- 21 déc. 2013, 12:47
#97116
Même si j'ai bien à l'esprit que les filles fiables existent, ça ne fait pas de mal d'en faire l'expérience concrète. Il y a quelques jours, la voisine qui avait " botté en touché " mon invitation de boire un verre, m'a recontacté pour me dire que maintenant elle était disponible, et que si je voulais toujours l'emmener, que je lui fasse part de mes horaires.
Ca, c'est pour la bonne nouvelle.
La soirée proprement dite est autrement plus, hum, déconcertante. Bien qu'elle ait clairement dit à plusieurs reprises qu'elle était plutôt solitaire et silencieuse, je me suis retrouvé à faire une bonne partie de la conversation - or je vois plus ce genre de rencontre comme un échange, avec un semblant d'équilibre. C'est donc un peu gênant d'avoir l'impression de devoir tirer les vers du nez de son interlocuteur / interlocutrice (sans qu'il soit question de forcer, hein, mais si on veut connaître un peu les avis, goûts de la personne...), sans parler des blancs (je sais, ce n'est pas si grave) ou des regards dans la vague qui vous amène à vous demander si la personne ne pense pas à autre chose, ou se faire carrément ch*er avec vous, sans oser le dire. Et je n'ai pas la prétention de raconter des choses 100 % passionnantes.
Il se trouve qu'elle a fini par me dire qu'elle avait fini de " boucler " sa relation avec son ex (déjà mentionné une précédente fois). Je précise que déjà qualifié de gentil, elle m'a dit que j'étais bien élevé, gentleman, contrairement à ce dernier (notez comment ça évoque notre débat sur les bad boys : " les femmes ba*sent avec les rustres, et se contentent de discuter avec les gentlemen ", pour résumer grossièrement et cyniquement). A cette occasion et sur son interrogation, je lui ai dit que j'étais seul depuis toujours et que ce n'était pas une situation enviable, sans trop m'attarder dessus. Je lui ai aussi proposé de discuter de son problème, seulement si elle le voulait bien sûr.
Elle est aussi la première personne qu'elle rencontre qui n'a pas d'attirance pour l'alcool.
Je n'ai pas eu de réponse claire lorsque je lui ai demandé si elle avait ressenti le besoin de voir quelqu'un. Car ce que je me demande, c'est pourquoi elle a accepté mon invitation, de sa propre initiative, si c'est pour ensuite adopter une telle attitude.
Des copains ont émis l'hypothèse qu'elle avait juste besoin d'entendre quelqu'un parler pour se changer les idées. Mouais. Personnellement, si je me lance dans une interaction sociale avec quelqu'un, c'est en principe en tenant compte de la personne, justement, pas pour faire un truc plutôt à sens unique.
Je sais aussi que mon court temps (fort court hélas), n'est pas celui de la construction d'une relation (qui peut prendre plus ou moins de temps), mais je ne vois pas vraiment où tout cela nous mène. En outre, extérieurement, elle n'est pas désagréable à regarder et à fréquenter, mais je n'ai pas de sentiments au-delà de la bienveillance (et évidemment, on ne peut considérer comme sentiment la donnée " je ne serais pas contre en faire mon quatre heures "), et malgré la présence de quelques points communs (art, profil peu social, sensibilité...), difficile de discerner des atomes crochus et d'intéragir avec quelqu'un qu'on ne cerne pas.
Bien sûr, il serait inexact de dire que j'ai passé un mauvais moment (ce n'est pas la même chose que d'aller se faire arracher une dent, par exemple). Mais l'intérêt semble un brin limité.
(...)
" - She is different. - On what way ? - On every way. " - The girl with the dragon tattoo
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