Appel à témoins de journalistes pour des reportages ou documentaires.
par godfreyho
ans
#229032
Je suis plutôt d'accord avec l'auteur sur le tabou un peu idiot concernant la sexualité en solitaire, j'ai moins apprécié le coté condescendant voire méprisant sur "les miséreux", donc, si on est VT, célibataire, on est un pauvre type, un minable, un frustré, un violeur en puissance, ça remonte le moral, ça aide bien, (soupe saucisse) sympa... J'ai peut-être mal interprété mais c'est comme ça que je l'ai ressenti.
https://www.ina.fr/video/PUB3250592006
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par Lereveur
Homme de 43 ans non vierge
#229040
Mattia43 a écrit :Elle dit que la sexualité en solo vaut celle en couple pour se débarrasser de sa frustration sexuelle, mais pas pour se débarrasser de sa frustration affective.
Là encore, je suis d'accord qu'on peut distinguer le sexuel et l'affectif, mais pas pour dire que sexualité solo = sexualité en couple ; selon mon expérience, ce n'est clairement pas le même niveau de satisfaction, le solo ne bénéficiant pas de certaines sensations (vue, toucher, etc.) et ne produit pas de souvenirs intéressants, agréables à se remémorer.
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par Pasta
Homme de 37 ans non vierge
#229063
Le propos de l’article est juste que la misère sexuelle ne justifie pas le viol ni l’idée que les femmes doivent se mettre à disposition des hommes qui en sont victimes. Nous ne sommes pas visés à moins d’avoir violé ou de s’apprêter à le faire en utilisant cette excuse.
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par Blup
Homme de 37 ans vierge
#229510
Et ça marche ! Les damoiseaux en détresse suscitent une belle solidarité. Y compris du côté des femmes, qui démontrent leur adaptabilité et leur empathie, quitte à faire passer les souffrances imaginaires des « miséreux » avant leur propre bien-être (« je suis importunée, mais le pauvre, il ne va quand même pas se masturber »).
ça par contre je n'y crois pas une seconde. Si c'était aussi simple je ne serais plus puceau depuis longtemps.
par SnapBack
ans
#229512
Autre passage : l'auteure dit quelque chose d'intéressant... tout en se vautrant.
Exemple ici.
La question, ensuite, est de savoir si on a réellement envie de se retrousser les manches. Vu le succès du concept de misère sexuelle, on peut en douter. Pour les hommes, y compris ceux qui ne souffrent d’aucun manque, cet épouvantail est pratique : l’existence de la misère sexuelle permet de transformer le désir masculin en cause nationale de santé publique (en attendant le Téléthon). Elle garantit aussi, à grands coups de misérabilisme, la possibilité de se victimiser au moment de rendre des comptes.
La partie où elle cible que les mecs qui érigent leurs galères en martyrs contre les vilaines féminazis est plutôt juste.
Mais elle se rate en minimisant cette souffrance car elle reste dans sa position de féministe avec une répartie digne d'une conseillère Pôle Emploi : "tu n'as qu'à trouver mon garçon et tais-toi".

En cherchant, on trouve oui... mais on ne part pas avec la même position dans notre quête de l'amour.

Et c'est là que je suis déçu : homme, je ne critique pas les malheurs des femmes mais elle se permet de le faire à ma place alors qu'elle ne sera jamais un mec.
Une bonne raison de ne pas se déclarer féministe en tant qu'homme tout en comprenant certains concepts auxquels elles se battent.

Elle tombe dans le piège des ennemis du féminisme, parler à la place d'un autre. Elle oublie que des codes, différents et parfois similaires des femmes, certaines personnalités régissent et sont plus populaires sur le marché de la séduction... Ce qui fait que l'un aura des facilités et l'autre n'en aura pas dans ce domaine-ci... et j'oublie certainement d'autres facteurs. Tout un ensemble auquel son article ne mentionne jamais. Personnellement, je me sens frustré : j'ai la tête sur les épaules mais dire que je suis heureux de ma vie sentimentale et sexuelle serait mentir. Pointer du doigt quelqu'un qui se dit malheureux est insultant malgré un article visant ceux qui font porter leurs vides affectifs sur les femmes.

C'est trop facile de dire ça... mais cette même société reste individualiste et pense à son bonheur personnel avant tout (on rencontre une femme pour soi, pas pour son ami).
Les "laissés pour compte" devraient se taire, ce à quoi je ne suis pas du tout d'accord... tant qu'ils font la part des choses.

Tant que je vivrais, je chercherais (j'ai trouvé quelques fois) mais je ne suis pas dans le top-tiers : si j'ai 2 matchs sur le mois, je suis satisfait.

Auteure intelligente mais qui ne maîtrise pas son sujet envers les hommes et uniquement eux (les liens homme-femme sont plutôt pertinents).
par x00
Homme de 35 ans non vierge
#229658
Je n'ai jamais compris ce rapport de forme féministe contre vt. Car ça cela n'a rien avoir.

Ce genre de femme a une dent contre les hommes. Ça relève plus de la psy que du féminisme.
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par Lux
Femme de 38 ans non vierge
#230215
x00 a écrit : 12 janv. 2020, 16:09 Je n'ai jamais compris ce rapport de forme féministe contre vt. Car ça cela n'a rien avoir.

Ce genre de femme a une dent contre les hommes. Ça relève plus de la psy que du féminisme.
Il faut vraiment ne pas connaître Maïa Mazaurette pour oser prétendre ça...
Son texte n'est absolument pas anti-hommes : il rappelle simplement que, si on peut éprouver du désir et souffrir de ne pas pouvoir l'assouvir, il n'y a pas en revanche de "misère sexuelle" qui justifierait qu'on exige quelque chose des autres qui nous entourent pour remédier à ce mal.
Déjà, je rappelle qu'il y a dans la population des asexuels : si la misère sexuelle était une réalité intangible alors tout le monde l'éprouverait. Ce n'est pourtant pas le cas.
En revanche, il y a très clairement toute une construction sociale qui rappelle, constamment, que le désir masculin est quelque chose d'impérieux, qui doit absolument se réaliser sinon c'est la fin du monde.

Je rejoins Pasta : je ne comprends pas que cet article vous ait autant gênés, alors qu'il prend à parti les harceleurs/violeurs/clients de la prostitution (oups...) qui justifient leurs actes par la "misère sexuelle".
Si vous vous sentez concernés, c'est qu'il y a un truc qui cloche, ou un truc qu'on ne sait pas sur ce forum.
JaneDarc aime ça
par SnapBack
ans
#230222
Son texte ne me touche pas et bien que je suis d'accord avec Lux et Pasta sur le fait qu'il cible les Incels, elle ne prend pas en considération (dans cet article du moins) les difficultés propres aux hommes. Après, je prends ma "misère sexuelle" pour moi : je cherche des solutions... mais nous ne partons pas tous du même niveau

Un autre article (https://www.lemonde.fr/m-le-mag/article ... 00055.html) est cependant, pour moi, plus juste, il est antérieur à celui posté plus haut et correspond à une réalité que je vis.

Sentiment d’injustice.

Ce sentiment d’injustice est d’autant plus problématique que le désir masculin reste, encore aujourd’hui, perçu comme le plus pressant et le plus fréquent. Ainsi, 32 % des Anglais (27 % des hommes, 37 % des femmes) pensent que les hommes ont des besoins supérieurs (End Violence Against Women Coalition, août 2019, étude menée sur 3 922 adultes). Cette perception s’appuie, entre autres, sur du Darwin extra-light : les hommes seraient programmés pour disséminer leur semence en couchant avec le maximum de femmes, lesquelles seraient fondamentalement monogames (manque de chance, une toute récente étude germano-américaine montre qu’en termes de survie de l’espèce, la multiplication des partenaires bénéficie plus aux femmes qu’aux hommes – sans qu’on sache encore pourquoi).
Les femmes, sélectives jusqu’à l’absurde ?

Est-il exact que les femmes sont sélectives jusqu’à l’absurde ? Sur Tinder, les hommes acceptent 46 % des profils, les femmes seulement 14 %. Sur OkCupid, les hommes entament 80 % des conversations, mais s’adressent essentiellement aux (très) jeunes femmes. Les plus beaux obtiennent plus de réponses… mais ce sont aussi ceux qui envoient le plus de messages. Les hommes, comme les femmes, cherchent des partenaires plus attractifs qu’eux-mêmes ne le sont.

Les données sont nombreuses, fluctuantes, parfois contradictoires. Téléportons-nous donc du côté des résultats concrets : pour peu qu’on s’en tienne au monde hétérosexuel, il est contre-productif d’opposer les prérogatives des hommes ou des femmes, parce qu’à la fin, ils couchent ensemble (se marient, font des enfants, vivent heureux avec leur labrador). Personne ne gagne ou ne perd. Sauf à considérer que les femmes n’aiment pas le sexe.

De toute façon, si le différentiel existe dans le monde de la séduction, ce n’est pas en menaçant les femmes d’une guerre civile que ça va s’arranger (au contraire). Inutile aussi de les supplier de « redistribuer » de la sexualité, comme si l’accès au corps des autres était un dû.
On sort de la virginité mais il est sous-entendu (du moins sur Internet) qu'on n'a pas tous et toutes les mêmes chances.
Ça apporte forcément de la déception (mais j'ai la dent dure... j'abandonne jamais).
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par VACN
Homme de 30 ans non vierge
#230223
Ce sentiment d’injustice est d’autant plus problématique que le désir masculin reste, encore aujourd’hui, perçu comme le plus pressant et le plus fréquent.
Il est aussi perçu comme bestial, agressif, basé sur la domination. Il est souvent accueilli (et rejeté) avec dégoût. Ça a aussi son importance.

Les hommes, comme les femmes, cherchent des partenaires plus attractifs qu’eux-mêmes ne le sont.
L'attractivité est subjective. Malgré le fait qu'il y a des tendances dans les préférences, les gens ne sont pas attirants ou repoussants dans l'absolu.

Inutile aussi de les supplier [les femmes] de « redistribuer » de la sexualité, comme si l’accès au corps des autres était un dû.
Beaucoup d'incels le formulent comme ça. C'est malsain. Cependant, sans cautionner les idées, les paroles ou les actes, on peut comprendre d'où ils viennent, ou au moins réfléchir à ce qu'on peut y faire.

J'ose espérer que, si les femmes sont aussi exigeantes sur les sites de rencontres que le dit l'article, elles ne le sont pas autant en vrai. Parce que si c'est le cas, il y a peut-être matière à se poser des questions au niveau sociétal. Il ne s'agirait pas d'obliger qui que ce soit à "redistribuer de la sexualité", mais de trouver un moyen de corriger une situation pas franchement optimale.
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