Bon pour répondre à la question d'Amaz, en fait j'ai du mal à "digérer" la dernière séance (merci M Eddy) de ma thérapie.
Cela a approfondi ce que j'expliquais précédemment: un gros problème de suradaptation, il faut que j'arrive à être moi-même et surtout à penser à m'occuper de moi et ne pas essayer de toujours penser aux autres. Ça c'est plutôt positif après, comment faire pour inverser une programmation mise en place depuis ma toute petite enfance par des années de maltraitance et de dénigrement par ma famille, que j'ai entretenu bien sur puisque j'étais persuadé qu'ils avaient raison, que je ne valait rien et que j'aurai toujours une dette même envers le pire des fumiers qui vaudra toujours mieux que moi.
J'ai toujours vécu avec peu de besoins finalement, du moment que je pouvais assouvir mes "intérêts restreints" et voir mes amis dans le cadre de ces passions, rien d'autre n'avait d'importance, même l'absence d'affection et la solitude ne me pesaient pas, j'estimais même que c'était ma plus grande force, que je ne serais jamais concerné par un chagrin d'amour puisque je ne peux pas éprouver ce sentiment. J'avoue que c'était très rassurant d'autant que j'avais assez de problèmes à régler comme ça (entre autre l'épuisement perpétuel du au TSA).
Donc j'ai bien compris sur le principe que j'ai ma valeur comme tout le monde, que "les autres" ne sont pas tous des prédateurs prêts à me sauter à la gorge, sauf que je veux bien avoir enfin de l'affection mais comment faire quand vous êtes incapable d'en donner.
Pour revenir à la rencontre que j'ai récemment faite, je n'ai fait qu'organiser les soirées ludiques avec elle parce que je n'arrive pas à la voir autrement que comme une amie, il y a un blocage, de plus la dernière soirée ne s'est peut-être pas bien passée de son coté, le courant ne semble pas être passé avec mes amis, d'après les dires de l'un d'eux, je pense qu'il a raison puisqu'elle a mis une distance depuis.
Bref j'ai l'impression d'être trop "handicapé" pour pouvoir un jour avoir une relation, je pense que mes oncles/tantes/cousins/cousines ont bien fait leur boulot et qu'ils ont brisé le peu d'affect dont j'aurais pu être capable. C'est déjà difficile de me faire des amis alors aller au delà. Ce qui est dur c'est que la solitude me pèse, que c'est nouveau et qu'il n'y a aucune chance pour qu'il y ait un remède à ça, la seule solution serait que j'arrive à ne plus y penser comme avant.