- 07 août 2019, 18:22
#223044
Bonjour à toutes et à tous,
Désolé je ne donnerai pas mon prénom pour l'instant, sinon j'ai 44 ans, j'habite dans le 79 et je bosse dans l'informatique.
Et oui je suis gémeaux, oups pardon non je suis vierge.
Bon ça va être dur de faire court désolé par avance pour le pavé.
Mes passions: des trucs de geek: jeux video, jdr, comics, sf, fantasy, mangas, nanars, la préhistoire, les Mythologies, regarder Arte en faisant du sport en salle (cardio, muscu, pilates) plein d'autres choses que j'oublie... Bon là vous vous dites: "M'étonne pas qu'il soit vierge" et vous avez raison mais ce n'est pas tout, en fait c'est pire que ça.
Commençons par le commencement (c'est beaucoup moins drôle, désolé): un peu avant mes 3 ans et jusqu'à mes 4 ans passés, j'ai subi des attouchements de mon grand-père, d'autres personnes dans la famille, dont ma mère, ont aussi été victimes mais je suis le seul parmi les garçons... Nous avons tous occulté ça pendant très longtemps mais cela a bien sûr eu un impact sur notre vie même de manière inconsciente. En 2011 ma tante a eu un "flash" et s'est souvenue, toutes les victimes ont plus ou moins vite "retrouvé la mémoire", ça m'a pris 6 mois pour le reconnaitre. Je suis une thérapie de puis avec un psy formidable et je suis presque "libéré" du fantôme du monstre (il est mort en 1990).
L'année dernière, j'ai perdu mon petit frère à l'age de 34 ans, c'était mon meilleur ami et nous étions très proches, ça été vraiment difficile.
En partie à cause de ça je n'ai jamais pu supporter le contact physique avec autrui et on peut dire que je suis mort du coté affectif. A cela, il faut ajouter que j'ai un handicap social sévère peut-être du à un trouble du spectre autistique ou un syndrome d'Asperger (léger), ce qui selon mon psy peut expliquer le fait que mon grand-père se soit attaqué à moi alors que ses victimes n'étaient que des filles.
Je n'ai jamais fait attention à mon look ni à mon physique, d'ailleurs je ne comprends rien à la séduction et ça ne m'intéresse pas, jusqu'en 2015 j'étais en surpoids, mais grâce au sport et une bonne hygiène de vie, je suis rentré dans le rang (avec le diabète pas le choix même si finalement je trouve que c'est un mal pour un bien).
Étant très renfermé sur moi je n'ai jamais eu de relations avec qui que ce soit et je n'en ai jamais ressenti l'envie jusqu'à il y a quelques mois. En effet l'attitude d'une collègue a commencé à changé l'été dernier, bien entendu, j'ai mis du temps à m'en apercevoir et si au début je voyais d'un œil mi-amusé mi-curieux, cela a commencé à m'agacer sérieusement d'autant que j'avais toujours trouvé cette personne antipathique.
J'ai donc très mal réagi et ne lui ai plus adressé la parole (même plus de bonjour ni au revoir) et je me suis persuadé que c'était quelqu'un de néfaste, méchante et méprisante afin de garder le beau rôle et ne pas accepter a peur et ma colère.
Colère parce que ayant changé physiquement je devenais fréquentable à ses yeux, ça je l'ai très mal pris.
2 autres collègues ont pris sa défense et m'ont ouvert les yeux et là ça été le début de la fin, je me suis mis à culpabiliser comme un malade, j'ai donc pris mon courage à 2 mains et présenté des excuses, ce qu'elle a accueilli avec beaucoup de compréhension, je n'en revenais pas, un drôle de sentiment, que je ne comprends toujours pas aujourd'hui et ne parviens pas à identifier, a commencé à naitre en moi.
J'en ai parlé à 2 amis et mon thérapeute qui ont pensé que j'étais tombé amoureux et m'ont conseillé de ne pas le garder pour moi. J'ai suivi leur conseil et envoyé un message très maladroit à ma collègue ce à quoi elle a répondu que de sobn coté ce n'étais pas réciproque, alléluia! J'ai vécu ça comme un immense soulagement,plus de culpabilité et le sentiment bizarre avait disparu, j'ai remercié la collègue et ne lui ai plus reparlé de ça. J'ai été en paix 2 semaines (elle étais en vacances) et à son retour elle continué son manège avec en plus de la colère rentrée et une tristesse infinie dans le regard et dans la vois quand on se saluait le matin. 1 mois plus tard je quittais l'entreprise, mais depuis je me sens toujours coupable vis à vis d'elle et cet autre sentiment est toujours à à me pourrir la vie.
J'aimerai redevenir celui que j'étais avant qui ne ressentais rien...
La vie de couple n'est pas faite pour moi, je l'ai toujours accepté et j'ai cherché d'autres voies pour m'épanouir mais là cela m’empêche de profiter de la vie comme avant.
Merci d'avoir lu et désolé pour la longueur et les fautes qui m'auraient échappé.
Désolé je ne donnerai pas mon prénom pour l'instant, sinon j'ai 44 ans, j'habite dans le 79 et je bosse dans l'informatique.
Et oui je suis gémeaux, oups pardon non je suis vierge.
Bon ça va être dur de faire court désolé par avance pour le pavé.
Mes passions: des trucs de geek: jeux video, jdr, comics, sf, fantasy, mangas, nanars, la préhistoire, les Mythologies, regarder Arte en faisant du sport en salle (cardio, muscu, pilates) plein d'autres choses que j'oublie... Bon là vous vous dites: "M'étonne pas qu'il soit vierge" et vous avez raison mais ce n'est pas tout, en fait c'est pire que ça.
Commençons par le commencement (c'est beaucoup moins drôle, désolé): un peu avant mes 3 ans et jusqu'à mes 4 ans passés, j'ai subi des attouchements de mon grand-père, d'autres personnes dans la famille, dont ma mère, ont aussi été victimes mais je suis le seul parmi les garçons... Nous avons tous occulté ça pendant très longtemps mais cela a bien sûr eu un impact sur notre vie même de manière inconsciente. En 2011 ma tante a eu un "flash" et s'est souvenue, toutes les victimes ont plus ou moins vite "retrouvé la mémoire", ça m'a pris 6 mois pour le reconnaitre. Je suis une thérapie de puis avec un psy formidable et je suis presque "libéré" du fantôme du monstre (il est mort en 1990).
L'année dernière, j'ai perdu mon petit frère à l'age de 34 ans, c'était mon meilleur ami et nous étions très proches, ça été vraiment difficile.
En partie à cause de ça je n'ai jamais pu supporter le contact physique avec autrui et on peut dire que je suis mort du coté affectif. A cela, il faut ajouter que j'ai un handicap social sévère peut-être du à un trouble du spectre autistique ou un syndrome d'Asperger (léger), ce qui selon mon psy peut expliquer le fait que mon grand-père se soit attaqué à moi alors que ses victimes n'étaient que des filles.
Je n'ai jamais fait attention à mon look ni à mon physique, d'ailleurs je ne comprends rien à la séduction et ça ne m'intéresse pas, jusqu'en 2015 j'étais en surpoids, mais grâce au sport et une bonne hygiène de vie, je suis rentré dans le rang (avec le diabète pas le choix même si finalement je trouve que c'est un mal pour un bien).
Étant très renfermé sur moi je n'ai jamais eu de relations avec qui que ce soit et je n'en ai jamais ressenti l'envie jusqu'à il y a quelques mois. En effet l'attitude d'une collègue a commencé à changé l'été dernier, bien entendu, j'ai mis du temps à m'en apercevoir et si au début je voyais d'un œil mi-amusé mi-curieux, cela a commencé à m'agacer sérieusement d'autant que j'avais toujours trouvé cette personne antipathique.
J'ai donc très mal réagi et ne lui ai plus adressé la parole (même plus de bonjour ni au revoir) et je me suis persuadé que c'était quelqu'un de néfaste, méchante et méprisante afin de garder le beau rôle et ne pas accepter a peur et ma colère.
Colère parce que ayant changé physiquement je devenais fréquentable à ses yeux, ça je l'ai très mal pris.
2 autres collègues ont pris sa défense et m'ont ouvert les yeux et là ça été le début de la fin, je me suis mis à culpabiliser comme un malade, j'ai donc pris mon courage à 2 mains et présenté des excuses, ce qu'elle a accueilli avec beaucoup de compréhension, je n'en revenais pas, un drôle de sentiment, que je ne comprends toujours pas aujourd'hui et ne parviens pas à identifier, a commencé à naitre en moi.
J'en ai parlé à 2 amis et mon thérapeute qui ont pensé que j'étais tombé amoureux et m'ont conseillé de ne pas le garder pour moi. J'ai suivi leur conseil et envoyé un message très maladroit à ma collègue ce à quoi elle a répondu que de sobn coté ce n'étais pas réciproque, alléluia! J'ai vécu ça comme un immense soulagement,plus de culpabilité et le sentiment bizarre avait disparu, j'ai remercié la collègue et ne lui ai plus reparlé de ça. J'ai été en paix 2 semaines (elle étais en vacances) et à son retour elle continué son manège avec en plus de la colère rentrée et une tristesse infinie dans le regard et dans la vois quand on se saluait le matin. 1 mois plus tard je quittais l'entreprise, mais depuis je me sens toujours coupable vis à vis d'elle et cet autre sentiment est toujours à à me pourrir la vie.
J'aimerai redevenir celui que j'étais avant qui ne ressentais rien...
La vie de couple n'est pas faite pour moi, je l'ai toujours accepté et j'ai cherché d'autres voies pour m'épanouir mais là cela m’empêche de profiter de la vie comme avant.
Merci d'avoir lu et désolé pour la longueur et les fautes qui m'auraient échappé.