Lux a écrit :
Ben tout un tas de choses, je suis beaucoup plus détendue, à l'aise, je fais plus de blagues, je parle aux gens même que je ne connais pas... Même avec les hommes que je fréquente je le remarque, j'ai beau connaître certains depuis un moment, je n'arrive pas toujours à être complètement naturelle, sauf que j'ai bu.
Lux, c'est bien qui me semblait (sauf
quand tu as bu
... je te taquine). Tu es à l'aise socialement en tant normal mais plus timide, inhibée , sous pression en séduction quand tu es sobre où tu dois certainement beaucoup cogiter sur quoi dire et faire. Et du coup tu essayes d'altérer cet état en buvant un peu.
Bon déjà la timidité amoureuse concerne beaucoup de gens si ça peut te rassurer, même chez des personnes moins moins timides je pense. Pour autant tu as toujours bu à chacune de tes relations ?? Tu n'as connu aucune, mais absolument relation en te rapprochant de quelqu'un sans prendre de verre au préalable ?? C'est toujours l'autre qui a initié le rapprochement ?
Lux a écrit :
Je ne bois pas pour me sentir intégrée et faire comme les autres ; je bois pour ne plus me sentir comme une m*rde qui n'a rien d'intéressant à raconter, qui doit cacher sa nullité et sa médiocrité.
Pour le coup, vraiment, je n'ai jamais eu besoin de me forcer à boire : c'est plutôt toujours moi qui enclenche le truc pour me sentir plus à l'aise.
Je ne jette pas la pierre à ceux qui ont pu me dire que j'étais plus simple quand j'avais bu : c'est vrai. Même un type que je désire, que je connais depuis un moment, j'ai du mal à le laisser m'approcher alors même que j'ai envie de lui, que j'ai envie de rire, de parler avec lui. C'est difficile aussi à comprendre pour les autres parfois — d'autant que je suis évidemment incapable de parler de mes difficultés...
Nullité,médiocrité, se sentir comme une m.. et inintéressante en quoi ?? Parce que tu ne penses pas avoir une vie suffisamment riche ??
- Si tu parles bien de ça, tu dois déjà avoir de quoi faire échanger. Tu dois habiter seule dans une ville avec plein de bons plans pour sortir, tu as un job qui te plaît j'imagine, tu as un entourage avec qui tu t'entends bien (amis, collègues, famille) avec de potentielles rencontres, des activités et passe-temps (du sport, des arts, la vie associative et militante....). A côté de toi, j'en aurais moins à dire
- Si tu parles de tes compétences sociales, tu t'es déjà demandée comment tu agis dans d'autres circonstances où tu es à l'aise, ou en repensant à la première fois que tu as rencontré des collègues, des amis et des proches ?? Tout n'a pas forcément bien commencé avec eux non plus mais tu as bien gardé le contact ensuite. Perso je dois me trouver des petits "trucs" comme rebondir sur ce que dit l'autre avant de glisser un peu de ma vie perso, profiter des blancs ( = silences dans la conversation , pas de polémiques svp !
) pour boire ou manger, observer l'ambiance de décor.Des fois faut aussi accepter d'avoir des conversations banales, ou bien on peut rigoler pour pas grand chose. En tout cas les IRL m'ont bien fait comprendre ça, même si l'enjeu n'est pas le même que lors d'un date.
Après un dialogue doit se faire à deux, il faut aussi que l'autre parle un peu même si je peux apprécier quelques blancs dans la conversation. Je ne peux pas toujours tout faire tout seul dans un échange. C'est un peu ce que je "déplore" sur les SDR lors des rares débuts de conversation, quand l'autre te répond juste "ah ouais/ Ok/d'accord" sans trop rebondir sur ce que tu écris ou te poser des questions, alors que la personne se plaint elle-même sur son profil d'avoir des accroches ou conversations banales "Bonjour/Salut, ça va ?". Si l'autre derrière son écran (et même IRL ) ne fait pas d'effort ou ne donne pas du sien, ça commence mal. Je me considère pourtant moi-même comme timide pour dire tout ça mais curieusement, je préfèrerais être fixé lors d'un RDV IRL que de continuer à échanger derrière un écran. J'ai l'impression qu'on fait moins d'efforts derrière un écran.
katy81 a écrit :attention je ne fais la morale à personne et ne vous insulte pas de pochetron(ne), c'est juste une discussion sur les effets de l'alcool (ou autre)
c'est là où peut être est le danger (je dis bien peut être) car au final vous n'êtes pas vous-même, c'est ce qui est expliquer dans le reportage, que lorsque l'on ressent des effets assez "magique" on en redemande, on réclame cet état pour ressentir de nouveau les effets, et avoir cette impression que l'on est nous-même.
Ce que je trouve dommage ce n'est pas que vous devez boire pour être sympathique ou draguer, c'est que les autres vous le font ressentir aussi. En quelque sorte, finalement, ils ne vous apprécient pas ou moins lorsque vous êtes vraiment vous, sobre (sans alcool).
C'est ce que dit cet homme dans le fait que l'alcool est considéré comme une source de joie dans la société, ce qui peut être vrai dans certaines circonstances ou moment de la vie.
Je peux boire du vin ou un apéro mais ce n'est pas ça qui fera de moi une autre personne.
Oui, c'est tout à fait ça. On peut aussi bien boire un peu pour faire la fête quand on veut "s'éclater" que boire pour se sentir plus à l'aise socialement, et se désinhiber quand on est timide c'est ça qui rend l'alcool dangereux. Plus on recherche cet état d'euphorie/ de confiance en soi que procure la boisson dont on se sert un peu comme d'un "médicament", et plus on va en redemander par la suite, et plus car on risque de lentement glisser vers la dépendance (si on n'est pas vigilant) où on va consommer de plus en plus d'alcool à différentes occasions, et plus seulement à but festif ou se désinhiber.
Malheureusement ça se répercute sur la santé avec les effets que l'on connaît. Je ne ressens pas un changement radical de personnalité ou cet état d'euphorie (ou alors à peine) , mais les petits désagréments (la tête qui tourne, la vue qui se trouble, l'endormissement ) font que ça me dissuade vite de prendre un nouveau verre.
De plus, j'ai envie de rester lucide , maître de la situation (tous les buveurs ne sont pas mauvais mais certaines personnes mal intentionnées abusent de personnes ivres) en sachant ce que je fais (ne pas avoir la surprise de me retrouver par exemple sur des photos de FB en état d'ébriété) et ne pas être une charge pour les autres convives si je me "donnais en spectacle" en étant état de faiblesse. Enfin, depuis que j'ai un job plutôt sédentaire et à plus de 30 ans, je dois faire gaffe à ma posture et j'ai un peu peu "peur" (c'est pas non plus une obsession) des poignées d'amour et ce ce qu'on appelle familièrement un "ventre à bière".
opus41 a écrit :
et Genisa a raison. Il est préférable d'être apprécié sous son vrai visage. Celui de la sobriété. Ceux qui nous préférent alcoolisé(e) ne sont pas les bonnes personnes. C'est mon point de vue.
Genisa n'en penserait pas moins mais c'est Katy qui a écrit ça je crois. Je préfère aussi qu'on m'apprécie tel que je suis naturellement en étant sobre. Si on me voyait après quelques verres ça ne serait pas moi, pas à mon avantage, puis faudrait aussi surmonter la gueule de bois.
Ca serait plus simple s'il existait un remède contre la timidité ou l'anxiété sociable avec un effet immédiat et permanent, et qui ne soit pas dangereux.