- 23 nov. 2011, 01:38
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Je sais pas si j'aurais le courage de confronter ces raclures. Après mon SMS, ma mère m'a répondu, en m'expliquant qu'elle s'énervait pas si souvent. Qu'elle s'énervait souvent, mais c'étais pas sa faute, elle est comme ça.
J'ai aussi rencontré mon père pour un soir, et il m'a dis que mon SMS avait fait pleuré ma mère. Il m'a aussi dit que lui ne comprenait pas. Il a passé sa vie à travailler très fort pour nous payer une maison, il a fait quelque chose avec ma mère pour avoir des enfants, ça devrait marcher.
Je lui ai demandé comment il avait rencontré ma mère, pourquoi ils étaient ensemble. Il a commencé à m'expliquer que tous leurs parents sont divorcés, et que même si ma mère prenait énormément de poids (les mots de mon père), il préférait rester avec que de reproduire ce que ses parents avaient fait.
Et il a conclu en me parlant de ce dont j'avais parlé. Enfin, conclure c'est un grand mot : il a passé 180 secondes sans parler, à me marmonner des "tu vois, l'émotion", avant d'enfin arrêter et me dire des choses genre "désolé, mais c'est tellement dur, j'ai passé ma vie à t'offrir une maison, un endroit ou vivre, essayer de te contenter, et si ça marche pas, j'ai peur qu'on sache pas pourquoi on est ensemble ta mère et moi".
Suite de la citation : "ta mère prend du poid, j'ose pas en parler avec elle mais c'est pas ce que je veux, et ça a commencé quand tu as commencé à aller mal*.
Je suis l'homme qui s'est rarement révolté contre sa mère durant adolescence. Mais à chaque fois que j'ai levé la voix contre cette femme colérique, mon père, ne sachant que faire, se contentait de me demander quoi faire. Moi je partais en pleurant dans ma chambre, quel homme, en voyant sa mère pleurer pour les premières fois pouvait rester insensible.
Ça fesait longtemps que je pesais plus chaque jour le pour et le contre du suicide. J'ai longtemps pensé qu'à 25 ans, si j'étais vierge, je me suiciderai. Maintenant, j'espère que quand j'invite mes amis cette semaine ils viendront. Et je repousse l'ultimatum à 30.
J'ai besoin de trouver un nouveau psy.
PS : J'ai fêté mes 26 ans, et comme chaque anniversaire hors du monde, ça donne envie de crever. De crever.
PS2 : je me scarifie les bras de nouveau.
-- Mer 23 Nov 2011 01:36 --
Salut parents,
Je vous aime et je ne sais pas pourquoi. Je vous hais. Je sais que je ne serais pas là sans vous, et je
vous hais pour cela. Et c'est trop vieux pour le citer.
Alors que tous les gens des autres villalges avaient des amis, moi à corin, j'étai limité aux gens qui
habittaient pas trop lin de chez moi. (tino et samuel jouaient enesemble une fois par semaine, etc)
Parce que poru ma trane, m'emporter vers chez blaise, c'était insurmontable. En 6 ans de primaire, j'ai
le souvenir qu'elle ne m'a pas emporté plus de 5 fois chbez lui (en dehors des anniversaires) pour
jouer chez lui, soit au plus 12 fois. C'est ce pour quoi mes sentiments contaient pour elle : 1 fois
par année (chacun son tour). Faut pas déconner, boire le café à la placette, c'est irremplacable,
surtout si ça permet de parler de moi.
Et me garder à la maison, c'était bien plus simple. M'amuser avec ce simplet d'simael, ou ces fils de
riche de rey. Le meilleur moyen d'avoir du gout, c'est de m'envoyer jouer d'après ce que tu veux. Et
même pour les gens du village, durant toute ma primaire, j'ai passé un mercredi avec samir et un
mercredi avec mathieu.
Ça n'aurait pas été un problème si c'était isolé. A 14 ans, on avait des copines en primaire. Sauf que
je me suis fait interdir le fait de sortir avec elle. Ça n'avait juste aucun but. Mais en fait, entre
12 et 17 ans, m'empecher de rencontrer les gens de mon âge, pour me caster, il n' a pas meilleur moyen.
En même temps, tu ne voulais pas que je fasse n'importe quoi. Tu voulais surtout pas que je fasses ce
que tu voulais. (et j'ai été castré, mission acomplished)