Autre passage : l'auteure dit quelque chose d'intéressant... tout en se vautrant.
Exemple ici.
La question, ensuite, est de savoir si on a réellement envie de se retrousser les manches. Vu le succès du concept de misère sexuelle, on peut en douter. Pour les hommes, y compris ceux qui ne souffrent d’aucun manque, cet épouvantail est pratique : l’existence de la misère sexuelle permet de transformer le désir masculin en cause nationale de santé publique (en attendant le Téléthon). Elle garantit aussi, à grands coups de misérabilisme, la possibilité de se victimiser au moment de rendre des comptes.
La partie où elle cible que les mecs qui érigent leurs galères en martyrs contre les vilaines féminazis est plutôt juste.
Mais elle se rate en minimisant cette souffrance car elle reste dans sa position de féministe avec une répartie digne d'une conseillère Pôle Emploi : "tu n'as qu'à trouver mon garçon et tais-toi".
En cherchant, on trouve oui... mais on ne part pas avec la même position dans notre quête de l'amour.
Et c'est là que je suis déçu : homme, je ne critique pas les malheurs des femmes mais elle se permet de le faire à ma place alors qu'elle ne sera jamais un mec.
Une bonne raison de ne pas se déclarer féministe en tant qu'homme tout en comprenant certains concepts auxquels elles se battent.
Elle tombe dans le piège des ennemis du féminisme, parler à la place d'un autre. Elle oublie que des codes, différents et parfois similaires des femmes, certaines personnalités régissent et sont plus populaires sur le marché de la séduction... Ce qui fait que l'un aura des facilités et l'autre n'en aura pas dans ce domaine-ci... et j'oublie certainement d'autres facteurs. Tout un ensemble auquel son article ne mentionne jamais. Personnellement, je me sens frustré : j'ai la tête sur les épaules mais dire que je suis heureux de ma vie sentimentale et sexuelle serait mentir. Pointer du doigt quelqu'un qui se dit malheureux est insultant malgré un article visant ceux qui font porter leurs vides affectifs sur les femmes.
C'est trop facile de dire ça... mais cette même société reste individualiste et pense à son bonheur personnel avant tout (on rencontre une femme pour soi, pas pour son ami).
Les "laissés pour compte" devraient se taire, ce à quoi je ne suis pas du tout d'accord... tant qu'ils font la part des choses.
Tant que je vivrais, je chercherais (j'ai trouvé quelques fois) mais je ne suis pas dans le top-tiers : si j'ai 2 matchs sur le mois, je suis satisfait.
Auteure intelligente mais qui ne maîtrise pas son sujet envers les hommes et uniquement eux (les liens homme-femme sont plutôt pertinents).