Amuerie a écrit :Bonjour, Ça y est au bout de 4 mois de relation j’ai réussi à lui dire que c’était mon premier. Et il l’a bien pris. Ça l’a surpris car il ne l’a carrément pas vu venir celle là mais ça a répondu à bon nombre de ses interrogations.
Je lui ai dit que pour moi c’était une honte en ce qui me concerne mais il ne voyait pas pourquoi.
En tout cas ça m’enlève un sacré poids
Franchement, tu as eu beaucoup de chance qu'il réagisse comme ça. Tu a trouvé, je pense, une personne très compréhensive et ouverte d'esprit qui a su apprécier ta "différence".
Tu as eu aussi beaucoup de courage pour lui annoncer. Tu devais lui faire confiance ! Je crois que j'en avais parlé dans un autre topic, mais annoncer comme ça que l'on est VT à quelqu'un, c'est à double tranchant : ça passe ou ça casse. Heureusement de ton côté c'est passé. Mais dans la plupart des cas, ca casse. Il existe toujours cette pression de la société qui dit que si on l'a pas fait à tel âge, il y a anguille sous roche.
Après, il y a aussi une injustice selon le sexe. Pour une femme encore VT on va la prendre en pitié, ou bien, on va "bien la considérer" parce-qu'elle aura attendu de tomber sur le bon. Dans le cas où c'est un homme, là ça change totalement. On va le considérer comme un sous-homme, comme un looser qui n'a pas réussi ce que tout homme est "programmé" à faire : avoir une partenaire. C'est là que les stéréotypes apparaissent ("il doit être gay c'est sûr"). Et quand la vie, ou les autres, te rappellent ta condition (ce qui est mon cas) c'est encore plus dur. J'ai eu certaines personnes qui se sont interrogées sur ma vie sentimentale "désertique"
Amuerie a écrit :Dur dur de ne pas se poser 3600000 questions quand on est en couple. Quand on est VT la principale question qu’on se pose et « pourquoi moi? »
Amuerie a écrit :Oui pourquoi pas moi, mais à force des années la question s’inverse, pourquoi les autres et pas moi.
Comme je te comprends. A mon avis, ce doit être surement un problème de confiance en toi. J'en parlais justement aussi dans un autre topic. Lorsque notre estime de soi est basse, on est toujours en train de se poser des centaines de questions dans la tête. Et malgré mes séances avec la psychologue, je t'avoue que je continue aussi à me poser tout un tas de questions sur "ce qui cloche chez moi"
. Justement entre autres : "pourquoi ce qui marche avec les autres ne marche pas avec moi ?"
Et bizarrement, au moment où une personne s'intéresse à toi, tu te dis "mais pourquoi moi ?", "qu'est-ce que cette personne peut bien me trouver ?" . Aaaaahhhh, le cerveau. Il y a des fois où on aimerait tellement le mettre sur OFF
.