- 20 mai 2022, 19:43
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Salut,
Je suis désolé, ça n'a rien à voir avec le sujet, je passe juste déposer mon état d'esprit.
J'avoue que l'envie de parler devient une véritable boule dans la gorge alors que je ne sais plus où m'exprimer sans, ni plus, ni moins, agacer les gens pour qui ma vie devrait se régler simplement.
Un peu comme tous, quand ma vie se porte bien pendant un temps, quelque chose va me retomber dessus.
Bien que j'ai fait des progrès en moto ces dernières heures et que je continue à me battre avec mon cerveau pour avoir une vie descente, je ressens quand même la sensation de foncer dans un mur et de faire ça pour rien.
J'ai postulé à poste pour la seconde fois et me suis fait recaler pour la seconde fois malgré mes efforts. Du coup, j'ai de nouveau cette pression d'être sans activité. Ce n'est pas que je ne veux pas travailler, mais je ne parviens pas à trouver ma voie professionnelle et quand je parle d'une quelconque idée de travail, on me la détruit complètement, du coup il est difficile pour moi de trouver me lancer car mes proches me disent que j'adorerais forcément le métier dans lequel je ne veux pas me lancer et me dise que le métier dans lequel je voudrais me lancer n'est pas du tout bon.
Je crois que j'ai aussi la crainte que tout le peu de chemin que je parcours pour maîtriser la dépression ne soit détruite en cours de chemin, que je retombe dans un état pire qu'avant et que je me reprenne le regard de mes proches qui se demandant comment je fais pour ne pas trouver la motivation nécessaire alors que pour eux, ça semble juste être de la flemmardise.
C'est quand même compliqué car d'un point de vue extérieur, je ne suis pas en dépression et je lutte contre rien du tout, je suis juste flemmarde et paresseuse, et incapable de rentrer dans la vie adulte.
En même temps, qui pourrait croire que chaque jour, je lutte contre mon propre cerveau et mon corps qui souhaitent, eux, une vie à rien faire alors que mon esprit souhaite changer de vie ?
Et je sais que ça prête à rire, mais je vous promets quand je progresse et me dit "ça y est, je parviens à me lever une heure plus tôt" y a mon cerveau qui m'envoie le message "je te préviens, si tu vas sur cette voie, tu vas devenir adulte et tu vas complètement changer, dans même pas trois mois, tu voudrais des enfants, une famille, un petit copain et tu aspiras à une vie de travail dans une maison, tu ne voudras pas faire ses choses pour jeunes"
C'est quand même aberrant pour les gens de me croire quand je leur dit que ma vie est une lutte contre mon organisme qui me manipule par des angoisses afin d'aspirer à une vie de paresse alors que je m'y refuse.
Et le souci de tout ça, c'est que je peux pas en parler, le souci c'est que je veux pas avoir à un payer un psy qui va juste rigoler intérieurement à ma situation. On m'avait parlé des CPM (Centre psychologique pour Adulte) qui offre des consultations mais le souci, c'est que ma dépression est tellement mal affiché en public que je ne pourrais jamais faire comprendre que j'en souffre.
Déjà, quand je me demandais si je pouvais avoir un trouble de l'attention (ou du moins des équivalents) à cause mon imagination qui peut avoir un pouvoir sur mon concentration et me fait échouer des taches, on me disait "c'est parce que tu aimes ce que tu fais" mais c'est terrible ça ! ça veut dire que je n'aimerais jamais rien dans la vie et que je me sortirais jamais de ma situation ! :'(
Je n'aime pas trop refaire ces rechutes, car ça me redit encore que je suis dans une vie qui n'avancera pas parce que le destin me dit qu'elle est fini. C'est comme vivre une vie alors que tu es mort depuis le longtemps. Tu ne connais pas de progrès ou des progrès temporaires ou qui n'apporte rien, parce que tu ne fais plus partie du schéma de la vie, comme faire du surplace.
Avec l'été, il y a beaucoup d'animations en ce moment et à chaque fois j'y vais dans le but de prendre l'air et de favoriser les rencontres, ça ne marche pas. Je n'imagine quand je vais aller au gay pride toute seule et que personne ne me parlera et que je reviendrais à la maison au bord du suicide.
Je n'aime pas quand mon cerveau me dit que c'est soi la vie de paresse qui me commande d'avoir, soit le suicide parce que je n'aurais jamais cette vie future auquel j'aspire.
Je ne raconte pas avec mes proches, comment je commence à devenir détestable pour eux. Avec le RSA, ma prime d'activité d'un petit emploi et le petit salaire de celui-ci, ma soeur n'ayant pas travaillé le mois dernier, on m'a sortit "tu ne travailles pas et tu as gagné plus qu'elle", qui sait qui est en train de devenir une assistée de l'état aux yeux des autres ?
Je me fixe pourtant des objetctifs, j'essaye de ne pas m'arrêter aux interactions de ma mère qui me rappelle que mes rêves ne devraient aps être puisque je ne gagne pas ma vie alors que ces objectifs se transforment en chose que je voudrais au moins faire avant ma mort, avant que je me donne la mort parce que je n'aurais pas de choix.
Récemment, je m'interroge encore sur pourquoi j'ai toujours le métier d'écrivain en tête alors que bon, c'est assez évident que je n'y parviendrai pas quoi... (mes idées viennent d'inspirations extérieures, il n'y a rien d'original, je ne propose rien de nouveau, mon écriture est naïve à fond, etc)
Donc voilà, ces derniers jours, c'est la lutte encore avec une déprime que je ne comprends pas.
Je continue toujours de me forcer à changer de vie, je sais que je devrais me coucher tôt, là j'ai ma libido personnelle qui redescend assez fortement (pour la masturbation je parle), je me suis tournée vers l'idée de la stérilisation volontaire, dans l'espoir de perdre quelques angoisses, j'ose espéré d'avoir le permis moto avant 2023 ou au moins avoir le plateau.
Je ne sais pas pourquoi aussi, le métier des livreurs comme Uber eat m'intéresse, mais bon, j'imagine que vous allez me dire que ce n'est pas un bon métier pour vivre, donc regarder, un autre exemple de "pourquoi je pense à ce métier alors que tout le monde me dit que c'est mauvais"
Et puis j'ai la frustration, la boule au ventre et dans la gorge parce que je ne sais pas vers qui parler. Je ne veux aussi pas voir un psy parce que je m'exprime mieux à l'écrit que par la parole. Mais plusieurs fois, je fais le tour des forums, des réseaux sociaux, et je me dis, à qui je peux bien en parler ?
Du coup, désolé, c'est tombé sur vous, excusez-moi pour ce pavé et pour cette intrusion dans le sujet.
Bonne journée à tous quand même ^^
Y croire est une chose que l'humanité devrait faire un peu plus.