Au moyen âge la mélancolie s’apparentait je cite :
Elle provient d'une activité cérébrale trop intense et tournant à vide, faute d'exutoireHippocrate me semblait également avoir une vision paradoxalement plutôt positive de la mélancolie par rapport à ce que l'on dit d'elle de nos jours.
De nos jours, on réduit la mélancolie à un état dépressif. Or, dans la pensée antique (Hippocrate par exemple), la mélancolie avait une autre signification que celle proposée en particulier par la psychanalyse. En effet, elle était considérée comme une source de génie et de folie qui provoquerait une tristesse et non pas réduite comme dans nos sociétés actuelles à une simple pathologie, une tristesse ou encore à un dégoût de la vie.
La mélancolie dans le sens antique permettait de vivre le deuil, se dépasser ou encore de trouver un sens à la vie, en d'autres termes, c'est un passage en temps de crise (qui n'aboutit pas toujours à un résultat négatif).
Jean Starobinski et Wolf Lepenies ont dit que la mélancolie était une forme de « mise à distance » de la conscience face au « désenchantement » du monde.