c'est ce que je ressens à la lecture de pas mal de sujets, comme dit plus haut, beaucoup de souffrance.

Deux choses a dire la dessus :
- pense-t-on réellement que si on est mal psychiquement, tout va s'améliorer on trouvant quelqu'un? Le couple c'est malheureusement pas que des bisous, des câlins et du bonheur bleu et rose avec un ruban. quand je regarde les couples autour de moi, je vois de l'amour (un peu), mais surtout beaucoup de frustration, de doutes, de peurs et d'énervement sur des choses parfois complétement stupides. Du coup je me demande (c'est un vraie question que je me pose) si on attend pas un peu trop des relations sentimentales, qu'elles résolvent tous nos problèmes d'un coup d'un seul, miracle? Est-ce que tous nos problèmes (psy) sont réellement dus au fait d'être célibataire?

- le point le plus important : avoir conscience que la souffrance n'attire pas. Nous sommes naturellement attirés par des gens qui semblent heureux, qui sont souriants, qui respirent la joie de vivre. Je pense que c'est pour ça que quand on se met en couple on devient subitement plus attirant, c'est juste parce qu'on est plus heureux et les autres le sentent. Et inversement, qui aurait réellement envie d'être avec quelqu'un qui souffre, qui est déprimé, mal dans sa peau? Et pire, avec quelqu'un qui souffre et qui met tous ses espoirs dans le fait que la relation lui permet d'aller mieux?
Alors oui je suis d'accord c'est la double peine, tu souffres donc tu n'attires personne donc tu souffres. Est-ce qu'on ne devrait pas plutôt travailler sur nous pour aller mieux, trouver de l’intérêt à la vie , se satisfaire déjà de ce qu'on a, et ensuite trouver quelqu'un, plutôt que de compter sur l'inverse? L'avantage de tout ça c'est que au pire si on ne trouve personne et qu'on "finit" célibataire, au moins on aura quand même aimé notre vie.
par SnapBack
ans
#220094
C’est vite réglé, je pense être l'une des personnes les plus asociales ici :grin:

Mais je pense que nous avons toutes et tous des besoins différents. Oui, il y a une part de fantasmes et surtout de projections : le reflet de ce vieil homme lui a fait remonter ses propres angoisses pour moi. Je continue ma vie et mes projets car ma vie ne s’arrête pas non plus au couple... Ce n’est pas mon sujet et je suis relativement peu loquace sur la question mais ça m’arrive de me voir vieux et seul. Je ne peux pas en vouloir à une autre personne car c’est un trait de ma nature.

La vie peut changer de direction en une rencontre surtout mais pas de promesses ou le fameux dicton que je n'aime pas non plus « ça vous arrivera quand vous vous y attendrez le moins ». Les promesses amènent la déception et l’aigreur quand ils ne se réalisent pas... mais pas les objectifs.
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par Lereveur
Homme de 42 ans non vierge
#220109
@ Lux : J'ai toujours considéré l'expression " trouver une personne à son goût " dans un sens " neutre " / " général ", indiquant qu'on apprécie ladite personne aussi bien mentalement que physiquement, parfois l'un et l'autre, parfois l'un ou l'autre.

Peut-être y-a-t-il une polémique sur cet emploi de nos jours, mais dans ce cas je n'en suis absolument pas au courant ; et je serais un peu étonné de l'utiliser de manière systématique, je sais être sujet au radotage, mais tout de même...

Ceci étant dit, pour ce que est des sentiments, ça me semble simple à expliquer : difficile d'écrire quoi que ce soit là-dessus lorsque ils ne trouvent pas matière à se développer. Au-delà du physique qui reste la première chose qu'on perçoit généralement d'une personne, il est délicat d'accéder au mental lorsque, entre autres, une proposition à prendre un verre pour faire connaissance reste lettre morte. Ou même avant cela, pour rester dans la seule thématique des SDR, le message de salutations qui rencontre du vide.

Dit autrement, si à ce jour aucune femme ne m'a donné l'opportunité de voir ce que je vaux, ou ne vaux pas, dans une relation amoureuse, je ne peux qu'avoir toutes les peines du monde à exprimer ce que je peux éprouver niveau coeur.

Tout au plus, je ne peux qu'évoquer mon vide affectif (l'expression parle d'elle-même) ; les rêveries et autres relations imaginaires n'ont que peu d'intérêt à être relatées ici, et les sentiments fraternels ou amicaux que je peux ressentir pour des personnes hors famille me semblent hors sujet.

Il y aussi le fait de devoir composer avec d'une part l'envie " d'ouvrir enfin les vannes " du coeur, de pouvoir créer un lien vraiment proche, et la nécessité de ne pas s'emballer comme l'enseigne durement l'expérience... Je me souviendrais toujours de cette sensation d'une main se saisissant de mon coeur pour l'écraser, pendant toute une nuit, suite à mon histoire foireuse en 2008.

Ou quelques années plus tôt, d'une crise de jalousie incontrôlée qui m'a fait me sentir tellement mal que j'ai éprouvé une violente envie de suicide (à ce jour cela reste la seule fois de ma vie où cette pensée a été aussi forte). Heureusement, et malgré quelques déboires relationnels suite à cela, l'épisode n'est plus qu'un lointain souvenir.

Si je devais définir quelqu'un de consumériste en la matière, je parlerais d'un individu ne faisant que prendre et jeter, ne se posant jamais de questions, n'éprouvant jamais de compassion, et étant toujours content de lui. Je pense que tu me lis depuis assez d'années pour avoir vu passer des erreurs, des remords, des tonnes de questions, certaines tournant en boucle, des jugements sévères sur soi et j'en passe... En somme, le total contraire.

Sans parler du fait que j'ai souvent dit que si j'avais vraiment pu choisir, j'aurais connu la femme de ma vie depuis bien longtemps et nous serions tranquillement en train de mener notre barque. J'ajoute aussi que je ne suis guère consumériste en matière d'objets, pas d'avantage quand il s'agit d'ami-e-s, alors l'être niveau sentimental, ce serait tout de même un brin contradictoire.

@ Eeyore : Même sans parler des asexuels et aromantiques, je conçois tout à fait que certaines personnes se retrouvant seules malgré leur désir contraire parviennent à être heureuses. Parce qu'elles ont des dons, des passions, des projets ou que sais-je, et / ou parce qu'elles n'attachent pas une grande importance au fait d'avoir, ou pas, une vie amoureuse. Et je n'ai rien à redire sur le fait que tu adhères à cette vision des choses.

Mais personnellement, comme ludoch et Blup, je considère que la vie amoureuse reste une composante fondamentale de la vie à expérimenter, et une pièce nécessaire à mon propre équilibre. Faire sans est très violent à gérer.

Snapback a raison de parler de projection de mes peurs ; même si la personne dont il est question peut très bien être satisfaite de sa vie d'un bout à l'autre, et je m'en réjouis sincèrement pour elle dans ce cas, ce n'est juste pas ce à quoi, de mon côté, j'aspire. Je ne me vois continuer encore des décennies sur la même configuration avant de vivre un éventuel changement.

Je ne dispose ni de dons ni de grosses passions, et les quelques projets qui peuvent traîner dans ma tête semblent bien lourds à porter seuls, voire manquant de sens si ils ne sont pas bâtis avec quelqu'un de spécial, de précieux pour moi.

Si par exemple je prends le dessin qui est un moteur pour Snap, j'ai pu éprouver quelquefois par ce biais un réel sentiment de bien être, les circonstances ont toujours fait retomber la motivation. Je sais aussi me réjouir des petites choses, mais ça ne fait pas tout. Si je prends, autre exemple, le ramassage des déchets, je m'y suis mis en partie pour tromper l'ennui, et " quitte à tuer le temps, autant faire quelque chose d'utile "... Souvenirs de vacances jusque dans la vingtaine, coincé en famille, sans ami-e-s et évidemment sans amoureuse, je te laisse imaginer mon état d'esprit durant bon nombre d'étés...

Everest a évoqué ma solitude ; même si à force, j'en ai pris l'habitude et en éprouve un certain confort (ne plus à supporter la proximité d'un parent toxique par exemple), à la base ça reste une situation subie ; un repli sur soi enclenché par diverses circonstances, le harcèlement scolaire entre autres.

Je parlais de vide affectif, mais je me dis que le terme " carence " serait aussi fort approprié. Ou " maladie chronique ", soit quelque chose présent en permanence, qu'on peut tenir à distance voire presque oublier certains jours, mais qui revient encore et toujours, rongeant, minant (verbe que j'ai utilisé dans la page 1 de ma présentation) peu à peu au fil du temps.

Alors oui, je continue de penser que trouver quelqu'un peut aider ; il me semble plus facile, et plus stimulant, de me battre pour quelqu'un d'attachant, que pour moi-même. Et je ne serais pas repoussé par une personne elle-même en souffrance. Mais comprenons-nous bien, je ne parle pas d'une relation malsaine où chacun tire l'autre vers le bas, mais d'un lien vertueux où les deux se soutiennent. Je dis cela sans pour autant verser dans la caricature guimauve.
Amaz, Amuerie, ludoch aime ça
par Amuerie
Femme de 41 ans non vierge
#220124
Je pense que tu as réussi à traduire ce que bon nombre d’entre nous ressentons.
Ce trou béant qui ne demande qu’à être rempli d’amour, de complicité avec une personne qui nous comprend et nous prend pour ce que nous sommes.
Entendre les couples faire des projets alors que toi tu stagnes dans ta routine sans intérêt. Pas de projet de vacances, à part en famille.
Je ne parle pas des mariages, qui sont pour ma part un supplice à chaque fois. Voir des couples heureux et toi resté à ta place.
Et après on passe aux naissances. Je sais que pour moi, si je n’ai pas d’enfant j’ai raté ma vie.

Et chaque jour ou presque tu te demande pourquoi les autres et pas toi. Qu’est que t’as bien pu faire pour mériter ça. On a oubli de te mettre une petite etoile, les fées ne se sont pas penchées sur ton berceau....
Amaz aime ça
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