@glaraque De rien ^^ Ton ressenti me parlait grandement, en fait.
steph a écrit :
Il a fallu que j'apprenne à mieux me connaître, découvrir que ça me faisait peur, et faire des efforts sur moi-même, pour parvenir à passer le cap.
Oui, pour progresser, c'est ce qu'il faut faire. Personnellement, je me connais parfaitement bien, je sais bien ce qui me bloque, mais faire les efforts me pose un problème.
Car dans ce qui me bloque, il y a les éléments moteurs à pouvoir faire les efforts. La motivation, la volonté, la foi.
Je n'y crois pas, sincèrement, pour mon cas personnel.
J'ai vécu trop longtemps seul, avec peu de relations amicales, pour que cela puisse changer. Ma vie a été formatée ainsi depuis ma jeunesse, par mon éducation et par mes propres mains. Le besoin social m'est limité (pas nul comme à une certaine époque, mais relativement faible au demeurant). Dans l'état d'esprit actuel, je n'ai clairement pas de place pour l'autre dans mon schéma de vie.
Et je ne vois pas ce qu'on pourrais me trouver. Je sors à l'envie (et occasionnellement :p), j'ai pas de vrais hobbys ou passions à partager avec quelqu'un. Pas de projets d'avenir. En fait, je risque d'être suiveur plutôt qu'initiateur de projets, et ça lassera définitivement l'autre. Clairement, je ne crois pas à ma valeur ajoutée dans une relation de couple.
Question potentiel de séduction (car une relation passe aussi par là), il est minime. Suffisant pour être un bon copain, mais rien de plus. J'ai et je ne serais jamais abordé. Et si l'occasion se présentait, je douterais sincèrement de la sincérité de la chose. Je ne crois pas que je puisse plaire. Quand à faire le premier pas moi-même ... Et bien, ça ne dépasse pas le stade de l'amitié. J'arrive pas à définir le sentiment amoureux, j'ai du mal à savoir si je ressens de l'amour, un simple désir, de l'amitié... Enfin, aussi, mon cercle de rencontres est relativement limité. Quand je sors, c'est souvent seul (parce que c'est à l'instinct), ou avec des collègues. Ca se limite donc au périmètre du travail. Et je préfère éviter les amourettes de bureau (enfin quasi toutes les filles de ma tranche d'âge sont en couple, donc ça évite les soucis :p)
Ceci dit, je n'ai aucune amertume ou quoi que ce soit. C'est un constat pragmatique de mon existence. Je n'ai pas la foi d'une vision de vie de couple pour moi. La VT n'est pas en soit un problème, c'est une juste conséquence d'un choix de vie.