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par Alexandra
Femme de 40 ans vierge
#251212
Bonjour à tout.e.s.es,

Démarrer par une mauvaise blague/référence, sans doute absolument éculée sur ce forum, est hmmm... un peu gênant. Mais je me suis dit que ça m'aiderait à... démarrer justement.

Donc, j'ai pour ainsi dire 40 ans, je suis vierge (oh surprise) et ça me questionne.

Je me suis retrouvée dans beaucoup des présentations qui étaient faites et déjà ça, ça fait du bien. Parce qu'être vierge tardivement conduit à un sentiment de marginalité subie, une justification permanente d'un choix qu'on n'a pas fait et, pour moi et peut-être pour d'autre, à la question " qu'est-ce qui ne va pas chez moi?"

Les rapport amoureux et sexuels me tracassent depuis l'adolescence, bien avant qu'ils paraissent comme problématiques chez moi aux yeux des autres. Et pendant longtemps, le discours de mes proches était axé sur, tu verras ça viendra tout seul. Bon, à bientôt 40 ans, il semblerait que je puisse légitimement penser que non, chez certains, dont moi, ça ne vient pas tout seul.

Pendant quelques années, même si je regrettais de ne pas être comme tout le monde (mais qui l'est en vérité), j'avais aussi fait la paix avec ma différence qui ne me faisait pas spécialement souffrir. C'était juste pénible quand je devais me justifier en société. Je m'étais donc sereinement résignée à un destin de vieille folle des chats/vieille tante un peu glauque (je n'aurais pas été la première dans la famille, au moins un/une par génération). Et puis...

Et puis... la quarantaine approchant comme un chant du cygne, le décès tragique d'une collègue qui m'a bouleversée, l'envie de ne pas mourir idiote... Je me suis retrouvée tracassée de nouveau. Alors me voilà. Et comme d'autre tout cela me semble insurmontable. Comment faire, comment trouver le partenaire adéquat, que lui dire... J'ai aussi pensé aux professionnels, mais autant dire que pour les femmes c'est autrement plus compliqué qu'une virée en Espagne entre potes de rugby (ceci est absolument inspiré d'une histoire vraie) , sans compter évidemment les questionnements éthiques et légaux associés.

Ce forum m'a paru être un possible outil dans mon exploration et j'en profite pour remercier vivement les créateurs, animateurs et participants.

Pour finir sur la présentation réglementaire, je suis cheffe de service dans le secteur socio-judiciaire, j'aime mon travail mais il est envahissant. Je m'intéresse à beaucoup de choses, je lis beaucoup, j'aime le spectacle vivant, la nature, parler, échanger, rire, bricoler, jardiner, mes proches, découvrir de nouvelles choses et comprendre ce qui nous entoure.
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par Amaz
Homme de 33 ans vierge
#251213
Coucou,

C'est marrant mais j'ai fait le même constat, avec l'âge on parvient à faire la paix avec sa VT. Je suis pourtant plus jeune que toi, mais je suis arrivé au même constat.

Tu n'as subi de harcèlement ou autre à l'école ? tu as su identifier les causses de la VT ? qu'est-ce qui t'a empêché plus jeune de passer le cap, timidité ? désintérêt pour la sexualité ou tout l'aspect sentimental ?
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par Tanky
Femme de 27 ans vierge
#251214
Bienvenue,

Effectivement, le souci de la VT c'est le regard qu'on a de soi à travers celle de la société qui trouve cela étrange, anormal, bizarre... Et c'est comme ça qu'on se sent comme des marginaux, alors qu'on ne devrait pas.

Je pense aussi qu'on devrait détruire ce cliché de "veille folle avec des chats" ou de "tante un peu glauque", ça, je crois que ça a été conçu par ceux qui n'acceptaient pas qu'une femme ne veuille pas d'enfant, "donc elle est forcément tarée" alors que non, on peut avoir des chats, même d'autres animaux, une belle vie et avoir des contacts sociaux à l'extérieur même en vivant seul.e.

J'aimerais aussi savoir ce qui a fait que tu es devenu VT, est-ce que c'était un total désintéressement ? Si ça l'est, tu pourrais être dans la case des asexuels, ceux qui ne sont pas intéressés par les rapports à deux (ou plusieurs), certains ont eu des relations juste pour faire comme tout le monde et ne pas être exclus, ou même "voir ce que c'était", mais pas pour autant que ça les fait sentir mieux ou les intéressent plus.
Si c'est ça, ça sera dommage que tu le fasses juste "pour le faire" comme on dit, parce que, même si c'est chacun sa vision, ça reste un moment intime pour soi, donc qui mérite une certaine attention, je dirai.

Mais c'est peut-être aussi autre chose, le reclus social dans l'enfance et/ou adolescence, traumatisme, anxiété ou encore la dépression ou la forte timidité ont conduit les membres de ce forum dans la VT, pendant un temps ou le sont encore aujourd'hui.

Mais bref, ravie d'échanger avec toi ^^
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par Alexandra
Femme de 40 ans vierge
#251223
Merci de vos réponses et je vais tenter de donner un éclairage un peu plus précis sur le pourquoi du comment , même si c'est toujours difficile à identifier...

J'ai tout à fait pensé à l'asexualité et j'étais même convaincue que c'était la réponse. D'où d'ailleurs le fait que je ne me préoccupais plus du tout de cette question, qui n'est pas source de souffrance pour moi, pas vraiment.

Mais comme je l'ai écrit dans ma présentation, des choses ont changé pour moi depuis environ deux ans, des bouleversements intérieurs liés à des évènements extérieurs et pour une raison qu'il m'est difficile de complètement saisir, la question a ressurgi sous la forme principale d'une envie de câlins. Franchement, j'ai été la première surprise!

Du coup, j'explore cette envie et le fait que ça n'a jamais fonctionné pour moi avant, surtout parce qu'avant j'avais envie d'avoir envie mais pas envie vraiment. Mais à 40 ans, franchement c'est un peu compliqué d'annoncer sur un site de rencontre qu'on est inexpérimentée et que potentiellement on ne sait pas trop où on a mal. C'est pas très vendeur si je puis dire.

Bien qu'un peu spéciale sur le mode intello de service, j'ai toujours eu une vie sociale, scolaire, amicale très épanouissante. De ce point de vue, je m'estime bénie. Je me sens très aimée, très soutenue, très entourée. Je ne suis clairement pas la copine fun de la bande mais être la copine fiable/la copine wikipédia/ la copine qui te prend la tête parce que tu fumes et que tu jettes tes mégots par terre, me convient très bien.

Pour les garçons puis les hommes, j'ai clairement un blocage. Les choses seraient sans doute plus simples pour moi si j'étais homosexuelle (c'est complètement accepté dans ma famille).

Pour partie, je pense que j'ai peur. Et j'explore cela avec mon psy en ce moment, je pense que cela tient à une conjonction de facteurs, exposition jeune à des violences conjugales (pas mes parents) et donc à la violence masculine, plusieurs atteintes sexuelles au cours de ma vie. Rien de bien terrible, qui ne serait pas arrivé à des millions d'autres avant moi, mais ça a suffit, à l'adolescence, à me conforter dans une image d'homme prédateur.
Côté affectif, mes parents ont divorcé, mon père avec lequel j'entretiens une très bonne relation par ailleurs, n'a pas été rassurant/sécurisant dans son affection.

J'ai aussi peu d'estime de moi physiquement, du mal à penser que je peux plaire. J'ai des rondeurs et ça c'est assez mal accepté dans ma famille.

Enfin bref, donc une conjonction de facteurs, une pelote à démêler et que j'ai aujourd'hui envie de démêler.

Pas d'inquiétude à avoir, je ne me force jamais à faire ce dont je n'ai pas envie, j'en suis tout bêtement incapable. Donc si je m'intéresse à la question maintenant c'est que j'en ai envie. C'est une des choses sympas qui viennent avec l'âge, être beaucoup plus à l'aise dans ses baskets même si on leur trouve plein de défauts et qu'on reste quand même de temps à autre très affecté par tout ce qui ne va pas.

Ajouté 5 minutes 11 secondes après :
Tanky a écrit : 01 juin 2023, 16:02
Je pense aussi qu'on devrait détruire ce cliché de "veille folle avec des chats" ou de "tante un peu glauque", ça, je crois que ça a été conçu par ceux qui n'acceptaient pas qu'une femme ne veuille pas d'enfant, "donc elle est forcément tarée" alors que non, on peut avoir des chats, même d'autres animaux, une belle vie et avoir des contacts sociaux à l'extérieur même en vivant seul.e.
Absolument d'accord, mais c'est une blague. Les chats m'adorent en plus, alors je dis souvent qu'ils sentent que je leur appartiens.

Ajouté 14 minutes 3 secondes après :
Amaz a écrit : 01 juin 2023, 14:46 Coucou,

C'est marrant mais j'ai fait le même constat, avec l'âge on parvient à faire la paix avec sa VT. Je suis pourtant plus jeune que toi, mais je suis arrivé au même constat.
J'ai fait la paix avec ça autour de la trentaine, donc ça ne me surprend pas que cela puisse commencer à être le cas pour toi aussi.
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par Tanky
Femme de 27 ans vierge
#251230
Alexandra a écrit : 02 juin 2023, 10:06 J'ai tout à fait pensé à l'asexualité et j'étais même convaincue que c'était la réponse. D'où d'ailleurs le fait que je ne me préoccupais plus du tout de cette question, qui n'est pas source de souffrance pour moi, pas vraiment.

Mais comme je l'ai écrit dans ma présentation, des choses ont changé pour moi depuis environ deux ans, des bouleversements intérieurs liés à des évènements extérieurs et pour une raison qu'il m'est difficile de complètement saisir, la question a ressurgi sous la forme principale d'une envie de câlins. Franchement, j'ai été la première surprise!

Pour les garçons puis les hommes, j'ai clairement un blocage. Les choses seraient sans doute plus simples pour moi si j'étais homosexuelle (c'est complètement accepté dans ma famille).

Pour partie, je pense que j'ai peur. Et j'explore cela avec mon psy en ce moment, je pense que cela tient à une conjonction de facteurs, exposition jeune à des violences conjugales (pas mes parents) et donc à la violence masculine, plusieurs atteintes sexuelles au cours de ma vie. Rien de bien terrible, qui ne serait pas arrivé à des millions d'autres avant moi, mais ça a suffit, à l'adolescence, à me conforter dans une image d'homme prédateur.
Côté affectif, mes parents ont divorcé, mon père avec lequel j'entretiens une très bonne relation par ailleurs, n'a pas été rassurant/sécurisant dans son affection.

J'ai aussi peu d'estime de moi physiquement, du mal à penser que je peux plaire. J'ai des rondeurs et ça c'est assez mal accepté dans ma famille.
Je me retrouve un peu dans ce que tu dis, tu peux t'amuser à aller voir mes messages sur le forum, mais quand je suis venue ici, je parlais d'asexualité, alors que maintenant, je m'en sens loin.
Il y avait quelques traumas passés, mais surtout, une approche de la sexualité qui s'était mal faite.
Même je me sens plus attiré par les femmes, il m'arrive de demander si je ne fuis pas les hommes pour des raisons autres que le désintéressement, mais j'ai un cerveau assez complexe :sweat_smile:
Et ont il est vrai que je me sentais peu désirable auparavant, j'avais quelques rondeurs, pas énorme mais un peu, mais c'était surtout mon physique, mon regard sur moi-même et la honte de mon corps, le fait de ne pas apprendre à le connaitre.

Après, je ne dirai que les choses sont "plus simples" quand il s'agit d'homosexualité. Parce que dans tous les cas, ne pas avoir d'expérience peu aussi rebuté, on craint d'avoir affaire à une de celles qui rejètent les hommes et accomplit ses fantasmes. Donc, c'est tout aussi compliqué.

Mais de toute façon, tous dépens de notre envie de l'autre, et de quel sexe on a envie, qui nous attire le plus.
par Savinien94
Homme de 37 ans vierge
#251239
Alexandra a écrit : 02 juin 2023, 10:06
J'ai tout à fait pensé à l'asexualité et j'étais même convaincue que c'était la réponse. D'où d'ailleurs le fait que je ne me préoccupais plus du tout de cette question, qui n'est pas source de souffrance pour moi, pas vraiment.

Mais comme je l'ai écrit dans ma présentation, des choses ont changé pour moi depuis environ deux ans, des bouleversements intérieurs liés à des évènements extérieurs et pour une raison qu'il m'est difficile de complètement saisir, la question a ressurgi sous la forme principale d'une envie de câlins. Franchement, j'ai été la première surprise!

Du coup, j'explore cette envie et le fait que ça n'a jamais fonctionné pour moi avant, surtout parce qu'avant j'avais envie d'avoir envie mais pas envie vraiment. Mais à 40 ans, franchement c'est un peu compliqué d'annoncer sur un site de rencontre qu'on est inexpérimentée et que potentiellement on ne sait pas trop où on a mal. C'est pas très vendeur si je puis dire.

Bien qu'un peu spéciale sur le mode intello de service, j'ai toujours eu une vie sociale, scolaire, amicale très épanouissante. De ce point de vue, je m'estime bénie. Je me sens très aimée, très soutenue, très entourée. Je ne suis clairement pas la copine fun de la bande mais être la copine fiable/la copine wikipédia/ la copine qui te prend la tête parce que tu fumes et que tu jettes tes mégots par terre, me convient très bien.

Pour les garçons puis les hommes, j'ai clairement un blocage. Les choses seraient sans doute plus simples pour moi si j'étais homosexuelle (c'est complètement accepté dans ma famille).

Pour partie, je pense que j'ai peur. Et j'explore cela avec mon psy en ce moment, je pense que cela tient à une conjonction de facteurs, exposition jeune à des violences conjugales (pas mes parents) et donc à la violence masculine, plusieurs atteintes sexuelles au cours de ma vie. Rien de bien terrible, qui ne serait pas arrivé à des millions d'autres avant moi, mais ça a suffit, à l'adolescence, à me conforter dans une image d'homme prédateur.
Côté affectif, mes parents ont divorcé, mon père avec lequel j'entretiens une très bonne relation par ailleurs, n'a pas été rassurant/sécurisant dans son affection.

J'ai aussi peu d'estime de moi physiquement, du mal à penser que je peux plaire. J'ai des rondeurs et ça c'est assez mal accepté dans ma famille.

Enfin bref, donc une conjonction de facteurs, une pelote à démêler et que j'ai aujourd'hui envie de démêler.

Pas d'inquiétude à avoir, je ne me force jamais à faire ce dont je n'ai pas envie, j'en suis tout bêtement incapable. Donc si je m'intéresse à la question maintenant c'est que j'en ai envie. C'est une des choses sympas qui viennent avec l'âge, être beaucoup plus à l'aise dans ses baskets même si on leur trouve plein de défauts et qu'on reste quand même de temps à autre très affecté par tout ce qui ne va pas.

Ajouté 5 minutes 11 secondes après :
Tanky a écrit : 01 juin 2023, 16:02


Bonjour Alexandra,

Moi aussi, c'est un peu déroutant, j'ai balancé pendant un certain temps entre asexualité et sexualité. Je me disais que j'étais asexuel après avoir découvert ce vocable il y a quelques années, et ce, d'autant plus que pour moi, les relations charnelles ne sont pas une condition sine qua non, la complicité, l'amitié, le fait d'être à l'aise avec quelqu'un d'affectueux, sans être déprécié, étant plus important.

Mais en fin de compte, asexuel, je ne pense pas l'être vraiment, vu que dans la rue, dans les transports par exemple, je peux ressentir un certain émoi sensuel à la vue de certains profils (majoritairement des garçons). Donc, je ne pense pas que je le sois vraiment (ou alors, reste à définir les contours précis du terme "asexuel").

A la limite des "préliminaires", des gestes de tendresse me suffiraient (ainsi, ça me parle quand tu évoques avoir ressenti momentanément une envie de câlins).

J'ai pensé aux sites de rencontre "classiques", mais sans trop savoir comment m'y prendre, entre annoncer la couleur d'emblée de ma virginité, quitte à faire fuir, ou bien chercher à nouer des échanges approfondis avec des personnes choisies, faire plus amplement connaissance et ne me dévoiler qu'en dernier lieu...
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par Tanky
Femme de 27 ans vierge
#251245
Savinien, il faudra faire attention quand tu réponds à un message car, erreur un peu classique quand on n'est pas habitué aux forums, tu as répondu dans mon message faisant que ça fait que tu t'exprimes à ma place dans le dernier (oui, oui c'est toi qui parles mais du coup ça fait "tanky a écrit" dans le dernier message sauf que non) ^^'
par Alexandra
Femme de 40 ans vierge
#251270
Je voulais répondre à Savinien, mais je n'ai pas réussi à faire une citation courte.

Pour rencontrer des gens, as-tu déjà fréquenté des boîtes gays ou autres lieux de rencontres de ce style? Ou est-ce que la rencontre elle-même est déjà un problème si j'ose dire. ( Ce qui est mon cas par exemple).

J'ai vu que sur le forum la question est omniprésente de savoir si on le dit ou pas aux éventuelles personnes rencontrées. Bon moi, ça me semblerait impossible de ne pas le dire, parce que globalement je suis vraiment transparente sur tout dans ma vie.

D'ailleurs je l'ai déjà fait durant la très très brève expérience site de rencontres que j'ai faite. Enfin, c'était un mec que m'avait réorienté ma sœur (oui oui réorienté). Elle était sur adopte un mec (elle y a trouvé son premier amant et son mari et au vu des âges sur ce forum, elle aussi a connu une virginité tardive), le jeune homme en question l'avait contactée et elle l'avait trouvé trop intello. Elle lui a dit, moi ça ne va pas le faire, mais je pense que tu irais bien avec ma sœur. On a discuté par mails quelques temps, c'était amusant. Je lui ai dit tout de suite que j'étais vierge (c'était il y a 10/12 ans je pense, donc clairement mon cas était moins "grave"). On s'est rencontré rapidement. Et la rencontre a été désastreuse. Mais pas à cause de ma virginité. Complètement à cause de nos personnalités (et peut-être un rien d'autosabotage de mon côté mais vraiment il m'a terriblement agacée).

Enfin aujourd'hui en plus de l'affection, parfois je ressens le besoin d'un partenaire de vie. Ça me fait vraiment bizarre mais c'est comme ça. J'en ai un peu marre de tout décider toute seule. J'ai acheté un appart et je le rénove, et c'est dur de tout choisir seule. Même si mes proches sont bien présents au final ils n'ont rien à décider. Je crois que ça me ferait plaisir de prendre des décisions en commun, même si j'y perdrais de l'indépendance.
par Savinien94
Homme de 37 ans vierge
#251316
Tanky a écrit : 03 juin 2023, 22:33 Savinien, il faudra faire attention quand tu réponds à un message car, erreur un peu classique quand on n'est pas habitué aux forums, tu as répondu dans mon message faisant que ça fait que tu t'exprimes à ma place dans le dernier (oui, oui c'est toi qui parles mais du coup ça fait "tanky a écrit" dans le dernier message sauf que non) ^^'
Bonsoir Tanky. Désolé, j'y veillerai désormais. Comme tu l'as deviné, c'est le manque d'habitude des forums qui est la cause de cette maladresse :confused:

Ajouté 1 heure 8 minutes 20 secondes après :
Alexandra a écrit : 04 juin 2023, 21:47 Je voulais répondre à Savinien, mais je n'ai pas réussi à faire une citation courte.

Pour rencontrer des gens, as-tu déjà fréquenté des boîtes gays ou autres lieux de rencontres de ce style? Ou est-ce que la rencontre elle-même est déjà un problème si j'ose dire. ( Ce qui est mon cas par exemple).

J'ai vu que sur le forum la question est omniprésente de savoir si on le dit ou pas aux éventuelles personnes rencontrées. Bon moi, ça me semblerait impossible de ne pas le dire, parce que globalement je suis vraiment transparente sur tout dans ma vie.

D'ailleurs je l'ai déjà fait durant la très très brève expérience site de rencontres que j'ai faite. Enfin, c'était un mec que m'avait réorienté ma sœur (oui oui réorienté). Elle était sur adopte un mec (elle y a trouvé son premier amant et son mari et au vu des âges sur ce forum, elle aussi a connu une virginité tardive), le jeune homme en question l'avait contactée et elle l'avait trouvé trop intello. Elle lui a dit, moi ça ne va pas le faire, mais je pense que tu irais bien avec ma sœur. On a discuté par mails quelques temps, c'était amusant. Je lui ai dit tout de suite que j'étais vierge (c'était il y a 10/12 ans je pense, donc clairement mon cas était moins "grave"). On s'est rencontré rapidement. Et la rencontre a été désastreuse. Mais pas à cause de ma virginité. Complètement à cause de nos personnalités (et peut-être un rien d'autosabotage de mon côté mais vraiment il m'a terriblement agacée).

Enfin aujourd'hui en plus de l'affection, parfois je ressens le besoin d'un partenaire de vie. Ça me fait vraiment bizarre mais c'est comme ça. J'en ai un peu marre de tout décider toute seule. J'ai acheté un appart et je le rénove, et c'est dur de tout choisir seule. Même si mes proches sont bien présents au final ils n'ont rien à décider. Je crois que ça me ferait plaisir de prendre des décisions en commun, même si j'y perdrais de l'indépendance.
Bonsoir Alexandra.

Non, je n'ai pas essayé. C'est la rencontre en elle-même qui m'est problématique psychologiquement. Tout ce que j'ai pu faire, c'est aller dans un centre gay sur Paris et rencontrer le psy local, bénévole, pour lui m'entretenir avec lui et lui parler de mes problèmes et complexes psycho-sexuels. Mais bon, la mayonnaise n'a pas trop pris et j'en suis resté là.

C'est assez contradictoire voire déroutant, car d'un côté, je suis majoritairement sensible au charme de d'autres hommes, il n'y a pas de doute; et d'un autre côté, je ne suis pas à l'aise avec le milieu gay, du moins ce que l'on en voit de l'extérieur (hommes excessivement "efféminés" ou "maniérés" ect...). Ce sont certes des préjugés, mais il y a je pense une part de vrai, et je les ai lourdement intériorisés. Partant de ce constat, je me vois mal essayer de faire des rencontres dans des boites, y aller sans traîner des pieds, sans être trop contracté, même si ce faisant, je sais que je me prive d'une porte d'entrée importante dans le milieu...

Du côté des femmes, l'attirance est de très loin moindre mais elle peut sporadiquement survenir. Ce serait plus un sentiment d'amitié, platonique, avec une personnalité choisie, que j'apprécie pour ses qualités humaines, sa douceur et qui pourrait(dans mon esprit en tout cas) éventuellement et secondairement, évoluer vers un relation un peu plus charnelle.

Mais dans ce cas, mon inexpérience me refrène et m'interdit, ne serait-ce que d'essayer éventuellement des rencontres. Je suis d'accord qu'il serait impossible de ne pas le dire dans le cas d'une rencontre, mais j'appréhende de n'être pas pris au sérieux ou raillé.

Dans un contexte gay en revanche, il me semble que c'est un peu moins "grave" d'être vierge tardif car on pourrait plus facilement le comprendre parce que l'on a refoulé longtemps ses désirs, été dans le déni, n'est pas arrivé à dépasser cela, comme cela arrive souvent aux jeunes homosexuels. Mais dans le cadre d'une rencontre hétérosexuelle, j'ai l'impression que c'est plus "accablant" aux yeux de beaucoup de partenaires potentiels, d'arriver sans expérience et qu'on trouve bien moins de gens compréhensifs...

En général, je ne me mets pas martel en tête avec ma solitude au quotidien, mais de temps en temps, je ressens comme tu le dis, "le besoin d'un partenaire de vie", avec l'idée sous-jacente que ce serait une force, que l'on "vit mieux à deux" comme dit l'adage.
par Alexandra
Femme de 40 ans vierge
#251327
Tu as peut-être raison sur la question de la VT dans le milieu gay et le milieu hétéro. Et déjà que j'ai du mal à savoir où j'ai mal en sachant que vraiment les femmes, bon non (sauf un peu le genre LP, que je trouve terriblement sexy mais en vrai non), si en plus je devais me questionner sur ce sujet...

Ceci dit l'amitié c'est merveilleux ! Ça dure relativement facilement, on s'en fiche de plaire physiquement, du genre/sexe de l'autre, et c'est de l'amour aussi, juste une autre forme.

Il existe peut-être des clubs sophistiqués pour hommes très virils qui préfèrent les autres hommes... Une piste à explorer... (Dans ma tête, je vois un genre de clubs anglais exclusivement réservé aux hommes, avec des soirées cigares, whisky, des après-midi chasse...) Je ne connais pas le milieu gay et je ne pense pas trop aux gens au travers de leurs sexualité, mais entre mes 4 tantes lesbiennes et les quelques gays dont j'ai appris l'orientation sexuelle, je dirais quand même que si certaines personnes peuvent correspondre au clichés d'usage, les autres pas du tout. Après c'est sûr que celles qui ne correspondent pas du tout, il faut les repérer.

Enfin reste à savoir ce dont on a vraiment envie et ça ça n'est pas toujours le plus évident.
Savinien94 aime ça