- 17 mai 2010, 22:06
#24762
Aucun intervenant d'ordre psy dans la liste, après lecture attentive des 12 exemplaires.
Je sais que tu es persuadé qu'aucun psy ne t'aidera.
Pourtant , c'est leur métier. Si tu as une rage de dents, tu n'iras pas demander à tes voisins et relations diverses de te soigner , n'est-ce pas ? Tu iras directement chez le dentiste.
Je suis payée pour savoir que le mot "psy", malgré sa démocratisation, déclenche encore des réticences. Je peux demander à des parents d'élèves d'aller voir l'ORL, l'orthophoniste, le psychomotricien ça commence à coincer, la psy .... ça se gâte. On sort du "factuel scolaire", on atteint l'intime, comme si je leur reprochais qq chose...
Le psychiatre soigne de véritables maladies psychiques, personnellement j'y ai eu recours au plus profond de la dépression, tout bêtement parce que c'était couvert par la Sécurité Sociale et que j'avais peu de moyens.
Le psychanalyste est aussi médecin.
Les psychologues et les psychothérapeutes sont des praticiens différents, non médecins, ce qui suppose de bien vérifier leur pedigree. Ils interviennent aussi, généralement, sur un laps de temps beaucoup plus court.
Je peux comprendre que tu ne veuilles pas "t'allonger" pour 10 ans, pour une psychanalyse aux résultats aléatoires, aucun jugement négatif dans tout cela, mais je ne l'aurais pas fait moi-même.
Y aurait-il consciemment ou non, une raison pour laquelle tu n'aurais pas envie de fouiller ton passé ? Pas question d'en parler ici, bien sûr, mais pose-toi la question. C'est une excellente raison de redouter le recours à un psychologue, et en même temps une encore plus excellente raison d'y aller quand même, parce que ça veut précisément dire qu'il y a un problème. Or, c'est souvent tout ce qui est refoulé qui contribue aux blocages en tous genres.
J'ai mis récemment un post sur la psychothérapie comportementale pour répondre à une question sur le sujet.
C'est le choix que j'ai fait, auprès d'un thérapeute qui pratique également l'hypnose.
Suite à ma dernière séance, sans entrer dans des détails personnels qui n'ont aucun intérêt ici, j'ai pu poser des questions qui étaient restées en suspens depuis une vingtaine d'années, et découvert, abasourdie, une tonne de choses que j'avais soigneusement (et inconsciemment) occultées. J'avais l'impression de revoir un "film" oublié, qui m'expliquait pas mal de choses. J'ai fait en quelques semaines ce que je n'avais pas fait en l'équivalent de ta vie à toi.
Le thérapeute comportementaliste pointe des dysfonctionnements et essaye de t'aider à les remplacer par des comportements plus efficaces pour réaliser tes objectifs. Là encore, pas de baguette magique, mais je commence à en sentir les effets. D'autres pratiquent les jeux de rôles, c'est pas mal non plus.
Question : Qu'as-tu à perdre en essayant ?
Il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis.
Dépêche-toi, tu n'as plus qu'un mois !!!!
Je sais que tu es persuadé qu'aucun psy ne t'aidera.
Pourtant , c'est leur métier. Si tu as une rage de dents, tu n'iras pas demander à tes voisins et relations diverses de te soigner , n'est-ce pas ? Tu iras directement chez le dentiste.
Je suis payée pour savoir que le mot "psy", malgré sa démocratisation, déclenche encore des réticences. Je peux demander à des parents d'élèves d'aller voir l'ORL, l'orthophoniste, le psychomotricien ça commence à coincer, la psy .... ça se gâte. On sort du "factuel scolaire", on atteint l'intime, comme si je leur reprochais qq chose...
Le psychiatre soigne de véritables maladies psychiques, personnellement j'y ai eu recours au plus profond de la dépression, tout bêtement parce que c'était couvert par la Sécurité Sociale et que j'avais peu de moyens.
Le psychanalyste est aussi médecin.
Les psychologues et les psychothérapeutes sont des praticiens différents, non médecins, ce qui suppose de bien vérifier leur pedigree. Ils interviennent aussi, généralement, sur un laps de temps beaucoup plus court.
Je peux comprendre que tu ne veuilles pas "t'allonger" pour 10 ans, pour une psychanalyse aux résultats aléatoires, aucun jugement négatif dans tout cela, mais je ne l'aurais pas fait moi-même.
Y aurait-il consciemment ou non, une raison pour laquelle tu n'aurais pas envie de fouiller ton passé ? Pas question d'en parler ici, bien sûr, mais pose-toi la question. C'est une excellente raison de redouter le recours à un psychologue, et en même temps une encore plus excellente raison d'y aller quand même, parce que ça veut précisément dire qu'il y a un problème. Or, c'est souvent tout ce qui est refoulé qui contribue aux blocages en tous genres.
J'ai mis récemment un post sur la psychothérapie comportementale pour répondre à une question sur le sujet.
C'est le choix que j'ai fait, auprès d'un thérapeute qui pratique également l'hypnose.
Suite à ma dernière séance, sans entrer dans des détails personnels qui n'ont aucun intérêt ici, j'ai pu poser des questions qui étaient restées en suspens depuis une vingtaine d'années, et découvert, abasourdie, une tonne de choses que j'avais soigneusement (et inconsciemment) occultées. J'avais l'impression de revoir un "film" oublié, qui m'expliquait pas mal de choses. J'ai fait en quelques semaines ce que je n'avais pas fait en l'équivalent de ta vie à toi.
Le thérapeute comportementaliste pointe des dysfonctionnements et essaye de t'aider à les remplacer par des comportements plus efficaces pour réaliser tes objectifs. Là encore, pas de baguette magique, mais je commence à en sentir les effets. D'autres pratiquent les jeux de rôles, c'est pas mal non plus.
Question : Qu'as-tu à perdre en essayant ?
Il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis.
Dépêche-toi, tu n'as plus qu'un mois !!!!
Dio, dammi l'umiltà di accettare le cose che non posso cambiare, il coraggio di cambiare le cose che posso cambiare, e l'intelligenza sufficiente per distinguere i due tipi di cose. S. Francesco di Assisi