[wooderic]

Sisi, c'est cohérent Lilith et je partage ton avis,...

C'est admirable d'agir pour son bien à elle, mais il ne faut pas que tu oublies ce que toi tu veux.

J'ai souvent mis de côté ce que je voulais pour satisfaire les autres et en voulant faire plaisir. En voulant aidé, j'ai mis de côté ma vie sentimentale. A vouloir être le type sympas, on sème peut-être les graines qui ne feront pas naitre l'amour entre soi et une femme,.... Je me dis que tu devrais reconsidérer ce que tu "sème",... Ce que j'ai fais (sans trop m'en rendre compte je reconnais,... :boulet: ) ce qui à laissé grandir en moi la possibilité de faire une belle rencontre,... Il n'y a rien d'égoïste ou quoique ce soit, mais simplement on se place mieux face à soi même,... Et forcément face à une femme (ou homme),...

[Giles]

Le problème c'est que sans faire exprès tu pourrais préparer le terrain pour une éventuelle histoire, mais avec un autre homme malheureusement...

Je commence à avoir une vision de la vie à peu près cohérente, et je sais qu'une fille qui ne veut pas de moi ne va pas aller s'enfermer dans un couvent. Naturellement, elle rencontrera un autre homme, dans six mois, un an ou la semaine prochaine (cas le plus probable d'après mon expérience :) ), et selon mon humeur du moment ça me plaira ou pas.
Mais l'important est aussi qu'elle avance. Et si je devais choisir, je préfèrerais qu'elle s'en remette vite.
Évidemment, il y a toujours cet aspect agaçant qui est que son prochain copain sera forcément un infâme trou du cul, puisque moi je suis "trop bien pour elle". Mais ce n'est pas à elle que j'en voudrais, mais à cette espèce de loi cosmique étrange qui veut que la plupart des filles bien sortent avec des gros idiots (ah, une pointe d'aigreur peut-être...?).

C'est toi qui vis l'histoire, donc tu en connais mieux que quiconque pour faire des choix éclairés. Mais je trouve qu'il peut être difficile de continuer comme-ci rien ne s'était jamais passé (malaises, moins de spontanéité par peur de dire quelque chose qui pourrait trahir ta pensée, distance dans vos rapports). Tu as même dit que les sentiments sont partagés, simplement elle n'est pas encore prête à embarquer dans une nouvelle relation. Je ne vois pas l'intérêt de tout abandonner maintenant.

Je crois au contraire que ce genre de décision peut nous rapprocher (ou nous éloigner définitivement, les deux sont possibles). A force de réfléchir on se collait une pression de malade, ce qui aurait rendu une relation invivable. En parler entre nous, même pour arriver à la conclusion qu'il ne fallait pas aller plus loin, est une manière comme une autre d'évacuer la "tension sexuelle" ou son équivalent émotif.
Certes, il y a des moyens plus ludiques d'évacuer ce type de tension. Mais apparemment ce n'est pas pour moi.

[jeje]

Mais l'important est aussi qu'elle avance. Et si je devais choisir, je préfèrerais qu'elle s'en remette vite.
Évidemment, il y a toujours cet aspect agaçant qui est que son prochain copain sera forcément un infâme trou du cul, puisque moi je suis "trop bien pour elle". Mais ce n'est pas à elle que j'en voudrais, mais à cette espèce de loi cosmique étrange qui veut que la plupart des filles bien sortent avec des gros idiots (ah, une pointe d'aigreur peut-être...?).

J'ai beau retourner ça dans tous les sens, me dire que ce n'est pas vrai, mon expérience me conduit toujours à cette conclusion. Et je parle bien de mon expérience, les filles en général ne préfèrent pas sortir avec les trous du cul, mais toutes les filles avec qui j'ai tenté ma chance préfèrent sortir avec des tous du cul plutôt qu'avec moi (et je ne dis pas ça par jalousie, ce sont vraiment des vrais blaireaux, croyez-moi).
J'en viens à la conclusion que le problème à la base vient de moi, que je ne vais tout simplement pas vers les filles biens, celles qui ont un peu de jugeote pour se rendre compte qu'il vaut mieux éviter les mecs qui enchaînent les nanas en baratinant comme pas possible (alors que ça se voit à des kilomètres) et plutôt s'intéresser aux mecs qu'elles-mêmes qualifient de gars biens.

[ciliegia]

J'en viens à la conclusion que le problème à la base vient de moi, que je ne vais tout simplement pas vers les filles biens, celles qui ont un peu de jugeote pour se rendre compte qu'il vaut mieux éviter les mecs qui enchaînent les nanas en baratinant comme pas possible (alors que ça se voit à des kilomètres) et plutôt s'intéresser aux mecs qu'elles-mêmes qualifient de gars biens.

Oui ça me semble juste ... Les filles attirées par les imbéciles et les garçons attirés par les filles qui ne veulent pas d'un "gars bien", ça relève finalement du même mécanisme : l'attirance pour les 'mauvais' partenaires, ceux qui ne permettent pas d'avoir une relation épanouie.
Mais j'imagine que les raisons de ces choix inconscients sont uniques à chaque individu, ce qui fait que c'est difficile à analyser de façon générale :no:

[Giles]

Il est toujours un peu délicat, par définition, d'analyser ses propres décision inconscientes. Parfois, je me demande si je ne vais pas que vers les filles avec qui cela n'a aucune chance de marcher, peut-être tout simplement parce que je sais gérer une rupture, alors que je n'ai aucune idée de comment gérer une vraie relation fonctionnelle.

Puis je me souviens que j'ai un peu tendance à aller vers toutes les filles, du coup le postulat ne tient plus :) .

Ensuite, je me rends compte qu'à chaque fois qu'une fille a eu l'air de s'intéresser vaguement à moi, elle s'est détournée quand elle a commencé à vraiment me connaître. Celle qui vient juste de me "ratisser" a fait mention à une "étincelle qui existait, mais qui a disparu depuis qu'on en a parlé". J'ai parfois l'impression que seule l'ambiguïté parvient à me rendre vaguement attirant. Dès que je montre mon intérêt, j'ai droit au "Non, mais il y a quelqu'un d'autre", "Non, mais ça ne m'intéresse pas", "Non, mais c'est trop tôt"...

Ça peut s'interpréter de plusieurs manières, mais par week-end pluvieux comme aujourd'hui, ça ressemble beaucoup à un "Tu perds vachement à être connu, en fait". Ce qui est l'exact contraire de ce que me disent mes ami(e)s. Il y a là un paradoxe désagréable.

[Lilith]

Et si je devais choisir, je préfèrerais qu'elle s'en remette vite

Au moins, tu ne les dégoûtes pas des hommes au point qu’elles décident d’y mettre une croix…

Et si je devais choisir, je préfèrerais qu'elle s'en remette vite

C’est très tendre de penser comme ça , mais encore là, tu privilégies le bonheur des autres. On veut toujours le bien des gens qui nous entourent, mais tes valeurs morales sont trop rigoureuses…

Mais ce n'est pas à elle que j'en voudrais, mais à cette espèce de loi cosmique étrange qui veut que la plupart des filles bien sortent avec des gros idiots (ah, une pointe d'aigreur peut-être...?).

Je crois qu’une relation épanouie doit être basée sur l’échange. Peut-être que justement tu donnes tellement, que tu es tellement attentionné, doux, gentil… qu’elles ne voient pas en toi un partenaire potentiel. Tu leurs apportes beaucoup sur le plan émotif, mais pas de la même façon qu’un amoureux pourrait le faire…

[Giles]

Je crois qu’une relation épanouie doit être basée sur l’échange. Peut-être que justement tu donnes tellement, que tu es tellement attentionné, doux, gentil… qu’elles ne voient pas en toi un partenaire potentiel. Tu leurs apportes beaucoup sur le plan émotif, mais pas de la même façon qu’un amoureux pourrait le faire…

Mais ça apporte quoi un amoureux, alors ? C'est pas le principe ? Être aux côtés de quelqu'un qu'on apprécie, avec qui on s'entend, qu'on a envie de soutenir dans les moments difficiles, et qui veut faire de même, sans raisons évidentes, sans logique rationnelle ?

Par ailleurs, j'écris bien et je ne suis pas un mauvais bougre, mais je ne suis pas non plus un saint, ce serait une erreur de me considérer comme un mec attentionné, doux, gentil, etc. :)
Je suis mesquin ; étant vierge tardif, je suis quand même une boule de frustration physique, et ça doit se sentir d'une manière ou d'une autre ; je suis aigri, méfiant, incapable de faire un compliment oral en ayant l'air sincère ; je suis pédant...
Bref, j'ai des défauts comme tout le monde, je ne suis pas le meilleur confident qui soit. Et je n'ai pas l'impression d'apporter tant que ça.
Ça fait une demi-heure que je suis sur ce post et j'ai l'impression d'avoir perdu ce que je voulais dire, tant pis j'envoie...

[Lilith]

Mais ça apporte quoi un amoureux, alors ? C'est pas le principe ? Être aux côtés de quelqu'un qu'on apprécie, avec qui on s'entend, qu'on a envie de soutenir dans les moments difficiles, et qui veut faire de même, sans raisons évidentes, sans logique rationnelle ?

Bahh ouii, je suis d'accord avec toi! Mais j'essayais d'expliquer la raison de tes échecs amoureux... D'un autre côté, une relation d'échange sous-entend qu'on soit capable d'aider l'autre lorsqu'il ou elle vit des moments difficiles...

Par ailleurs, j'écris bien et je ne suis pas un mauvais bougre, mais je ne suis pas non plus un saint, ce serait une erreur de me considérer comme un mec attentionné, doux, gentil, etc.

C'était juste la perception que j'avais de toi en lisant tes messages. Mais tu vois, je t'ai à peine complimenter que tu te mets aussitôt à énumérer tes défauts. J'imagine que tu dois agir un peu de cette façon dans la vraie vie.

tu vois, moi aussi j'ai perdu le point essentiel que je ne voulais pas oublier de mentionner.

[traviata]

tu es tellement attentionné, doux, gentil… qu’elles ne voient pas en toi un partenaire potentiel. Tu leurs apportes beaucoup sur le plan émotif, mais pas de la même façon qu’un amoureux pourrait le faire…

Et alors, Lilith, qu'est-ce qu'un amoureux est censé faire sur le plan "émotif" ?

Je préfère le partage à l'échange, trop proche du troc, ça suppose de compter ... Partager, c'est encore autre chose, partager des choses qu'on a en commun, s'en révéler d'autres...

Être aux côtés de quelqu'un qu'on apprécie, avec qui on s'entend, qu'on a envie de soutenir dans les moments difficiles, et qui veut faire de même, sans raisons évidentes, sans logique rationnelle ?

[Giles]

Tu as raison, j'ai du mal à me considérer comme quelqu'un de bien. Surtout quand je suis un peu déprimé, comme maintenant.
Je pense que cette histoire me touche plus que je ne voudrais. C'est rare de rencontrer quelqu'un qui semble éprouver la même chose, même si ce n'est pas un sentiment très puissant, et j'ai toujours l'impression d'avoir raté quelque chose, d'avoir merdé quelque part.

C'est difficile de savoir quand laisser filer et quand se bouger pour faire avancer les choses. C'est difficile de penser à soi, tout en étant un mec bien, tout en assumant ses envies, tout en restant soi-même...
Je pense arriver de plus en plus à conjuguer tout ça, mais à quoi ça sert ? ça m'a pris plus de trente ans pour en arriver là, et j'ai l'impression de ne pas avoir fait la moitié du chemin qu'avaient déjà parcouru la plupart des gens à dix-huit ans.
Ah ouais, je déprime en fait...