Lux a écrit : ↑19 sept. 2019, 19:34
Tyrus a écrit : ↑18 sept. 2019, 21:35
Lux a écrit : ↑18 sept. 2019, 19:42
Tiens, au passage, pour arrêter d'être VT il suffit de coucher avec quelqu'un : en voilà une solution, c'est simple non ?
Analogie stupide. Il y a des patchs pour sortir de la VT ? Va falloir songer à partager avec les membres ça en aiderait plus d'un.
C'est aussi stupide que de dire "il n'y a qu'à pas commencer l'alcool ou la cigarette", alors qu'on parle de substances addictives.
En quoi le fait qu'on évoque des substances addictives fait que de penser qu'il n'y a qu'à ne pas commencer à en consommer est stupide ?
Je ne vois pas en quoi le fait qu'une substance est addictive dédouane une personne la consommant de sa responsabilité d'avoir commencé à en consommer (en écrivant cela, je reconnais que certain⋅e⋅s n'ont pas eu la chance d'avoir reçu une éducation et n'ont pas un vécu leur permettant facilement d'avoir eu la possibilité de choisir). La plupart des gens évitent les produits addictifs pour éviter d'y devenir addicts. D'autres font le choix contraire.
Lux a écrit : ↑19 sept. 2019, 19:34
YX00 a écrit : ↑18 sept. 2019, 22:49
Tous les alcooliques ne sont pas à la rue, si c'est ce qui est sous-entendu. De plus, au jour d'aujourd'hui, il me semble que nous sommes tous (ou presque) informés, en France, que l'alcool est une drogue (ou à tout le moins un produit addictif, suivant son point de vue) nocive sur le long terme pour la santé. Nous pouvons donc choisir de ne pas boire d'alcool pour éviter les conséquences néfastes liées à sa consommation (à moins que consommer de l'alcool soit devenu une obligation…).
Je n'ai jamais sous-entendu ça (mais continuez à me prendre pour une idiote), seulement l'alcoolisme et la toxicomanie sont très répandus chez les personnes sans domicile fixe. Je montre simplement que ce sont des maladies (elles sont listées comme telles par les médecins) qui viennent aussi généralement chez des individus qui ont vécu des choses traumatisantes.
Je ne vous prends pas pour une idiote
, bien au contraire.
Lux a écrit : ↑19 sept. 2019, 19:34
Beaucoup de gens boivent de l'alcool, tout le monde n'est pas pour autant alcoolique : ignorer les causes psychologiques de l'alcoolisme, sous couvert de "tu n'avais qu'à choisir de ne pas boire", c'est à mon sens complètement stupide et injuste.
Je suis d'accord pour qu'on considère l'alcoolisme et la toxicomanie comme des maladies. Certes, beaucoup de gens boivent de l'alcool sans être alcoolique. Mais il n'en reste pas moins que l'alcool est addictif et que tout le monde (en tout cas, et sauf erreur de ma part, quasiment tout le monde) le sait. Donc, en consommer implique de prendre le risque de devenir alcoolique. Quand on n'a pas de problème dans sa vie, la maladie ne se déclare généralement pas. Mais, par exemple, quand on a un problème moral qui survient (une cause psychologique), on peut basculer dans l'alcoolisme. C'est facilité par l'habitude de la consommation en quantité raisonnable. Est-ce qu'autant de monde deviendrait alcoolique si la consommation d'alcool n'était pas aussi répandue ? Est-ce que tous ceux qui ont des problèmes psychologiques se mettent à consommer de l'héroïne (qui est très peu consommée car illégale) ? On rejoint là, il me semble, un phénomène de société (et vous êtes prompte à en dénoncer un autre : le sexisme, comme nous avons pu en discuter dans le sujet
Actualité les féministes) qu'est la consommation quasi-généralisée d'alcool (qui est légale). N'est-ce pas le cas ?
Lux a écrit : ↑19 sept. 2019, 19:34
YX00 a écrit : ↑18 sept. 2019, 22:49
Je m'inscris en faux. Comme je l'ai écrit avant, ce n'est pas la définition générale et unique.
Et pourtant c'est ainsi que l'envisage l'Etat quand il crée des impôts solidaires. Mais j'imagine que ça ne veut rien dire, les services publics accessibles à tous grâce à la solidarité nationale.
L'État peut-être. Mais ce n'est pas le cas de tous. Je suis d'accord que les services publics accessibles à la solidarité nationale existent. Ils sont une réalité et sont issus de la construction historique de notre société.
Lux a écrit : ↑19 sept. 2019, 19:34
YX00 a écrit : ↑18 sept. 2019, 22:49
Vraiment ? Certains n'iront pourtant pas, pour des qualités ou raisons morales, aux Restos du cœur.
Cette phrase n'a aucun sens.
Pourtant, des gens se refusent d'aller aux Restos du cœur (mais pas uniquement) par honte d'utiliser des dispositifs d'aide sociale, de peur de passer pour des moins que rien, des ratés, des profiteurs, de mauvais parents ou autre (rayez la mention inutile).
Lux a écrit : ↑19 sept. 2019, 19:34
Personne ne vérifie, quand tu viens chercher un repas aux restos du coeur, si tu es une personne gentille ou moralement acceptable. D'ailleurs, au départ, Coluche voulait même que personne n'ait à montrer une feuille d'imposition pour pouvoir récupérer à manger. Il me semble que depuis ça a changé, mais voilà l'exemple même de la solidarité dont je parlais : une solidarité indifférenciée.
Merci pour cette précision.
Lux a écrit : ↑19 sept. 2019, 19:34
YX00 a écrit : ↑18 sept. 2019, 22:49
Par ailleurs, choisir une cause pour pour faire preuve de solidarité, n'est-ce pas le contraire de l'universalité ? Pourquoi ne pas agir pour toutes les causes pour exercer une « vraie » solidarité vraiment universelle ? Je n'écris pas ça dans le but de polémiquer. Je cherche vraiment à avoir une réponse à cette dernière question.
Bien sûr que c'est dans le but de polémiquer.
Sur quoi s'appuie cette affirmation ? J'écris à nouveau que ce n'est pas le cas. J'ai hésité avant d'écrire ma phrase sur le fait de polémiquer. Malheureusement, je crois que cette précaution a été mal interprétée.
Lux a écrit : ↑19 sept. 2019, 19:34
Qui a le temps d'être bénévole dans 75 associations différentes pour agir pour toutes les causes possibles et imaginables ?
Personne, à mon avis. C'est bien pour cela qu'on ne peut pas faire preuve de solidarité universelle et indifférenciée. on doit en effet choisir des causes lorsqu'on veut agir de manière solidaire.