- 21 oct. 2021, 06:18
#240284
Bonjour ,
Ça fait bientôt trois mois qu’on est en couple et je viens de me rendre compte de quelque chose d’énorme concernant notre relation : je pense que nous sommes tous les deux coincés dans un triangle de karpman.
Si vous ne savez pas ce que s’est, voici un lien qui vous expliquera tout :
https://www.taesch.com/en/references-ca ... ersecuteur
Dans ce triangle, je suis dans le rôle du sauveur ou du persécuteur, et lui le plus souvent dans celui de la victime.
Je ne sais pas trop comment illustrer ça mais je vais essayer du mieux que je peux :
- Une personne qui se retrouve dans la posture du sauveur à tendance à vouloir prendre en charge les autres et leurs besoins et c’est que je faisais jusqu’à récemment dans notre relation : il exprimait un besoin et j’y répondais, limite un peu par réflexe.
Exple :
Exple :
Exple :
Au début de la relation j’étais à fond dans mon rôle de sauveur, quand je suis venue en weekend chez lui en début octobre(car c’était son tour de recevoir) c’est limite si je n’avais pas organiser le weekend à sa place, c’est moi qui est proposé les activités , ce qu’on allait mangé à midi, et où on allait pique-niquer , j’ai même ramener mon propre lit gonflable car il avait oublié que son lit était trop petit pour nous accueillir tous les deux (on est tous les deux grands) et si je n’avais pas fait ça l’un de nous aurait probablement dormi par terre. J’étais à la fois satisfaite et déçue, satisfaite parce qu’inconsciemment j’aime ce rôle de sauveur qui me donne une sorte d’impression d’être indispensable pour les autres, et déçue parce que en même temps je n’ai pas envie d’occuper ce rôle là dans mon couple. On finit par infantiliser l’autre et investir un rôle parental et non un rôle d’amoureuse comme il conviendrait dans un couple.
J’ai eu des discussions à propos de ma déception avec une amie, elle m’a avertie que ce type de comportement sur le long terme n’est pas sain. Que j’étais dans une forme de contrôle vis-à-vis de l’autre. En gros en cherchant à tout organiser inconsciemment et donc à prendre en charge l’autre en permanence, on garde la relation sous une forme de contrôle puisque que c’est moi qui était mine de rien décisionnaire de pas mal de truc.
J’ai décidé de prendre du recul sur mon comportement et de lâcher-prise, je ne cherche plus à être dans la prise en charge permanente et je le laisse être du coup celui qui est décisionnaire qui peut proposer, planifier, j’essaie de me décoller de mon rôle de sauveur, ça se fait progressivement. Le but c’est de mettre en place une autre dynamique.
Désormais, j’entends ses besoins propres mais je ne cherche pas à y répondre, je l’écoute juste ou quand il cherche à faire en sorte que je trouve une solution pour lui, si je n’en ai pas l’énergie je ne fais rien, je l’encourage à trouver ses propres solutions. Concernant les besoins de notre couple désormais, je le pousse à s’exprimer plus en détails et je lui dis « est-ce que tu as des pistes pour qu’on résout ça ? (Logistique de nos weekends par exemple, ou une meilleure communication).
Cependant on finit le plus souvent par revenir à notre ancienne dynamique, une dynamique que je n’accepte plus et qui s’exprime sur des terrains de plus en plus glissants : la sexualité notamment.
C’est un terrain sur lequel on ne sait pas encore aventuré car je souhaite prendre mon temps sur ce sujet-là , chose que j’ai expliqué lorsqu’on s’est mis ensemble.
Cependant lors d’un appel téléphonique, il me fait part du fait qu’il se sent de plus en plus mal du fait qu’il n’est pas eu de rapport sexuel depuis 4 / 5 mois, il en a très envie au point où ça l’empêche de dormir et que ça le rend triste au travail, ça l’empêche de se concentrer, et il me demande alors de façon très claire : « est-ce que tu compte m’aider ou est-ce que tu vas me laisser sur le carreau ? » Je lui demande ce que signifie pour lui le terme « aider » , il me répond qu’il veut avoir des relations sexuelles avec moi pour soulager sa libido. Je lui réponds que je n’en ai pas envie à ce stade de notre relation, d’avoir des relations sexuelles.
Qu’on n’ait pas le même niveau de libido, en soit ce n’est pas le problème, c’est des choses qui arrive dans les couples, c’est plus sa façon de m’exposer son besoin qui me pose problème et cette partie de sa question :
« …est-ce que tu vas me laisser sur le carreau ... » pour moi je l’entends comme « est-ce que tu vas me sauver en répondant à mes besoins ou pas ? »
Il précise par la suite qu’il a peur de faire une connerie (entendez par là me tromper) mais qu’il ne me trompera pas. Je ne lui réponds rien parce que je ne sais tout simplement pas quoi répondre, je demande juste s’il a d’autres solutions pour se soulager à par coucher, et il me dit qu’il a fait le tour et qu’il n’en voit pas d’autre car il n’aime pas se masturber. La conversation s’est terminée sur une absence de solution trouvé pour son problème de libido.
Cet appel téléphonique m’a un peu fait beugué dans ma tête, et m’a poussé à me poser davantage de question sur notre relation : au final, est-ce vraiment une relation d’amour (certes au final unilatéral au niveau sentimentale) que nous vivons ? ou une relation d’assistanat ?
Si c’est le cas, pourquoi n’est-il pas resté avec ses ex qui répondaient à ses besoins en un clin d’œil, c’est des filles qui étaient incapables de dire non et avaient peu de limites d’après ses dires ? Certaines étaient prêtes à se marier avec lui. Si c’est ce genre de relation qu’il cherche elles étaient parfaitement taillées pour le rôle.
Je cherche du coup à savoir, si des personnes sur le forum ont déjà vécu ce type de relation ? Une relation dans un triangle de Karpman où les dynamiques impactent le rapport à l’autre, notamment dans le couple, et comment on sort de ce triangle ?
Si vous avez comme moi une tendance à vouloir sauver les autres en amour et pas que d’ailleurs, dans vos autres relations aussi, n’hésitez pas à vous manifester.
Pour répondre à Laura, l’intérêt pour moi de continuer cette relation pour l’instant, c’est de mieux me comprendre, et de savoir pourquoi je me mets dans des dynamiques tel que citées plus haut, parce que j’ai ce réflexe de sauveur également avec des membres de ma famille et des ami(e)s aussi, ça en ait venu à même influencer mon choix de cursus, donc c’est quelque chose de très ancré et je souhaite comprendre pourquoi et m’en détacher.
Merci d'avoir lu jusqu'au bout.
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Merci pour les retours les plus récents, je prends note pour la coupure de contact. Je chercherai probablement à l’appliquer pendant une période de vacances.« Coupe le contact avec lui 15 jours. Et si au bout de 15 jours tu te sens mieux seule tu auras ta réponse. »
Ça fait bientôt trois mois qu’on est en couple et je viens de me rendre compte de quelque chose d’énorme concernant notre relation : je pense que nous sommes tous les deux coincés dans un triangle de karpman.
Si vous ne savez pas ce que s’est, voici un lien qui vous expliquera tout :
https://www.taesch.com/en/references-ca ... ersecuteur
Dans ce triangle, je suis dans le rôle du sauveur ou du persécuteur, et lui le plus souvent dans celui de la victime.
Je ne sais pas trop comment illustrer ça mais je vais essayer du mieux que je peux :
- Une personne qui se retrouve dans la posture du sauveur à tendance à vouloir prendre en charge les autres et leurs besoins et c’est que je faisais jusqu’à récemment dans notre relation : il exprimait un besoin et j’y répondais, limite un peu par réflexe.
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Quand j’accepte ces demandes et donc de répondre à ses besoins je deviens la Sauveuse c’est moi qui l’emmenait dans des endroits intéressants et proposait des sorties en juillet jusqu’à 23 heures / minuit pour qu’on apprenne à mieux se connaître alors que je taffais le lendemain pour financer mon déménagement, pas lui, lui il se contentait d'envoyer par message qu’il avait envie de me voir et il attendait que je propose, je l’ai déjà accueilli le weekend dernier et il veut encore revenir ce weekend comme si j’étais un hôtel .
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Quand je refuse ses demandes et que je ne réponds pas à ses besoins, je deviens la persécutrice j’avais conscience qu’il était en situation de manque et je me sentais d’une certaine façon responsable de le faire se sentir mieux en lui permettant d’avoir de longues conversations, et aussi parce qu’il me communiquait clairement que ces conversations téléphoniques égayaient ses journées, que ma voix l’apaisait,
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D’après ce que j’ai lu et compris du rôle de la victime, c’est une personne qui a des besoins propres ou mutuelles mais qui ne prend pas la responsabilité de prendre en charge ses besoins propres de façon autonome, ou de prendre en charge les besoins qu’il a en commun avec d’autres personnes (par exemple dans le cadre du couple). Il s’attends à ce que ce soit en général le sauveur qui répond à ses besoins et prennent en charge les besoins mutuels.« Il souhaite venir chez moi je lui dis que ce ne sera pas possible, je deviens tout de suite la meuf chiante qui ne veut pas voir sa face, ça part en « dispute » par sms. »
Au début de la relation j’étais à fond dans mon rôle de sauveur, quand je suis venue en weekend chez lui en début octobre(car c’était son tour de recevoir) c’est limite si je n’avais pas organiser le weekend à sa place, c’est moi qui est proposé les activités , ce qu’on allait mangé à midi, et où on allait pique-niquer , j’ai même ramener mon propre lit gonflable car il avait oublié que son lit était trop petit pour nous accueillir tous les deux (on est tous les deux grands) et si je n’avais pas fait ça l’un de nous aurait probablement dormi par terre. J’étais à la fois satisfaite et déçue, satisfaite parce qu’inconsciemment j’aime ce rôle de sauveur qui me donne une sorte d’impression d’être indispensable pour les autres, et déçue parce que en même temps je n’ai pas envie d’occuper ce rôle là dans mon couple. On finit par infantiliser l’autre et investir un rôle parental et non un rôle d’amoureuse comme il conviendrait dans un couple.
J’ai eu des discussions à propos de ma déception avec une amie, elle m’a avertie que ce type de comportement sur le long terme n’est pas sain. Que j’étais dans une forme de contrôle vis-à-vis de l’autre. En gros en cherchant à tout organiser inconsciemment et donc à prendre en charge l’autre en permanence, on garde la relation sous une forme de contrôle puisque que c’est moi qui était mine de rien décisionnaire de pas mal de truc.
J’ai décidé de prendre du recul sur mon comportement et de lâcher-prise, je ne cherche plus à être dans la prise en charge permanente et je le laisse être du coup celui qui est décisionnaire qui peut proposer, planifier, j’essaie de me décoller de mon rôle de sauveur, ça se fait progressivement. Le but c’est de mettre en place une autre dynamique.
Désormais, j’entends ses besoins propres mais je ne cherche pas à y répondre, je l’écoute juste ou quand il cherche à faire en sorte que je trouve une solution pour lui, si je n’en ai pas l’énergie je ne fais rien, je l’encourage à trouver ses propres solutions. Concernant les besoins de notre couple désormais, je le pousse à s’exprimer plus en détails et je lui dis « est-ce que tu as des pistes pour qu’on résout ça ? (Logistique de nos weekends par exemple, ou une meilleure communication).
Cependant on finit le plus souvent par revenir à notre ancienne dynamique, une dynamique que je n’accepte plus et qui s’exprime sur des terrains de plus en plus glissants : la sexualité notamment.
C’est un terrain sur lequel on ne sait pas encore aventuré car je souhaite prendre mon temps sur ce sujet-là , chose que j’ai expliqué lorsqu’on s’est mis ensemble.
Cependant lors d’un appel téléphonique, il me fait part du fait qu’il se sent de plus en plus mal du fait qu’il n’est pas eu de rapport sexuel depuis 4 / 5 mois, il en a très envie au point où ça l’empêche de dormir et que ça le rend triste au travail, ça l’empêche de se concentrer, et il me demande alors de façon très claire : « est-ce que tu compte m’aider ou est-ce que tu vas me laisser sur le carreau ? » Je lui demande ce que signifie pour lui le terme « aider » , il me répond qu’il veut avoir des relations sexuelles avec moi pour soulager sa libido. Je lui réponds que je n’en ai pas envie à ce stade de notre relation, d’avoir des relations sexuelles.
Qu’on n’ait pas le même niveau de libido, en soit ce n’est pas le problème, c’est des choses qui arrive dans les couples, c’est plus sa façon de m’exposer son besoin qui me pose problème et cette partie de sa question :
« …est-ce que tu vas me laisser sur le carreau ... » pour moi je l’entends comme « est-ce que tu vas me sauver en répondant à mes besoins ou pas ? »
Il précise par la suite qu’il a peur de faire une connerie (entendez par là me tromper) mais qu’il ne me trompera pas. Je ne lui réponds rien parce que je ne sais tout simplement pas quoi répondre, je demande juste s’il a d’autres solutions pour se soulager à par coucher, et il me dit qu’il a fait le tour et qu’il n’en voit pas d’autre car il n’aime pas se masturber. La conversation s’est terminée sur une absence de solution trouvé pour son problème de libido.
Cet appel téléphonique m’a un peu fait beugué dans ma tête, et m’a poussé à me poser davantage de question sur notre relation : au final, est-ce vraiment une relation d’amour (certes au final unilatéral au niveau sentimentale) que nous vivons ? ou une relation d’assistanat ?
Si c’est le cas, pourquoi n’est-il pas resté avec ses ex qui répondaient à ses besoins en un clin d’œil, c’est des filles qui étaient incapables de dire non et avaient peu de limites d’après ses dires ? Certaines étaient prêtes à se marier avec lui. Si c’est ce genre de relation qu’il cherche elles étaient parfaitement taillées pour le rôle.
Je cherche du coup à savoir, si des personnes sur le forum ont déjà vécu ce type de relation ? Une relation dans un triangle de Karpman où les dynamiques impactent le rapport à l’autre, notamment dans le couple, et comment on sort de ce triangle ?
Si vous avez comme moi une tendance à vouloir sauver les autres en amour et pas que d’ailleurs, dans vos autres relations aussi, n’hésitez pas à vous manifester.
Pour répondre à Laura, l’intérêt pour moi de continuer cette relation pour l’instant, c’est de mieux me comprendre, et de savoir pourquoi je me mets dans des dynamiques tel que citées plus haut, parce que j’ai ce réflexe de sauveur également avec des membres de ma famille et des ami(e)s aussi, ça en ait venu à même influencer mon choix de cursus, donc c’est quelque chose de très ancré et je souhaite comprendre pourquoi et m’en détacher.
Merci d'avoir lu jusqu'au bout.
Welcome to the changes, every single one of them, big, small, happy, and sad. It's where the growth of life happens.