[salambo]

Je remonte un peu ce sujet.
J'y penses de moins en moins mais de temps en temps je me surprends à regarder des articles sur le début de la sexualité, comme si une partie de moi était encore et toujours bloquée vers mes 18 ans.
Cela n'impacte pas mon quotidien, mais je me demande si c'est normal. Je sais que je n'ai pas fait complètement le deuil de ma jeunesse fantasmée, mais bon j'aimerais bien y arriver un jour

[Tyrus]

Hello

De mon côté j'ai toujours cette impression d'avoir gâché ma jeunesse et d'être passé à côté de quelque chose.

Pour autant je n'essaie pas de rattraper et c'est finalement peu de chose comparé au poid de la VT que je devais supporter.

Donc oui je pense que ce sentiment est normal et qu'avec le temps il devrait s'atténuer.

[deadwood]

Pour moi un fine pas de gros changements, la VT n'ayant jamais été le fond du problème mais plutôt un symptôme.
Cela dit le fait d'avoir été accepté et apprécié à un moment donné a pu alléger un peu mon mal être en me donnant de l'espoir et créer un cercle vertueux qui s'il n'a duré qu'un temps, m'a sûrement permi d'évoluer dans le bon sens en ce qui concerne mon rapport à l'autre, et par la même aidé à bien atténuer ma tendance à l'anxiété sociale.
Du coup est ce que je me sent "toujours VT" non, est ce que j'ai des "remontée" de cette sensation d'oppression et de frustration que je ressentais à l'époque oui. Cela dit je suppose que ce n'est pas tellement différent de ce que peu ressentir n'importe quelle personne qui subit le célibat.

[SnapBack]

J'ai toujours mon côté asocial qui est resté même en n'étant plus VT (il me manque l'expérience de la vie de couple).
En ce moment, je n'ai plus trop envie de faire des rencontres d'ailleurs (aménager mon appartement occupe une bonne partie de mon esprit !).

[Lereveur]

Je tâche de m'occuper et d'avancer au quotidien, mais en ce qui me concerne, je l'ai hyper mauvaise... j'espère encore vaguement une remontée en flèche propre à compenser à peu près mon passé, bien qu'aujourd'hui encore plus qu'hier, ça tiendra selon moi du miracle.

Par ailleurs, cet après-midi un ancien collègue est passé au boulot (dernier jour avant fermeture pour les fêtes) et m'a demandé si j'avais trouvé l'amour, il s'est désolé devant ma réponse toujours négative et a ajouté qu'il avait pourtant " parié sur moi ".

[VACN]

Il n'y a pas vraiment de normal ou d'anormal, juste ce qui nous fait du bien ou du mal.

Vivre une relation ne m'a pas aidé à comprendre comment on fait. J'ai perdu la clarté d'esprit qui m'avait permis de créer quelque chose avec mon ex. Depuis notre rupture, ma vie sentimentale et sexuelle est redevenue le marasme confus et inerte qu'elle était avant de rencontrer "Céline".

Les mêmes doutes repassent dans mon cerveau : Pourquoi les autres et pas moi ? Qu'est-ce qui ne va pas chez moi ? Qui pourrait vouloir d'un gamin inexpérimenté comme moi ? Je me souviens que c'était bon d'être le compagnon de quelqu'un. Je me sentais solide, adulte, confiant, déterminé. "Céline" faisait ressortir tout ça. Aujourd'hui, j'ai l'impression d'avoir régressé. Sans doute qu'il faut encore apprendre à développer cet attitude sans quelqu'un dans ma vie.

[Eno]

Vivre une relation ne m'a pas aidé à comprendre comment on fait. J'ai perdu la clarté d'esprit qui m'avait permis de créer quelque chose avec mon ex. Depuis notre rupture, ma vie sentimentale et sexuelle est redevenue le marasme confus et inerte qu'elle était avant de rencontrer "Céline".

Les mêmes doutes repassent dans mon cerveau : Pourquoi les autres et pas moi ? Qu'est-ce qui ne va pas chez moi ? Qui pourrait vouloir d'un gamin inexpérimenté comme moi ? Je me souviens que c'était bon d'être le compagnon de quelqu'un. Je me sentais solide, adulte, confiant, déterminé. "Céline" faisait ressortir tout ça. Aujourd'hui, j'ai l'impression d'avoir régressé. Sans doute qu'il faut encore apprendre à développer cet attitude sans quelqu'un dans ma vie.

Je remonte ce topic que je lisais pour passer le temps, parce que je me retrouve tellement dans ce message c'est fou (à l'exception du prénom cela va sans dire). Tu as vraiment bien exprimé cette sensation de régresser, de "redevenir vierge" avec le temps. C'est très étrange à vivre, c'est un peu comme si une part de la vie était devenue un souvenir abstrait, un rêve lointain.

[deadwood]

c'est un peu comme si une part de la vie était devenue un souvenir abstrait, un rêve lointain.

Moi ça me fait aussi cet effet la

[Azrael]

Franchement, depuis l'enfance je n'ai jamais aussi peu pensé à ces questions, difficultés, périodes de virginité que ces derniers temps, si bien qu'il y a quelques jours en lisant "VT", ça m'a fait tout bizarre d'en entendre parler à nouveau ("VT... ah oui c'est vrai, un de ces autres problèmes de la vie!" ).

Pourtant, ça fait quelques années que je suis célibataire et qu'il ne se passe rien, logiquement le malaise aurait pu empirer. Evidemment j'étais pas mal occupé et concentré sur d'autres domaines, mais ce n'est pas la première fois et je crois qu'il y a autre chose.

Déjà, même si ça n'a jamais été obsessionnel, qu'à force de penser virginité & co et se demander, relativement anxieux, "est-ce que je vivrai un sale quart d'heure une fois au lit avec une femme?", "et la prochaine?", "est-ce que je suis fait pour ceci, et cela?", j'ai fini par arriver à un stade "non mais c'est bon je m'en fous un peu, on verra bien quand on y sera, et si c'est la mouise bah ok!"

Et avec ça, j'ai depuis peu plusieurs amies femmes pour qui, c'est évident je suis vraiment important (pas mal surtout de correspondantes par le passé, mais là que du "réel" et peu de risque de me retrouver "très seul" à nouveau), le genre affectueuses, qui sont hyper contentes de me voir, dont je me demande même si demain elles ne voudront jamais plus.

Mais même sans aller jusque-là, ça me confirme dans l'idée que ça aide grandement d'avoir des ami(e)s du sexe opposé, qui vous font vous sentir vraiment important, pas franchement à l'ouest, et pas forcément "désiré", mais en tout cas désirable, quelquefois vous complimentent. Non seulement ça aide à chasser l'idée déprimante qu'on n'arrive à rien, que c'est comme ça depuis x années, qu'il n'y a aucune raison que ça change, mais ça met dans de meilleures dispositions quant à l'opportunité qui va suivre.

Il se peut que certains se disent "mais ami=toujours femme pas vouloir nous, au revoir!", mais c'est vraiment binaire, tu avances moins en ne côtoyant que des hommes, tu peux aussi aimer avoir juste des amies, à l'occasion vivre des relations sans trop t'interroger sur le futur. Bref c'était juste mon petit message, ne pensez pas que les amitiés h/f sont juste indignes ou superflues.

[Mimi2020]

Je remonte un peu ce sujet.
J'y penses de moins en moins mais de temps en temps je me surprends à regarder des articles sur le début de la sexualité, comme si une partie de moi était encore et toujours bloquée vers mes 18 ans.
Cela n'impacte pas mon quotidien, mais je me demande si c'est normal. Je sais que je n'ai pas fait complètement le deuil de ma jeunesse fantasmée, mais bon j'aimerais bien y arriver un jour

Je travaille dans le social et les enfants adoptés (même grands en âge) ont besoin de "régresser". Cela leur permet de repasser les étapes de leur développement psycho-affectif raté.
Ainsi un enfant de 5 ans peut avoir l'envie de se faire porter dans les bras de ses parents , demander le biberon comme un bébé pour combler une étape de son développement. Il se rattrape ainsi et cela lui est très bénéfique.

C'est un phénomène bien connu et je pense qu'il peut s'appliquer aux VT.

Tout le temps où tu as souffert de ta virginité tu n'as vécu ta vie de jeune fille.
Maintenant que tu es adulte, tu es dans un sexualité établie avec une vie de couple dans laquelle tu n'as pleinement vécu d'antériorité de développement, de maturation.
Tu revis psychiquement l'étape manquante parce qu'elle t'a manqué.
Tu dois boucher le trou dans la raquette pour te donner l'impression que toutes les étapes ont été correctement assimilées. C'est un processus normal et tout à fait sain.

C'est mon sentiment en lisant ce post.