- 25 juin 2022, 18:36
#244055
Bonjour à toutes et à tous,
Dans ma quête de références, bibliographiques ou d'autres formats, qui a imprégné mon premier message de présentation sur ce site, j'ai eu l'heureuse surprise de découvrir un reportage récemment diffusé sur Arte. Il est disponible sur Youtube à l'adresse suivante : https://www.youtube.com/watch?v=Pp0wZzI_3NU
Pour une fois, il n'y est pas question que des abstinents sexuels volontaires. On y trouve le témoignage d'un homme d'âge mur, non vierge mais traversant comme il le nomme un désert affectif et sexuel depuis longtemps. Je m'y suis reconnu même si ma situation est un peu plus délicate que la sienne, mon absence totale d'expérience amoureuse me mettant dans une tranche de la population encore plus réduite en termes d'effectifs.
J'ai été particulièrement touché par l'allusion aux envies suicidaires auxquelles il a été en proie et qui me tiennent également dans leurs serres, en cette période particulièrement.
Le schéma à ce sujet est semble-t-il classique pour des personnes dans ma/notre situation : impossibilité de créer un lien affectif, donc on s'isole socialement, ce qui nous rend impossible l'initiation d'un tel lien notamment par manque d'occasions de rencontres. Par suite, un sentiment de marginalisation, une mise à l'écart de l'espèce humaine, une impression que nous n'avons plus notre place, donc allez, on se supprime. Je fais court, m'explique peut-être assez mal, mais l'idée du cercle vicieux me parle beaucoup.
Sur ces paroles joyeuses (sic !), dites-moi si vous vous reconnaissez dans cette situation, ou les autres (agression sexuelle, asexualité...) qui vous amènent à être abstinents volontaires ou pas.
Bonne soirée.
Stéphane.
Dans ma quête de références, bibliographiques ou d'autres formats, qui a imprégné mon premier message de présentation sur ce site, j'ai eu l'heureuse surprise de découvrir un reportage récemment diffusé sur Arte. Il est disponible sur Youtube à l'adresse suivante : https://www.youtube.com/watch?v=Pp0wZzI_3NU
Pour une fois, il n'y est pas question que des abstinents sexuels volontaires. On y trouve le témoignage d'un homme d'âge mur, non vierge mais traversant comme il le nomme un désert affectif et sexuel depuis longtemps. Je m'y suis reconnu même si ma situation est un peu plus délicate que la sienne, mon absence totale d'expérience amoureuse me mettant dans une tranche de la population encore plus réduite en termes d'effectifs.
J'ai été particulièrement touché par l'allusion aux envies suicidaires auxquelles il a été en proie et qui me tiennent également dans leurs serres, en cette période particulièrement.
Le schéma à ce sujet est semble-t-il classique pour des personnes dans ma/notre situation : impossibilité de créer un lien affectif, donc on s'isole socialement, ce qui nous rend impossible l'initiation d'un tel lien notamment par manque d'occasions de rencontres. Par suite, un sentiment de marginalisation, une mise à l'écart de l'espèce humaine, une impression que nous n'avons plus notre place, donc allez, on se supprime. Je fais court, m'explique peut-être assez mal, mais l'idée du cercle vicieux me parle beaucoup.
Sur ces paroles joyeuses (sic !), dites-moi si vous vous reconnaissez dans cette situation, ou les autres (agression sexuelle, asexualité...) qui vous amènent à être abstinents volontaires ou pas.
Bonne soirée.
Stéphane.