- 24 juin 2021, 10:29
#238591
Bonjour.
J'ai fais la plus grosse bêtise de ma vie. Et je ne sais même pas comment l'aborder.
Je sais ce que j'ai fais. Je sais comment l'expliquer. Je ne sais pas juste comment en parler avec la principale intéresser.
J'ai des sentiments pour ma meilleure amie... ou simplement l'amie la plus proche... parfois je me demande même "la seule amie ?" Elle a un compagnon et deux enfants. Elle est avec lui depuis qu'on s'est rencontré. Ca va faire 11 ans. Il n'a jamais été question que je m’immisce dans leur couple ou que je tente quoique ce soit. Je n'en lui ai jamais rien dit évidemment. Et je tentais, sincèrement, de sortir avec d'autres filles, qu'elle connaissait parfois. Mais je suis nul. Et à bientôt 33 ans je ne suis jamais sorti avec personne. Je n'ai même jamais embrassé (en plus d'être sur ce forum pour une raison évidente). Elle le sait.
Mes sentiments pour elle n'ont jamais été linéaires. Ils allaient et venaient en fonction de la possibilité de trouver quelqu'un. Après un raté, une déception, je me retournais vers elle.
Avant hier les choses ont débordé. Ca menaçait depuis un moment déjà. Je ne comprends pas les relations et les gens, la manière dont ils gèrent leurs désirs et leurs sentiments. Je suis terrorisé par le sexe et c'est pas vraiment un sujet de conversation pour moi. J'ai connu des personnes qui étaient "polyamoureux" ou autre... bref, dans des mécaniques de couples qui me sont inconnus (le couple tout court étant inconnu pour moi). Et je militais - elle aussi - jusqu'à il y a quelques mois dans un parti d'extrême gauche où les mœurs sont plutôt ouvertes.
En vrai, j'ai toujours eu du mal à comprendre comment elle envisageait ces choses là. Sur la base d'une conversation qu'on avait à propos d'un de ses amis qui avait récemment rompu à cause d'une histoire d'amant qui avait pourtant été accepté, je lui demandais si elle et son compagnon en avait. De son côté je comprenais que non, parce qu'elle n'avait pas ressentis de besoin ou de désir qui nécessitait, qu'elle ne voulait pas que ça impacte son couple, mais qu'en même temps qu'ils en avaient parlé et qu'ils s'entendaient que ça pouvait arriver. Mais qu'ils n'en parleraient pas.
C'est une fille qui fait de temps à autre, une nuit blanche à s'amuser avec des potes. Pour ma part, je ne vais jamais dans les fêtes. En fin de journée, lundi, je lui écrivais sur WhatsApp si elle avait trouvé un truc à faire pour la fête de la musique (elle travaille dans ce milieu). Je n'ai eu la réponse que le lendemain en fin de matinée : elle avait passé la nuit jusqu'à 5h avec des copains. Sans me détailler.
Et en fin de journée... j'ai posé la pire des questions que je ne lui ai jamais posé : si il lui arrivait de flirter (ou plus) avec d'autres personnes ?
Elle m'a simplement répondu que c'était trop intrusif comme question. Et qu'elle posait une limite (qu'elle n'y répondrait pas).
L'égoïsme, la jalousie, le désespoir... mes motifs de cette question stupide. Ca fait des années que je n'arrive plus à imaginer être en couple avec quelqu'un. Et quelque soit la nature ou la profondeur de mes sentiments (que je suis incapable d'évaluer) je n'imagine pas plus avec elle. Je n'ai que mon attachement et un désir d'elle. Et le désir, chez moi, ça se manifeste très peu. Je veux dire : je peux tenter de sortir avec une fille sans rien imaginer du tout.
J'ai posé cette question dans l'idée presque de mendier un peu d'affection. Si elle répondait non, ça signifiait qu'il n'y avait pas de voie en dehors de son compagnon (que j'apprécie par ailleurs - et encore une fois je ne m'immisce pas dans leur couple). Si elle répondait oui... alors j'aurais pu mendier qu'elle me montre comment on embrasse, ou un truc comme ça...
Et je me trahissais moi-même, rompant une promesse intime de ne jamais ternir notre amitié avec mes fadaises pseudo-amoureuse, de puceau désespéré et cie. J'ai honte de ce moment de faiblesse, d'oublie, de désespoir... et de jalousie si il s'avérait que d'autres que moi bénéficiaient de quelque chose du genre...
Et j'étais dingue. C'est la personne qui me connait le mieux, tant mes travers que mes qualités. Se faire rejeter par une fille de qui on essaye de se rapprocher depuis quelques semaines, on digère. Mais par la personne la plus proche, c'est une autre dimension. Et si elle répondait que ça lui arrivait, j'étais près à ça. A mettre ma personne en danger. Subir les pires souffrances... Se faire rejeter par la personne qui nous a le plus accepté durant toutes ces années...
Je me suis immédiatement excusé. Que j'avais hésité. Qu'il y avait des conneries dans ma tête. Que j'étais agité. Que je me détestais.
Elle m'a répondu que je n'avais pas à me détester, mais qu'il lui semblait qu'elle avait trop de poids dans mon existence et que je devais ré-équilibrer.
J'étais submergé psychologiquement et émotionnellement par plein de truc, je m'effondrais. J'ai envoyé "Il y a un non dit entre nous". Après quoi j'étais prostré au fond de mon siège, les larmes coulantes. 3 minutes. L'application m'indique qu'elle écrit. Et je dégaine plus vite pour ajouter que je suis désolé, que ça ne va pas aujourd'hui, que je suis très fatigué, pas beaucoup dormi, du mal à manger et que les deux dernières semaines ont été difficiles (ma tante étant décédée deux semaines auparavant + des heures supp' et des moments difficiles au boulot ; elle est au courant pour ma tante, pas pour le reste) que je divagais...
Elle m'a répondu qu'il fallait que je distingue les choses qui la regardent et celles qui ne l'a regardent pas. Elle semblait s'attendre à ce qu'on est une grosse discussion, que je dise des choses. Elle me signalait qu'elle était en AG. Et puis d'écrire qu'elle se demande dans quelle mesure la place qu'elle a dans ma vie ne m'empêche pas d'avancer.
Je n'ai pas répondu. Je suis resté allongé sur mon lit toute la soirée. Je n'ai pas dîner. Je me suis forcé à aller prendre une douche avant de dormir. 3h après son dernier message, je lui écrivais que je voulais effacer cette journée. Elle m'a répondu tout de suite - entouré de deux smiley souriants - que la nuit portait conseil et que je devais me reposer.
Hier, en fin de journée, je lui ai écris pour lui dire que je n'étais pas certain de ce qu'elle avait compris de notre échange et que j'avais moi-même peut-être cru en transmettre beaucoup plus que je ne le faisais tellement j'étais en mauvais état, seul, chez moi. Et qu'étant donné que je me devais d'être le plus honnête avec elle, je lui laissais poser toutes les questions qu'elle souhaitait. Cependant, jusqu'à cette heure là, je n'ai rien reçu (bien qu'elle l'ait lu).
J'ai fais la plus grosse bêtise de ma vie. Et je ne sais même pas comment l'aborder.
Je sais ce que j'ai fais. Je sais comment l'expliquer. Je ne sais pas juste comment en parler avec la principale intéresser.
J'ai des sentiments pour ma meilleure amie... ou simplement l'amie la plus proche... parfois je me demande même "la seule amie ?" Elle a un compagnon et deux enfants. Elle est avec lui depuis qu'on s'est rencontré. Ca va faire 11 ans. Il n'a jamais été question que je m’immisce dans leur couple ou que je tente quoique ce soit. Je n'en lui ai jamais rien dit évidemment. Et je tentais, sincèrement, de sortir avec d'autres filles, qu'elle connaissait parfois. Mais je suis nul. Et à bientôt 33 ans je ne suis jamais sorti avec personne. Je n'ai même jamais embrassé (en plus d'être sur ce forum pour une raison évidente). Elle le sait.
Mes sentiments pour elle n'ont jamais été linéaires. Ils allaient et venaient en fonction de la possibilité de trouver quelqu'un. Après un raté, une déception, je me retournais vers elle.
Avant hier les choses ont débordé. Ca menaçait depuis un moment déjà. Je ne comprends pas les relations et les gens, la manière dont ils gèrent leurs désirs et leurs sentiments. Je suis terrorisé par le sexe et c'est pas vraiment un sujet de conversation pour moi. J'ai connu des personnes qui étaient "polyamoureux" ou autre... bref, dans des mécaniques de couples qui me sont inconnus (le couple tout court étant inconnu pour moi). Et je militais - elle aussi - jusqu'à il y a quelques mois dans un parti d'extrême gauche où les mœurs sont plutôt ouvertes.
En vrai, j'ai toujours eu du mal à comprendre comment elle envisageait ces choses là. Sur la base d'une conversation qu'on avait à propos d'un de ses amis qui avait récemment rompu à cause d'une histoire d'amant qui avait pourtant été accepté, je lui demandais si elle et son compagnon en avait. De son côté je comprenais que non, parce qu'elle n'avait pas ressentis de besoin ou de désir qui nécessitait, qu'elle ne voulait pas que ça impacte son couple, mais qu'en même temps qu'ils en avaient parlé et qu'ils s'entendaient que ça pouvait arriver. Mais qu'ils n'en parleraient pas.
C'est une fille qui fait de temps à autre, une nuit blanche à s'amuser avec des potes. Pour ma part, je ne vais jamais dans les fêtes. En fin de journée, lundi, je lui écrivais sur WhatsApp si elle avait trouvé un truc à faire pour la fête de la musique (elle travaille dans ce milieu). Je n'ai eu la réponse que le lendemain en fin de matinée : elle avait passé la nuit jusqu'à 5h avec des copains. Sans me détailler.
Et en fin de journée... j'ai posé la pire des questions que je ne lui ai jamais posé : si il lui arrivait de flirter (ou plus) avec d'autres personnes ?
Elle m'a simplement répondu que c'était trop intrusif comme question. Et qu'elle posait une limite (qu'elle n'y répondrait pas).
L'égoïsme, la jalousie, le désespoir... mes motifs de cette question stupide. Ca fait des années que je n'arrive plus à imaginer être en couple avec quelqu'un. Et quelque soit la nature ou la profondeur de mes sentiments (que je suis incapable d'évaluer) je n'imagine pas plus avec elle. Je n'ai que mon attachement et un désir d'elle. Et le désir, chez moi, ça se manifeste très peu. Je veux dire : je peux tenter de sortir avec une fille sans rien imaginer du tout.
J'ai posé cette question dans l'idée presque de mendier un peu d'affection. Si elle répondait non, ça signifiait qu'il n'y avait pas de voie en dehors de son compagnon (que j'apprécie par ailleurs - et encore une fois je ne m'immisce pas dans leur couple). Si elle répondait oui... alors j'aurais pu mendier qu'elle me montre comment on embrasse, ou un truc comme ça...
Et je me trahissais moi-même, rompant une promesse intime de ne jamais ternir notre amitié avec mes fadaises pseudo-amoureuse, de puceau désespéré et cie. J'ai honte de ce moment de faiblesse, d'oublie, de désespoir... et de jalousie si il s'avérait que d'autres que moi bénéficiaient de quelque chose du genre...
Et j'étais dingue. C'est la personne qui me connait le mieux, tant mes travers que mes qualités. Se faire rejeter par une fille de qui on essaye de se rapprocher depuis quelques semaines, on digère. Mais par la personne la plus proche, c'est une autre dimension. Et si elle répondait que ça lui arrivait, j'étais près à ça. A mettre ma personne en danger. Subir les pires souffrances... Se faire rejeter par la personne qui nous a le plus accepté durant toutes ces années...
Je me suis immédiatement excusé. Que j'avais hésité. Qu'il y avait des conneries dans ma tête. Que j'étais agité. Que je me détestais.
Elle m'a répondu que je n'avais pas à me détester, mais qu'il lui semblait qu'elle avait trop de poids dans mon existence et que je devais ré-équilibrer.
J'étais submergé psychologiquement et émotionnellement par plein de truc, je m'effondrais. J'ai envoyé "Il y a un non dit entre nous". Après quoi j'étais prostré au fond de mon siège, les larmes coulantes. 3 minutes. L'application m'indique qu'elle écrit. Et je dégaine plus vite pour ajouter que je suis désolé, que ça ne va pas aujourd'hui, que je suis très fatigué, pas beaucoup dormi, du mal à manger et que les deux dernières semaines ont été difficiles (ma tante étant décédée deux semaines auparavant + des heures supp' et des moments difficiles au boulot ; elle est au courant pour ma tante, pas pour le reste) que je divagais...
Elle m'a répondu qu'il fallait que je distingue les choses qui la regardent et celles qui ne l'a regardent pas. Elle semblait s'attendre à ce qu'on est une grosse discussion, que je dise des choses. Elle me signalait qu'elle était en AG. Et puis d'écrire qu'elle se demande dans quelle mesure la place qu'elle a dans ma vie ne m'empêche pas d'avancer.
Je n'ai pas répondu. Je suis resté allongé sur mon lit toute la soirée. Je n'ai pas dîner. Je me suis forcé à aller prendre une douche avant de dormir. 3h après son dernier message, je lui écrivais que je voulais effacer cette journée. Elle m'a répondu tout de suite - entouré de deux smiley souriants - que la nuit portait conseil et que je devais me reposer.
Hier, en fin de journée, je lui ai écris pour lui dire que je n'étais pas certain de ce qu'elle avait compris de notre échange et que j'avais moi-même peut-être cru en transmettre beaucoup plus que je ne le faisais tellement j'étais en mauvais état, seul, chez moi. Et qu'étant donné que je me devais d'être le plus honnête avec elle, je lui laissais poser toutes les questions qu'elle souhaitait. Cependant, jusqu'à cette heure là, je n'ai rien reçu (bien qu'elle l'ait lu).