- 28 mars 2023, 18:33
#250106
Je recherchais des témoignages autour de différent thème et celle-ci m'a paru très pertinente et pour le moins que l'on puisse dire c'est que ça fait réfléchir à deux fois quant au fait de se faire diagnostiquer pour une quelconque maladie psy et plus encore quand il est question d'un ''handicap''.
J'avais trouvé en parallèle le témoignage d'un très haut potentiel et en l'occurrence, ça m'intéresser de savoir comment elle a vécu le diagnostic et psychologiquement parlant, ça n'a rien avoir au niveau de l'accueil du résultat que de se voir attribuer la case de ''haut potentiel'', case qui peut revêtir une image positive et valorisante vis-à-vis de soi-même, mais pour d'autre diagnostique ce n'est clairement pas le cas, il n'y a rien de positif (socialement parlant) dans le fait de se voir attribuer la case de schizophrène ou de bipolaire (pour ne citer qu'eux), ce sont des troubles stigmatisés et stigmatisant pour la personne qui en souffre potentiellement, et le cas de l'autisme n'est pas plus reluisant !, ça peut s'avérer très violent et difficile à accepter le fait de passer de la case ''saint d'esprit'' a la case ''handicapé'', alors même que dans le meilleur des cas ça n'empêche pas la personne de mené une vie ''normal'', d'avoir par-exemple le permis de conduire, etc.
Ça rabat clairement les cartes, au lieu d'une libération ça peut paradoxalement amener à une dépression.
J'ai envie de dire que si la personne ne se sent pas dans la capacité d'assumer le résultat et si elle ne se sent pas la capacité de faire face à tout ce que cela incombe, il est peut-être préférable pour certain de ne pas le cap. Si c'est pour que cela engendre en fin de compte plus de dégât que de bienfait, autant continuer sur sa lancée hors diagnostique. Si le potentiel ''handicap'' n'est pas trop handicapant au quotidien, à quoi bon passer un diagnostic ?. C'est une question qui peut légitimement se poser... Et ça sans parler des répercussions désastreuses que ça peut avoir, notamment, au sujet du travail. Comme elle le disait l'auteur de la vidéo que je partage (elle en parlait dans une autre de ses vidéos), un employeur préféra toujours une personne valide à une personne reconnue travailleuse ''handicapé'' et ça même si tout porte à croire que le handicap de la personne ne va pas du tout porter préjudice à l'entreprise et que cela nécessite que peu voir pas d'aménagement spécifique, ce qui peut en l'occurrence être le cas dans l'autisme, ça peut en effet ne pas nécessiter d'aménagement particulier. La personne peut être tout à fait apte à suivre la charge de travail habituel, mais c'est juste qu'à certain égard, dont les interactions socioprofessionnelles, ça sortira un peu des standards, des normes, mais rien qui ne justifie de chambouler la vie de l'entreprise. Mais malgré ce fait-ci, bah la réalité est plus cruelle, il y a des chances pour que la personne se retrouve sans emploi et d'autant plus isolé du monde extérieur.
C'est vraiment à double tranchant !, il faut bien peser le pour et le contre avant de s'engager dans un quelconque diagnostique officiel, ceci dit, il est également possible de faire par-exemple un bilan neuropsychologue sans que cela aille plus loin, sans que cela aille jusqu'à une officialisation par le corps de la médecine. Une personne peut très bien avoir envie d'en savoir plus sur son fonctionnement, mais sans non plus aller jusqu'à se voir attribuer officiellement une case.
En tout cas, la vidéo donne de quoi réfléchir…
Ajouté 26 minutes 23 secondes après :
En bonus, je vous partage la vidéo au sujet du haut potentiel et on remarque directement que la teneur des propos des deux vidéos ne sont pas du tout les mêmes, l'accueil qui est fait du diagnostic et diamétralement différent.
Et c'est marrant quand même que constaté qu'à certain égard haut potentiel et autisme ça se rejoint. Il me semble (corrigez-moi si je me trompe) qu'il est même parfois possible de cumuler les deux à la fois.