Comment nous avez-vous connu ? Recherche, bouche à oreille...
par Dragovien
Homme de 26 ans vierge
#242895
Dans mon cas je savais que cela finirait probablement comme ça et les années l'ont confirmé.

Dès ma tendre jeunesse j'ai toujours été timide ce qui fait que j'ai toujours eu du mal à me faire des amis (le début du collège était probablement la période où j'avais pu tisser le plus d'amitié, après cela ce fut beaucoup plus compliqué). Je me suis toujours considéré comme un électron libre, un mec qui s'entend relativement bien avec tout le monde mais qui n'a pas pu s'ancrer dans des groupes d'amis. Cette timidité s'applique aussi au niveau de l'amour, en plus du fait que je ne sois jamais vraiment tombé amoureux (attirance physique tout au plus).

Les rares hobbies que j'ai ont fait que je suis devenu très casanier (même si je n'ai jamais refusé des sorties entre amis si elles étaient sympas), ce qui n'a rien arrangé. Le fait que je ne bois/fume pas ont aussi fait que je ne trouvais pas grand intérêt dans mon cas de sortir dans des endroits comme les bars ou en fête étudiantes.

Il y a aussi à prendre en compte mon aversion pour la majorité des réseaux sociaux et appli de rencontres qui fait que j'ai sûrement raté des opportunités.

Je suis parfaitement heureux à rester seul pour jouer à des jeux vidéos/regarder des animés mais quand je n'ai plus ça c'est là où je désire du contact humain.

En bref: j'ai vécu ma vie en m'isolant à force de rester dans mon coin pour faire mes activités (tout en ayant pleinement conscience de cela) donc la VT n'est pas une surprise. Je sais que je devrais changer sur certains points mais c'est évidemment compliqué après toute ces années, et en vérité à part sur le côté amour et amitié je me suis jamais vraiment considéré malheureux.
fopaldir aime ça
par Poupousse
Femme de 34 ans vierge
#243135
Je pressentais ça, oui... mais peut-être que quand j'étais petite je pensais que j'allais avoir une vie amoureuse quand j'allais grandir (je sais plus).
Avatar de l’utilisateur
par gziwru
Homme de 30 ans non vierge
#243331
PARTIE 1/4

Je ne suis pas vierge tardif mais je me sens émotionnellement comme tel.
J'ai déjà couché avec des gars à un âge précoce mais jamais de filles.

J'ai accepté avec ces mecs voyant bien qu'il serait difficile pour moi d'avoir un jour des relations hétérosexuelles.
Le sexe avec les hommes soulage en partie mes frustrations hétéro.

Je n'ai pas eu de rapports sexuels depuis mes 19-20 ans.
Je suis aromantique et je n'ai jamais eu de relations amoureuses.

Je suis hétéro à 90%. J'espère réussir avant mes 30 ans à trouver une femme y compris pour un plan d'un soir ou de la prostitution hors de France (Besoin de finances pour ça).

Pour en savoir plus à mon sujet. J'invite à lire ma présentation (Présentation faisant au total une dizaine de pages en incluant le présentation de base et les annexes en 12 parties) : viewtopic.php?t=7058



PARTIE 2/4

Pendant mon adolescence. Je voyais déjà que ce serait difficile pour moi pour avoir du sexe hétéro. Je craignais d'être vierge tardif au niveau hétérosexualité.

Les filles voulaient de l'amour mais moi j'étais clair sur mes intentions et je faisais bien comprendre que seul le sexe m'intéresse.

J'ai déjà tenté de séduire des filles au collège mais ça a toujours échoué.

Il m'est arrivé d'être le stéréotype du dragueur lourd. Au bout d'un moment je n'ai plus osé séduire craignant les accusations de harcèlement. J'avais aussi la flemme de faire des efforts pour encore recevoir un râteau parce que c'est fatiguant de travailler le lien social et encore plus pour la drague

Je me souviens d'une fille que j'appellerais Col-3 (Col signifie collège et 3 signifie que c'est la troisième personne de cette période que je cite sur l'un de mes messages du forum) qui avait compris que je tentais de séduire celle-ci.

Elle m'a dit explicitement que j'étais en train de la draguer.

Je prétendais ne pas séduire en faisant le naïf et lui disant qu'elle se faisait des idées (Technique de drague étrange où l'on prétend explicitement ne pas séduire) mais elle avait bien compris.

Ce genre de situations avec d'autres filles se sont déjà présentées dans ma vie.

Je me souviens de nombreux couples hétéros que j'ai rencontré au collège et au lycée.

On m'avait proposé des trios de manière explicite mais à chaque fois j'ai pensé que s'était des moqueries ou des pièges.

Avais-je raison ? Je ne le saurais jamais. Il y a eu aussi des cas où le mec m'a dit que leurs petites amies me trouvent beau (Possiblement une invitation implicite à un trio où à coucher avec leurs copines. C'est ce que j'ai pensé mais je n'en étais pas sûr et n'osait donc pas entreprendre).

Peut-être que j'aurais eu le dépucelage hétéro si j'avais accepté les offres explicites ou les possiblement implicites ?

À 12-13 ans j'essayais de séduire des filles plus vieilles au collège. Ça n'a pas marché mais je sentais qu'elles aimaient qu'un plus jeune essaye de les avoir. Je pense que certaines d'entre-elles ne voulaient pas d'un plus jeune et que c'est en partie pour ça que j'ai échoué.



PARTIE 3/4

Durant mon adolescence j'ai essayé les sites de rencontres pour ados. J'ai échoué. Je m'y suis désinscrit et je n'y suis plus jamais retourné.

Quand je fus majeur il y a eu les sites de rencontres pour adultes mais j'ai échoué (Faux profiles , pas de réponses du tout ou plus de réponses après quelques messages , après quelques temps une prétendue femme me demande d'aller sur un site payant pour soit-disant tester mon sérieux et pour moi ça sentait l'arnaque).

Il y a quelques semaines j'ai décidé de recommencer à aller sur les sites de rencontres pour adultes en me disant que je vais me battre pour accomplir mon objectif.

J'avais arrêté il y a quelques années ne voulant pas de sites payants (Jamais payé pour un site) et le fait que ce soit chronophage de chercher et psychologiquement épuisant.

Je parle plus en détail des sites de rencontres et moi dans les parties 2 , 3 , 4 et 5 des annexes de ma présentation : viewtopic.php?t=7058

Je crains d'échouer sur les sites de rencontres mais les sites de rencontres c'est bien plus simple.
Au moins on sait quelle femme est ouverte à une aventure sexuelle et laquelle ne l'est pas.

Je préfère ça qu'aller dans un bar ou autre lieu pour séduire. Entrer dans un lieu pour séduire à un coût financier.
De plus, on risque de repartir bredouille avec toutes les femmes qui ne seront pas intéressées par du sexe et je ne suis pas doué en séduction. Je préférais un lieu où l'on sait que tout le monde est là pour des rencontres.

Certains me diront de séduire dans la rue , supermarchés , parcs et autres lieux où l'on peut entrer gratuitement.
Je réponds que je compte tenter de séduire uniquement dans les lieux où l'on sait que les gens sont là pour ça.
La plupart des femmes ne veulent pas qu'un type inconnu essaye de les séduire dans ces lieux.
J'accorde une grande importance au consentement et donc je refuse de draguer dans ces lieux.



PARTIE 4/4

Je me souviens qu'au lycée un groupe de gars avec des smartphones avaient prétendu vouloir m'aider à trouver une copine sur je ne sais plus quel site. Ils prétendaient avoir rencontré des filles mais je sentais que s'était du mytho.
D'autres ont aussi dit que s'était du mytho.

Chaque anniversaire que je vis est un truc chiant à vivre pensant au fait que je ne l'ai jamais fait avec une femme.
C'est l'un des premiers trucs que je pense à chaque anniv. Particulièrement depuis le jour de mes 25 ans.

Si tout se passe bien je ferai bientôt une formation et j'aurais un emploi.
Je ne pourrais pas dire la vérité sur ma vie sexuelle si des collègues m'interrogent à ce sujet.

De plus, je risque d'être entouré majoritairement de CSP+ (Classes socio-professionnelles supérieures) et il semblerait que l'on soit sexuellement plus actif et plus libertin dans les classes moyennes supérieures (C'est le haut de l'échelle des classe moyennes en terme de revenus).

Je devrais probablement déjà affronter le stigma d'être un type issue d'une des classes les plus basses de la société Françaises ainsi que d'autres stigmas comme ne pas avoir un parcours scolaire prestigieux comparé à eux et j'en passe.
Si en plus on m'interroge sur ma vie sexuelle. Ce serait le bouquet. J'ai déjà prévu des échappatoires mais bon.

Ces dernières années j'ai eu des relations sociales limitées. Je dois réapprendre ça et en plus m'occuper de ma vie sexuelle.
Je me demande comment je pourrais aborder des collègues pour avoir l'opportunité de sexer avec elles.
Je crois que je vais préférer éviter pour ne pas me faire accuser de harcèlement et autres trucs de ce genre.

Si je rentre en formation/emploi. Je devrais tout faire pour y rester et il se peut donc que je doive renoncer à draguer pour éviter les problèmes comme des collègues jaloux de moi parce que je drague une personne qui lui plaît , femmes voulant se venger de moi si on a une relation finissant mal en m'accusant de l'avoir violé par voie judiciaire ou pas , draguer une fille mariée sans le savoir et début des problèmes avec son mari etc...

Je crains que je vais devoir renoncer au sexe à deux ou plus si je rentre en formation/emploi vu que ça me prendra des journées entières d'apprendre des trucs et de travailler.

Je crains de devoir faire du 50h par semaine voir plus (Les gens payés 35h faisant en réalité 50h ou plus sont certainement plus courants qu'on l'imagine. Il y a aussi le fait que je devrais bien apprendre mon futur métier hors des heures de travail/formation et donc si je fais 50h par semaine ou plus il faudra ajouter ce temps pour apprendre) et ça laisse peu de temps pour trouver des partenaires hors du boulot.

Il faut à tout prix que trouve quelqu'un pour mon dépucelage hétéro en 2022 vu que ça risque de ne pas être possible avant plusieurs années après mon entrée en formation.
par Bicoumoale
Homme de 36 ans non vierge
#247703
Bonjour,
Perso, au collège, j'ai été parmi les derniers à réussir à faire la bise aux filles.
Alors, oui, c’était mal parti!
Après quand on prend du retard, je trouve que c'est un engrenage, on ne sait pas comment faire, on a donc peur de faire moins bien que les autres, et on ne fait pas, et on reste.... vierge.
fopaldir aime ça
Avatar de l’utilisateur
par gziwru
Homme de 30 ans non vierge
#247826
Bicoumoale a écrit :Bonjour,
Perso, au collège, j'ai été parmi les derniers à réussir à faire la bise aux filles.
Alors, oui, c’était mal parti!
Après quand on prend du retard, je trouve que c'est un engrenage, on ne sait pas comment faire, on a donc peur de faire moins bien que les autres, et on ne fait pas, et on reste.... vierge.
L’engrenage , c'est le cas pour beaucoup d'entre-nous.

Ça dépend aussi de ce que l'on cherche. Par exemple chercher un plan cul ce n'est pas chercher l'amour.
Avatar de l’utilisateur
par LucienArp
Homme de 23 ans vierge
#251382
Est-ce que le temps a passé sans vous inquiéter plus que ca, jusqu'à ce qu'un jour vous ayez une sorte de prise de conscience à 20, 30 ou 40 ans et de vous dire "zut, je suis en retard par rapport à mon entourage" ?
Au lycée je me posais pas vraiment de questions. Je me disais juste que 18 ans c'est jeune et que j'aurais le temps de trouver après.
Ensuite en prépa, j'avais plus ou moins passé un contrat mental avec moi-même du type "tu te concentres sur tes concours et on verra après".
C'est plus à 20 ans en école d'ingénieurs que j'ai vraiment eu ce déclic en me rendant compte que même en ayant fait les mêmes études que moi, la plupart des gens avaient déjà eu une copine, ou étaient au moins plus mature que moi d'un point de vue émotionnel. Avec le recul je trouve ça assez incroyable que j'aie pu aussi bien fermer les yeux sur mon retard pendant ces deux années.
fopaldir aime ça
par Sveta
Femme de 31 ans vierge
#251697
Alors dans mon cas, oui et non.

En primaire, j'étais timide, mais j'avais quand même un groupe d'amies. C'est vrai que je ne parlais jamais aux garçons, mais je ne devais pas être à la seule à cet âge-là.
Mais je me suis sentie anormale pendant tout le collège (dès la 6e ou la 5e) parce que toutes mes amies avaient ou avaient eu un copain - souvent plusieurs. J'ai commencé à me demander ce que ça faisait d'embrasser quelqu'un. En même temps, je ne me voyais pas DU TOUT me déclarer auprès du garçon qui me plaisait.
Et puis au lycée, je me suis complètement renfermée sur moi-même et j'ai cessé de prêter attention aux autres. Je n'étais attirée par personne jusqu'à la fin de la terminale où j'ai commencé à regarder d'un autre œil mon prof de philo. Évidemment (et heureusement), je n'ai rien fait là non plus. Que pendant ce temps mes camarades de classe couchaient, ça ne m'a pas effleuré l'esprit. Quand j'ai appris beaucoup plus tard que la moyenne pour la 1ère fois était à 17 ans, j'ai halluciné. En aucun cas je n'aurais été prête à ce moment-là.
La fac, presque le monde était un peu plus vieux que moi et en couple depuis plusieurs années et là, j'ai à nouveau ressenti un décalage. Mais pas de catastrophisme, me suis-je dit. Je devrais avoir un homme dans mon lit d'ici 2, 3 ans maximum. A 23 ans, confiante, j'ai même acheté une boîte de préservatifs : "périmée dans 4 ans, ça vaaa, c'est un bon investissement, je vais la mettre sous mon lit et ça me servira forcément d'ici là !" Eh ben non. Le jour où je l'ai mise à la poubelle, j'ai eu un bon gros sentiment de défaite. Depuis, je n'en ai jamais racheté. Et j'ai bien fait : si je l'ai fait juste après avoir jeté la première boîte, j'aurais à nouveau gâché 6,50€. Et nul doute que mon estime de soi aurait à nouveau pris un coup.
Amaz, LucienArp, MathSo aime ça
Avatar de l’utilisateur
par Amaz
Homme de 33 ans vierge
#251698
Intéressant.

Le concours de circonstance c'est un classique sur le forum, la timidité, le manque d'intérêt vis-à-vis de la sexualité durant la scolarité, c'est plus que normal ici
par Alexandra
Femme de 40 ans vierge
#251721
Sveta a écrit : 24 juin 2023, 23:30 A 23 ans, confiante, j'ai même acheté une boîte de préservatifs : "périmée dans 4 ans, ça vaaa, c'est un bon investissement, je vais la mettre sous mon lit et ça me servira forcément d'ici là !" Eh ben non. Le jour où je l'ai mise à la poubelle, j'ai eu un bon gros sentiment de défaite. Depuis, je n'en ai jamais racheté. Et j'ai bien fait : si je l'ai fait juste après avoir jeté la première boîte, j'aurais à nouveau gâché 6,50€. Et nul doute que mon estime de soi aurait à nouveau pris un coup.
Ça m'a fait rire parce que moi aussi j'ai acheté une boîte de préservatifs à 23 ans. Je partais en Afrique du Sud dans le cadre universitaire, j'allais peut-être vivre sur un campus, je m'étais dit que ce serait une bonne idée. Autant dire que cela n'a servi à rien. Je l'ai laissé là-bas dans la résidence étudiante en me disant que ce serait plus utile au suivant.

J'ai commencé à me dire que c'était cuit seulement autour de la vingtaine. Au collège, j'avais plein d'amis masculins et ça ne m'intéressait pas plus que ça, mais dans ma tête ça viendrait. J'avais décliné une ou deux propositions, j'étais invitée à danser aux soirées, rien d'inquiétant. En plus, on me l'avait vendu comme ça, ça se ferait tout seule très naturellement.
Au lycée, les choses se sont corsées, mais ça ne paraissait pas désespéré, j'avais moins d'amis masculins mais ça allait et je parlais beaucoup des garçons, j'avais mon top Ten des garçons les plus beaux et on discutait avec mes amies de nos obsessions respectives, les rares fois où je sortais en boîte (je déteste), même si je ne me sentais pas belle, je m'habillais sexy et ça marchait au sens où je voyais bien que ça en intéressait certains. Puis pour mes amies, assez naturellement elles ont trouvé une première personne et moi rien. Bon, je savais déjà à 17ans que 17 ans c'était l'âge moyen, je me suis dit pour toute moyenne il y a un écart type, si V a eu sa première relation à 14 ans, d'autres doivent bien l'avoir plus tard.
Arrivée à la fac, j'ai compris que je n'étais sans doute pas comme tout le monde, mais comme on continuait à me dire que je n'avais pas besoin d'y penser et que ça arriverait tout seul...
Je crois que mon séjour en Afrique du Sud a été la confirmation. Ça aurait dû être facile théoriquement, déjà être française ça aide, et avec le recul, il y aurait sans doute eu des possibilités, par exemple un Allemand avec lequel on se tournait un peu autour, je me souviens même d'au moins deux scènes dignes de comédie romantique, je lui avais rapporté une lettre de l'administration, en marchant sous la pluie et j'étais trempée. Quand j'avais tapé à sa porte, il avait attrapé une de mes mèches mouillées tandis que je sortais sa lettre humide de sous mon sweat. Une autre fois, j'étais montée à sa chambre pour lui poser une question, j'avais tapé mais je n'avais pas compris sa réponse et j'avais ouvert, il était apparu une serviette nouée autour de la taille, d'abord l'air furieux (parce que sa réponse n'avait pas été Come in) puis souriant en me voyant. Mais moi, rien, incapable de faire avancer la machine, je ne sais toujours pas ce que j'aurais dû faire d'ailleurs... Je sais juste que si une amie m'avait raconté ces scènes (et le reste), j'aurais pensé qu'il y avait quelque chose... quand je suis rentrée en France, j'ai réalisé que non je n'étais pas comme tout le monde et j'ai commencé à lâcher l'affaire. Et 16/17 ans plus tard, je n'ai pas plus avancé.
  • 1
  • 5
  • 6
  • 7
  • 8
  • 9