[deadwood]

Toi aussi, tu insistes, hé ben, j'ai la ligue des vertueux qui sont contre moi mais bon passons.

Venant de quelqu’un qui prône la tolérance zéro c'est limite drôle de se faire traiter de père la vertu !

J'adore l'argument "tu n'es pas un hermite", cela sous entend "tu fermes ta gueule et c'est comme çà".

C’était pas vraiment sous entendu dans cette expression qui pouvais largement être interprété de façon plus nuancé, je note cependant que tu ne répond pas à la question posé : ça ne te parait pas ironique de dépendre autant de tout ces gens que tu méprise ? Ils sont assez bien pour te nourrir, t'éduquer te soigner mais ne méritent pourtant pas à défaut de respect ne serais ce que la reconnaissance et le droit de vivre leur vie comme il l'entendent?

Je ne sais pas si je peux encore utiliser ma liberté d'expression sur ce forum

Quelqu'un t’empêche de l'utiliser ? Tu a été censuré ? On utilise aussi la notre pour donner notre avis, ça marche comme ça la liberté d'expression.

je tenais à dire que je n'approuvais pas la banalisation de la drogue au sein de nos sociétés

Je suis plutôt d'accord avec ça , sauf que tu ne peut pas juste tracer une barrière vertueuse invisible selon ta propres échelle de "valeurs" et déclarer à l'emporte pièce sans le moindre discernement que l'ensemble d'individus qui ne répond pas a un critère de ta charte étriqué ne vaut rien...enfin tu peux mais ne viens pas ensuite te plaindre qu'on ne respecte pas ton point de vue alors que tu ne donne pas un seul argument sorti de "la drogue c'est mal et tout les drogué sont des sous hommes".

Tu t'étonne que j'insiste ? c'est juste qu'en tant qu'individu ayant une consommation raisonnable et responsable je n'accepte pas de me faire piétiner ou même regarder de haut et je ne te reconnais pas l'autorité morale pour me juger moi ou mes semblables.

[SnapBack]

Je m'arrêterais là pour moi, pas envie de me prendre la tête car la moindre phrase te fait passer pour le méchant.

Je ne souhaite pas la mort de ces gens-là, c'est eux qui la cherchent tout seuls, nuance.
Dingue comment on peut te balancer ça à la gueule, je suis fort déçu.


C'est très mal de me faire passer pour quelqu'un que je ne suis pas, bonne soirée à vous...

[Apatch]

Snapback, ce n'est pas tes propos que je recadre mais ceux de lesboy. J'ai laissé ta citation seulement parce qu'elle est liée à celle de lesboy.
Dans ta remarque il est clair que tu ne souhaite pas leur mort. J'ai pensé inutile de préciser mais je le fais puisque ça a été mal interprété.

[lesboy]

Je m'arrêterais là pour moi, pas envie de me prendre la tête car la moindre phrase te fait passer pour le méchant.

Sage décision, je vais faire de même.

Je suis navré pour ceux qui sont en dépendant pour des raisons psychologiques, mais les autres qui consomment de la drogue à but récréatif, je les répugne.

Cela sera mon dernier post içi.

[traviata]

Un peu facile de jeter l'éponge après avoir mis la pagaille avec autant de violence.

Personnellement je partage l'opinion "modérée" qui semble celle du plus grand nombre ici : ne pas boire ni fumer n'est pas une tare, le faire modérément surtout si cela fait plaisir n'est pas un mal ... certes je ne cautionne pas les alcooliques et les toxicomanes, mais je pense qu'ils sont plus à plaindre qu'à blâmer, qu'ils sont en effet malades.

les autres qui consomment de la drogue à but récréatif, je les répugne.

Sur le fait de se faire plaisir, ce n'est pas diférent de la cigarette ou de l'alcool.
Sur le plan de la santé, les trois sont à peu près aussi mauvais, surtout quand on dépasse les doses raisonnables.
Reste le problème de la légalité : l'alcool et le tabac sont légaux, la drogue non.
Je réprouve, et là fortement, ceux qui y font plonger les autres sans en prendre eux-même, juste pour se faire du fric sur la misère psychologique des autres. Mais même eux je ne veux pas "leur mort", je veux une sanction ...

Je vais être très désagréable, Lesboy, mais je me demande jusqu'à quel point ta détestation pour ces personnes ne vient pas de ce qu'elles ont obtenu , grâce à ce que tu réprouves (en tout cas tu crois qu'ils l'ont obtenu ainsi), ce que tu n'as pas obtenu toi-même. Or, tout le monde te l'a dit ici : ce n'est pas une condition sine qua non pour lier des relations, amicales ou amoureuses. On est plusieurs exemples ici.

Mais c'est peut-être plus facile de se bercer de cette illusion.

[Logosam]

Intéressant sujet aussi :)
Pour ma part je n'ai jamais fumé ( tabac ou canabis ). Honnêtement je n'apprécie pas trop de discuter avec les personnes "sous canabis" je trouve le discours superficiel oui. En plus le tabac à petite dose fait plus de dégats au niveau de la santé que l'alcool. Le tabac est rarement récréatif , l'alcool peut l'être dans une certaine limite :)

Niveau alcool j'ai été complêtement "au bout" une seule fois sans doute pour me prouver à moi même que je l'avais fait et ben c'était pas reluisant... sinon je consomme rarement à part un cocktail en soirée ou une bierre par ci par la.

Je pense que les contacts sociaux ne sont pas forcément meilleurs avec alcool ou autres substances.

[Castalie]

En ce qui me concerne, je n'ai jamais été un gran fan d'alcool, je suis abstème et non-fumeuse :D

Je pense que le mauvais exemple de mon père y est pour quelque chose : il est un grand fumeur et a été un grand alcoolique. Les conséquences de cette double dépendance ont été un désastre pour sa santé. Si on devrait prendre un cliché montrant les dégâts causés par l'alcool et le tabac, ce serait lui...

Ceci dit, je me joins à l'avis de la majorité des intervenants qu'il n'est pas mauvais de boire un petit verre à condition que cela s'arrête là. Meden Agan, rien de trop!

[Belizair]

Pour ma part je suis non fumeuse, et je ne bois que très peu. J'apprécie l'alcool plus pour le côté gastronomique, un bon vin rouge avec une viande rouge ou du fromage, un bon vin blanc avec un pavé de saumon, les liqueurs préparées à l'ancienne, une bière de bonne qualité en apéritif, bien fraîche, avec du saucisson!! 8D

Mon grand-père est alcoolique, et cela a eu des conséquences très regrettables tout au long de sa vie, je suis donc très méfiante vis-à-vis de ça. Je n'aime pas être malade, vomir en soirée, ça ne m'arrive pas. Je n'aime pas du tout avoir la gueule de bois! Mais c'est vrai que ça désinhibe, on craint moins le regard des autres...

Autrement je ne fume pas, en dehors de quelques soirées il y 4 ans ou j'avais emporté des cigares qu'on m'avait rapporté de Cuba. J'ai très peur des conséquences du tabac sur la santé.

[Ouakari]

En lycée pro, j'étais un des rares qui ni buvait ni fumait. Mais je n'étais pas plus épanoui pour autant, trop de blocages, je parlais peu, l'impression d'être toujours derrière une vitre.
C'est à partir de 20 ans que j'ai accepté les opportunités. Le début à été agréable (trop peut-être puisque je n'ai que des bons souvenirs). Défoncé, je me sentais normal (et ce n'était pas qu'une impression). Évidemment, au fil du temps c'était en plus grande quantité et en plus grande variété. Nouveau milieu social, nouveaux amis (qui étaient dans une situation pire que la mienne et depuis plus longtemps, par contre c'est loin d'être les pires personnes que j'ai rencontré).
Finalement, en 1 an, j'étais devenu un vrai déchet persuadé que tout le monde voulait me tuer, n'importe quelle conversation entendue m'était destinée, et me prévenait ou me menaçait d'un danger imminent. Je suis encore surpris aujourd'hui de n'avoir pas paniqué, c'était vraiment limite.
Si je n'avais pas eu de famille et quelques amis extérieurs je ne sais pas où je serais.

Moi, pour supporter la vie, je dois prendre des médicaments (= "drogues légales") et je considère que ce n'est pas mieux que l'alcool ou les drogues illégales

Tout à fait d'accord, on en pas beaucoup parlé dans ce sujet, pourtant en France, on en est parait-il, de gros consommateurs pour faciliter les rapports sociaux.
Une connaissance que je pensais forte, solide et épanouie, se gavait littéralement de médicaments, je me rappelle avoir été très surpris (déçu ?) quand je l'ai vu faire ses courses à la pharmacie.
Pour ma part, au bout de plusieurs mois mon corps ne le supportait plus (fatigue, épilepsie en pleine rue, taches rouges sur tout le corps quelques heures après les prises), le psy m'avait dit en souriant: "vous êtes peut-être devenu allergique aux médicaments".

Après 2 ans d'excès, j'ai tout arrêté, motivation : Peur de moi et haine des autres (ou l'inverse ?...ou les deux ? ). C'est pas bien mais c'est très efficace.
Déjà 12 ans sans alcools, sans drogues(*), sans médicaments, sans médecins & affiliés (sauf dentiste)...vie relativement saine et toujours quelque chose à faire, mais en évitant les rapports sociaux. Quelques efforts (encore faibles) pour retourner dans la "vraie"(?) vie depuis 1 an (en fait depuis qu'une automobiliste m'a demandé son chemin, c'est c.n mais je suis tombé amoureux quand elle est partie...)
(*) Il n'y a que le tabac que je n'ai jamais pu arrêter complètement (peut-être parce que c'est la seule drogue qui n'altère pas le discernement ?)

Je ne comprends pas cette haine envers des personnes déjà en souffrance...

Haine de la faiblesse...
Il suffit de marcher seul dans la rue, tête basse et l'air triste/fatigué pour se rendre compte que c'est banal.
Plus on a l'air épanoui, en forme, confiant, plus on évite les ennuis sans même s'en rendre compte. Si en plus on est accompagné, on est presque à l'abri.

[Kurt75]

Je me rends comptes que sans avoir de comportement alcoolique chronique, j'ai ritualisé ma consommation. A chaque fois que je me confronte à une forme de socialisation, je bois... Trop. Ce qui m'a déjà posé d’énorme problèmes. Ma toute première ex a un jour invité sa mère a manger, puis à dormir chez elle un soir. je n'ai réussi a me détendre qu’après ma première bière, j'aurais du m’arrêter là, mais j'ai torché ce soir là les 3 quarts d'une bouteille de Whisky et quelques bières qui m'ont mis K.O à 22h30... Je n'articulais plus, je m’énervais pour rien et finalement, sans un mot ni une excuse, j'ai été me coucher en travers du lit de mon ex, entièrement habillé et en ronflant bien lourdement. Elle a du partager son canapé avec sa mère et s’excuser pour moi... il y a quelque semaines, au téléphone, elle m'expliquait à quel point je lui avais fait honte et à quel point cet évènement avait changé la façon dont elle me percevait....
On pourrait croire que cet incident me guérirait... Deux mois plus tard, je sors avec une nouvelle fille, qui m'impressionne beaucoup, nous sommes ensemble depuis seulement une semaine et elle m'appelle vers 21h un soir pour parler, je vide une demi bouteille de whisky dans l'heure qui suit. Et je me réveille le lendemain matin, complètement habillé sur mon clic clac encore plié avec mon téléphone éteint à la main, et sans aucun souvenir de la manière dont s'est terminé la conversation de la veille... Apres un rapide coup de fil, j'apprends que j'ai d'abord été très mignon, mais que très vite j'ai commencé à devenir vulgaire pour finir par être franchement menaçant. Des histoires comme ça, j'en ai plein les poches.... J'ai un gros problème avec l'alcool je pense, je ne bois pas souvent, mais je ne sais pas m’arrêter