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par Monique
Femme de 44 ans non vierge
#239999
Bonjour à tous

Moi c'est Monique. J'ai perdu ma virginité assez tard, et je me pose encore quelques questions inavouées au jour d 'aujourd'hui. J'espere avoir pourvoir echanger prochainement ici sur quelques sujets.
A tres bientot !
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par Karolina
Femme de 36 ans non vierge
#240029
Présentation "mystérieuse" et pour le moins succincte, j'ai également hâte d'en savoir plus.
En tout cas, bienvenue
par Mimi2020
Femme de 44 ans vierge
#240043
Monique a écrit : 27 sept. 2021, 00:17 Bonjour à tous

Moi c'est Monique. J'ai perdu ma virginité assez tard, et je me pose encore quelques questions inavouées au jour d 'aujourd'hui. J'espere avoir pourvoir echanger prochainement ici sur quelques sujets.
A tres bientot !

Puisqu on parle de questions inavouées j en ai une : étant donné que la sexualité féminine est un apprentissage la découverte du plaisir sexuel n est pas systématique d autant plus qu arrivée à 40 ans et plus les années d apprentissage s amenuisent avant d arriver en péri ménopause vers 45 ans.
Comment gérer l apprentissage de la sexualité et la question physiologique en même temps ?
Ne se heurte on pas à un obstacle de plus une fois ce "cher cap" passé ?
Si tel est le cas trouve t on un sens à donner à sa vie puisque nous ne pouvons revenir en arrière et notamment sur la question de la maternité.
Au delà ma question sous tend qu au fond après un certain âge à quoi bon perdre sa
virginité. Ne faut il pas y renoncer que de se heurter à des obstacles supplémentaires qui de toute façon ne nous feront pas rattraper le temps perdu ?
par Flotbleu4
Femme de 44 ans non vierge
#240057
La ménopause signe la fin de la capacité de reproduction, pas celle de s'épanouir dans sa sexualité. Au niveau hormonal, ce n'est pas toujours facile mais c'est très variable d'une femme à l'autre, et il existe des traitements substitutifs, certaines adaptations sont parfois nécessaires mais pas uniquement en cas de ménopause, la sexualité est en évolution permanente pour chacun d'entre nous. L'image qu'on s'en fait compte aussi beaucoup : si on se dit que passé ce cap on est vieille et que toute vie affective et sexuelle va être compliquée, ça a de grandes chances de l'être.
Faisant partie d'un groupe de femmes en recherche par rapport à une sexualité épanouie, je peux te dire que beaucoup de femmes de 50, 60 ans et même plus ont toujours cette envie et que la plupart ont une sexualité aussi bonne voire meilleure qu'à 20 ans. Quand on commence tard, on a moins d'années d'apprentissage devant soi, c'est sûr mais on a aussi une maturité qui permet d'avancer plus vite et le fait d'avoir moins de temps devant soi fait souvent qu'on "met les bouchées doubles". Et puis pour certaines, il ne faut pas forcément des années pour y arriver.
Le mieux n'est-il pas d'avancer et de régler les problèmes qui pourraient se présenter au fur-et-à mesure plutôt que renoncer parce qu'on les anticipe?
Ton regret se situe-t-il dans le temps perdu à ne pas découvrir la sexualité ou le deuil de la maternité? as-tu du mal à donner une sens à ta vie sans enfant?
par Mimi2020
Femme de 44 ans vierge
#240069
Bonjour Flotbleu4,

Merci de ta réponse, mais j'aurais aimé avoir le témoignage d'une ancienne VT qui n'a eu que quelques années pour faire son apprentissage de la sexualité avant la ménopause.
Je veux bien entendre que la maturité aidant la sexualité est plus épanouie à 50, 60 et plus pour celles qui ont toujours pratiqué, mais tes relations sont-elles d'anciennes VT ?

Pour les femmes de 50 ans en couple j'entends, les professionnels disent que leur problème n'est pas la non envie de sexe de leur part mais d'avoir à leur côté le conjoint qui assure encore...
D'où la prime à l'expérience et au fait que des hommes plus jeunes les recherchent ou qu'elles les recherchent.
J'ai même l'impression que cette tendance commence bien avant, puisque mes matches ont rarement mon âge mais sont bien plus jeunes.
J'ai lu aussi (de professionnels) que si une femmes avait eu une sexualité par le passé, sa sexualité à la cinquantaine en sera le reflet. Donc petite libido avant, petite libido après et inversement.
J'ai eu un matche récemment qui recherchait clairement une femme plus jeune que lui parce que sa femme était ménopausée et n'avait plus d'attrait pour le sexe...

La cinquantaine ainsi que tous les changements de décennies apportent leurs lots d'interrogations et de remise en question, mais plus spécifiquement celui -là du fait de changements physiologiques.

Pour ma part, je n'ai jamais voulu être enceinte. Je ne me suis jamais projeté dans la maternité. Et je pose des questions qui vont au-delà de mes propres interrogations, de manière plus globale sur le sujet de la VT.

Comme ne jamais avoir eu de sexualité à part avec soi-même c'est quand même partir de rien et construire à partir d'un vide.

Moi je n'ai pas le sentiment de vouloir rattraper le temps perdu et de devoir mettre les bouchées doubles, ce sera ce que je pourrais en faire .
Je pose plus la question du sens d'entreprendre une démarche sur le tard et savoir jusqu'à quel âge c'est raisonnable d'insister.
Je sais que certains ont renoncé aussi.
Alors je vais poser un curseur :perdre sa virginité à 50 ou 60 ans, est-ce que cela a t il encore un sens ?
par Flotbleu4
Femme de 44 ans non vierge
#240120
Bonjour Mimi,
Je ne connais pas personnellement de femme ayant perdu sa virginité tard. Par contre, j'ai déjà vu des émissions avec des témoignages et ce qui en ressortait est que quand ça se passe tard, généralement ça se passe mieux que jeune (meilleure connaissance de son corps, maturité). Les femmes qui témoignaient se disaient épanouies dans leur sexualité mais sans entrer dans les détails.
Il est certain qu'en commençant tard, on aura probablement une palette d'expérience moins étendue, plus d'adaptations à réaliser par rapport à nous et notre partenaire, mais ça ne veut pas dire qu'on ne peut pas s'épanouir pour autant. Quand tu parles de trouver un homme qui assure, c'est centrer la sexualité sur la pénétration alors qu'il y a plein d'autres choses possibles. Et face aux problèmes d'érection, il y a beaucoup de solutions, ça c'est vraiment développé ces 10 dernières années et vu la demande, ça va encore être le cas probablement :smile:
Pour moi, perdre sa virginité même tard a un sens tant qu'on a encore l'espoir, la volonté et la possibilité (rencontre) de vivre une sexualité et/ou une vie de couple positive. Qu'en pensez-vous?
par Mimi2020
Femme de 44 ans vierge
#240152
J'en pense que tu es comme moi. Tu visionnes, écoutes des émissions, lit des témoignages. :smiley: ... pour te rassurer dans ta démarche.

Cependant il y a une marge entre ce que la société te montre comme possible et la réalité physiologique qui est par définition inégalitaire pour des raisons génétiques ou autres (parcours de vie et santé).

Illustration : je discute en ligne avec un homme. Il me propose la levrette parce qu'en missionnaire il a mal au dos. Et moi je ne veux pas de levrette pour des raisons évidentes, ce n'est pas la position idéale pour réaliser sa 1ère fois (ce dont il ne se doute même pas cela dit).
:grinning: :grinning:
Ouais lui : 56 ans. "plus d'adaptations" comme tu l'écris. C'est certain !
Cela illustre bien aussi le diction "on ne peut pas être et avoir été". A un moment ou l'autre les choses se dégradent, on le sait tous. Il n'y a que les injonctions sociales qui ne semblent/veulent pas les voir.
Idem avec le phénomène "cougar".
De tout temps, il y a eu des femmes qui aimaient se faire des petits jeunes.
Maintenant c'est mieux toléré et organisé puisque des SDR existent pour ces profils mais toutes les femmes de 50 ans et plus ne sont pas des cougars, c'est "juste" une tendance, pas une obligation de l'être ou de le devenir.

Quand je parle d'hommes qui assurent je ne parle de mon point de vue mais de la parole des professionnels à ce sujet.
Quand un couple arrive à 50 ans, l'homme a souvent quelques années de plus et les problèmes d'érection commence et c'est parce que ces problèmes surviennent que leurs femmes renoncent ou font moins l'amour qu'elles en auraient envie.
Ca ce sont les observations des professionnels.
Mais elles accepteront cet aléas de la vie qui fait parti du parcours "normal", alors que certains hommes largueront lâchement leur bonbonne après 20 ans de bons et loyaux services.
Cela donne à réfléchir.

Pour la sexualité en elle-même, elle doit être pénétrative. C'est ma vision des choses.
J'en ai marre de la masturbation. C'est bon, ca va bien, et ca fait toujours de moi une vierge.
Sans papa dans maman, cela ne compte pas.

Quand on commence à ne plus ou moins la pratiquer cela devient une sexualité adaptative, liée à l'âge ou à une période de la vie (grossesse, handicap, maladie). Ou pire encore quand on la mécanise (recours aux sex-toys).

Et puis la sexualité évolue à chaque âge de la vie.
Si on est bloqué dans nos têtes pour la pratiquer comme une majorité des VT de ce site, il est difficile par la suite de se surpasser lorsque des problèmes physiologiques surviennent.
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par Azrael
Homme de 38 ans non vierge
#240153
Mimi2020 a écrit : 09 oct. 2021, 20:40 alors que certains hommes largueront lâchement leur bonbonne
Bonbonne? De gaz? Laaapsus :innocent: