- 29 sept. 2020, 23:11
#235133
Bonjour à tous,
Après des mois à « traîner » sur ce forum, je me décide enfin à me présenter. « Athanagor », homme de bientôt trente ans, et, comme bon nombre d’entre vous, toujours… vierge.
Et si l’on se fie aux critères d’autres communautés moins bienveillantes (surtout en ligne) je suis en bonne voie pour être non seulement un « mage noir » (c’est-à-dire toujours vierge à 30 ans) mais aussi :
- aucune relation sexuelle de quelconque type
- aucune relation amoureuse
- aucun baiser
- aucun rendez-vous amoureux.
Bref je serais une « perle rare », un « full puceau niveau 5 » (ayant rempli chacune des conditions ci-dessus) un « champion du monde » car d’après ceux-ci, même la plupart des « puceaux » seraient allés « plus loin » que moi… et c’est ça qui m’attriste. Depuis l’enfance, j’ai été solitaire et je me suis senti « anormal » par rapport au reste du monde, mais ces dernières années c’est le fait de voir même des « anormaux » avoir des relations amoureuses / sexuelles entre eux (avec plus ou moins de réussite) qui me renvoie à ma propre solitude. Pourtant, du désir j’en ai.
La société semble me demander « mais comment as-tu fait ? » et moi je réponds « mais comment j’aurais pu faire autrement ? » Je pense que ma situation actuelle est le fruit à la fois de facteurs dépendants et indépendants de ma volonté. En plus de « circonstances atténuantes » (vous verrez plus bas) et de maladresses de ma part, je dirais que je me suis refusé à faire certaines concessions.
Il faut dire que ma vie a été particulière, tellement en fait, que je vais élaguer certains détails… par paranoïa qu’on m’identifie à travers mes posts. C’est bête mais je suis comme ça.
Commençons… comme beaucoup ici je m’apprête à écrire un pavé :-P
Déjà, enfant je n’étais « pas comme les autres ». On m’a fait passer un test de QI qui a révélé que j’étais « surdoué »… c’est ce qui a profondément impacté ma vie.
A partir de ce moment-là, j’ai passé toute ma scolarité avec des années d'avance et à l’écart des autres élèves, plus âgés que moi. Je n’avais pas d’amis, je n’étais jamais invité aux sorties et anniversaires, et je subissais fréquemment du harcèlement scolaire, traînant une image « d’intello » « binoclard » « premier de la classe ». Même quand on m’a fait côtoyer d’autres « surdoués », le mal « était fait » si on peut dire, je n’avais pas développé de sociabilisation...
Au vu de mon comportement quand j’étais jeune, moi-même et plusieurs membres de ma famille pensent que je suis également atteint d’autisme Asperger. Je n’ai jamais pris les démarches nécessaires pour me faire diagnostiquer et je ne suis pas certain de ce que ça peut m’apporter…
Voilà pourquoi je me demande parfois si les choses auraient vraiment été différentes si je n’avais pas sauté de classe… ? J’ai croisé des gens qui malgré une scolarité « normale » ont quand même souffert de la solitude… Enfin… on ne revient pas en arrière.
J’ai passé ensuite mon bac, à un jeune âge, et poursuivi sur des études scientifiques, avec naturellement quasiment que des camarades masculins. Avec la puberté, la réalisation de ma solitude et un certain décrochage niveau études, je dirais que c’est là que j’ai commencé à avoir un sentiment de dépression. A force de m’accrocher j’ai pu arriver au bout, mais je pense que ça a laissé des traces au niveau psychologique. J’ai passé beaucoup, beaucoup trop de temps sur les écrans, comme un exutoire, et ai fini par cultiver une image de « geek » répugnant et asocial qui passait son temps libre sur Internet, bien avant que les gens commencent à coller leur nez sur le portable. Paradoxalement, c’est là que je me suis fait des amis, par le biais de forums. Là où certains y nouent leur premières relations amoureuses, j'y ai eu mes premières déceptions... !
En continuant mes études dans une branche masculine à l’extrême, j’ai finalement trouvé un groupe de « geeks chelous» comme moi. Les « exclus parmi les exclus » comme disait l’un d’entre eux. C’était pas toujours très sain mais pour une fois j’avais l’impression d’avoir des relations sociales…
J’ai fait par la suite une nouvelle sorte de dépression. Je pense qu’il s’agit d’une combinaison de plusieurs facteurs : d’abord une agression que j’ai subie, puis aussi une perte d’intérêt dans mes études, une peur vis-à-vis de l’avenir, et je pense aussi que c’est là que le fait de n’avoir jamais eu de relation amoureuse / sexuelle passé la vingtaine a commencé à me travailler.
Toutefois, c’est vers la fin des mes études que j’ai commencé à fréquenter des étudiants plus « sociables », moi qui avait adopté une attitude solitaire et misanthrope, j’avais l’impression de voir la lumière au bout du tunnel, de trouver des gens qui m’acceptaient tel que je suis. Hélas ce fut de courte durée…
❧
Il me semble au vu de posts d'autres membres, qu'il y a une limite de caractères...? Je n'ai pas testé, mais mon post est déjà bien long. Je décide de découper ma "biographie" en plusieurs parties, telle une série... Alors la suite sera pour la prochaine fois.
Après des mois à « traîner » sur ce forum, je me décide enfin à me présenter. « Athanagor », homme de bientôt trente ans, et, comme bon nombre d’entre vous, toujours… vierge.
Et si l’on se fie aux critères d’autres communautés moins bienveillantes (surtout en ligne) je suis en bonne voie pour être non seulement un « mage noir » (c’est-à-dire toujours vierge à 30 ans) mais aussi :
- aucune relation sexuelle de quelconque type
- aucune relation amoureuse
- aucun baiser
- aucun rendez-vous amoureux.
Bref je serais une « perle rare », un « full puceau niveau 5 » (ayant rempli chacune des conditions ci-dessus) un « champion du monde » car d’après ceux-ci, même la plupart des « puceaux » seraient allés « plus loin » que moi… et c’est ça qui m’attriste. Depuis l’enfance, j’ai été solitaire et je me suis senti « anormal » par rapport au reste du monde, mais ces dernières années c’est le fait de voir même des « anormaux » avoir des relations amoureuses / sexuelles entre eux (avec plus ou moins de réussite) qui me renvoie à ma propre solitude. Pourtant, du désir j’en ai.
La société semble me demander « mais comment as-tu fait ? » et moi je réponds « mais comment j’aurais pu faire autrement ? » Je pense que ma situation actuelle est le fruit à la fois de facteurs dépendants et indépendants de ma volonté. En plus de « circonstances atténuantes » (vous verrez plus bas) et de maladresses de ma part, je dirais que je me suis refusé à faire certaines concessions.
Il faut dire que ma vie a été particulière, tellement en fait, que je vais élaguer certains détails… par paranoïa qu’on m’identifie à travers mes posts. C’est bête mais je suis comme ça.
Commençons… comme beaucoup ici je m’apprête à écrire un pavé :-P
Déjà, enfant je n’étais « pas comme les autres ». On m’a fait passer un test de QI qui a révélé que j’étais « surdoué »… c’est ce qui a profondément impacté ma vie.
A partir de ce moment-là, j’ai passé toute ma scolarité avec des années d'avance et à l’écart des autres élèves, plus âgés que moi. Je n’avais pas d’amis, je n’étais jamais invité aux sorties et anniversaires, et je subissais fréquemment du harcèlement scolaire, traînant une image « d’intello » « binoclard » « premier de la classe ». Même quand on m’a fait côtoyer d’autres « surdoués », le mal « était fait » si on peut dire, je n’avais pas développé de sociabilisation...
Au vu de mon comportement quand j’étais jeune, moi-même et plusieurs membres de ma famille pensent que je suis également atteint d’autisme Asperger. Je n’ai jamais pris les démarches nécessaires pour me faire diagnostiquer et je ne suis pas certain de ce que ça peut m’apporter…
Voilà pourquoi je me demande parfois si les choses auraient vraiment été différentes si je n’avais pas sauté de classe… ? J’ai croisé des gens qui malgré une scolarité « normale » ont quand même souffert de la solitude… Enfin… on ne revient pas en arrière.
J’ai passé ensuite mon bac, à un jeune âge, et poursuivi sur des études scientifiques, avec naturellement quasiment que des camarades masculins. Avec la puberté, la réalisation de ma solitude et un certain décrochage niveau études, je dirais que c’est là que j’ai commencé à avoir un sentiment de dépression. A force de m’accrocher j’ai pu arriver au bout, mais je pense que ça a laissé des traces au niveau psychologique. J’ai passé beaucoup, beaucoup trop de temps sur les écrans, comme un exutoire, et ai fini par cultiver une image de « geek » répugnant et asocial qui passait son temps libre sur Internet, bien avant que les gens commencent à coller leur nez sur le portable. Paradoxalement, c’est là que je me suis fait des amis, par le biais de forums. Là où certains y nouent leur premières relations amoureuses, j'y ai eu mes premières déceptions... !
En continuant mes études dans une branche masculine à l’extrême, j’ai finalement trouvé un groupe de « geeks chelous» comme moi. Les « exclus parmi les exclus » comme disait l’un d’entre eux. C’était pas toujours très sain mais pour une fois j’avais l’impression d’avoir des relations sociales…
J’ai fait par la suite une nouvelle sorte de dépression. Je pense qu’il s’agit d’une combinaison de plusieurs facteurs : d’abord une agression que j’ai subie, puis aussi une perte d’intérêt dans mes études, une peur vis-à-vis de l’avenir, et je pense aussi que c’est là que le fait de n’avoir jamais eu de relation amoureuse / sexuelle passé la vingtaine a commencé à me travailler.
Toutefois, c’est vers la fin des mes études que j’ai commencé à fréquenter des étudiants plus « sociables », moi qui avait adopté une attitude solitaire et misanthrope, j’avais l’impression de voir la lumière au bout du tunnel, de trouver des gens qui m’acceptaient tel que je suis. Hélas ce fut de courte durée…
❧
Il me semble au vu de posts d'autres membres, qu'il y a une limite de caractères...? Je n'ai pas testé, mais mon post est déjà bien long. Je décide de découper ma "biographie" en plusieurs parties, telle une série... Alors la suite sera pour la prochaine fois.