[Amaz]

Je comprends, c'est vrai que c'est difficile de ne pas se sentir en décalage.

Je ne sais si tu as cette même sensation que moi, mais parfois il m'arrive surtout relationnellement de me sentir en décalage, sans doute dû au fait que je n'ai pas énormément été confronté aux gens j'ai comme la sensation parfois d'être resté bloqué dans des interactions assez enfantines, adolescentes alors que la plupart des gens de mon âge sont tout de même dans des interactions sociales plutôt équilibrées et adulte. Il m'arrive de me dire que je n'ai jamais fait ma puberté ou alors peut-être que je l'ai fait trop tôt et je n'ai jamais eu le temps d'apprécier le fait d'être un jeune homme insouciant. C'est curieux comme sentiment. Je l'explique sans doute très mal parce que je ne vois pas comment décrire ce sentiment de décalage relationnel en utilisant des mots.

ps: pour résumer, il m'arrive de me dire que je suis bel et bien un adulte, mais avec une âme d'enfant et que j'ai encore beaucoup à apprendre sur le plan relationnel de la vie.

[MathSo]

Je vois tout à fait ce que tu veux dire.

Je ne sais si tu as cette même sensation que moi, mais parfois il m'arrive surtout relationnellement de me sentir en décalage (...) pour résumer, il m'arrive de me dire que je suis bel et bien un adulte, mais avec une âme d'enfant et que j'ai encore beaucoup à apprendre sur le plan relationnel de la vie.

Moi aussi je n'ai pas fait de "crise d'ado" étant plus jeune. Contrairement à ma sœur qui leur en a fait voir de toutes les couleurs, moi mes parents m'ont dit que j'étais un ado très calme. Toujours à faire le moins de vagues possibles, plutôt calme et posé voire mature pour mon âge (lorsque j'avais 15 ans). Je mets ça surtout sur le compte de mon caractère extrêmement timide et renfermé, et de tout le harcèlement que j'ai subi.

Moi aussi j'ai cette sensation de ne pas avoir été un ado. D'avoir loupé pas mal de choses. De ne pas avoir été "un jeune homme insouciant" comme tu dis.
Moi aussi parfois, je me sens comme un gamin sur certains points : comme le fait de toujours chercher l'approbation des autres. Ou encore, mon ignorance totale des relations de couple et de leur fonctionnement ... .

Donc oui, je comprends tout à fait ce que tu veux dire Amaz.

[Amaz]

Ahhh bah comme quoi, ce état pas si compliqué de se faire comprendre

Tu sais me concernant il y a des chances que je sois atteint du trouble de la personnalité évitant ou assimilé.

je constate (auto diagnostique, donc prudence) un mixte de symptômes curieux.

-''La réticence à s'impliquer avec les autres, à moins d'avoir la certitude d'être appréciés'' quoique j'y arrive ça dépend si je me sens en confiance instinctivement (je fais tout un tas de choses à l'instinct)
-''trouve l’intimité relationnelle étouffante''
-''Une vue d'eux-mêmes comme socialement incompétents, sans attrait ou inférieure aux autres'', mais paradoxalement ''Comportements méprisants'', il paraît que je semble méprisant parfois IRL, c'est ce que j'ai d'ailleurs souvent entendu dire des gens timides, qu'ils paraissent méprisants.
-Manque d’émotion ou minimisation de l’expression des émotions (Alexithymie) je n'ose pas véritablement être moi même quoique ça s'arrange avec le temps
-Et enfin ! comme pour le mépris, ''Manque apparent d’empathie'' ou assimilé à de l'empathie bien que j'ai des chances d'être en réalité hypersensible.

C'est vraiment curieux cette grande ambivalence de l'esprit. C'est curieux la différence entre ce que les gens aperçoivent de nous et la manière que nous avons de vivre nos émotions de l'intérieure.

Mais me concernant, on peut dire que j'ai la chance de savoir d'où vient le problème, mon père, un homme qui fut très autoritaire et toxique (moralement, pas physiquement, Dieu merci!), qui avait un gros penchant et qui a toujours un penchant pour l'alcool. Et qui dit autoritaire dit justement sensation d'étouffement relationnel.

En fin de compte tout ça se tient, tout est d'une logique implacable.

Les grands esprits se rencontre :D, comme toi j'étais un ado extrêmement sage, je n'ai jamais fait de grosse bêtise, mais disons que l'on ma programmer à être sage et à ne pas lever le petit doigt.

Comme toi, j'ai encore trop souvent le réflexe (mais j'essaye au mieux de faire autrement) d'essayer d'obtenir l'approbation des gens qui m'entoure, mais justement vivre seul m'aura permis énormément de me mettre en tête que non, je n'ai pas à obéir aveuglément à X ou y et que j'ai le droit comme tout être humain de faire mes propres choix. En gros, c'est dur, mais tout doucement je me déprogramme de la soumission (le mot est fort, mais véritable) qu'avait instaurée mon père au sein du clan familial.

[Max56]

On a les mêmes symptômes ^^

1 doliprane 3x par jour et ça ira mieux !

[MathSo]

En effet, les grands esprits se rencontrent. Je me rends compte qu'on est en fait quasiment pareils niveau comportement .

Tu sais me concernant il y a des chances que je sois atteint du trouble de la personnalité évitant ou assimilé.

Je ne sais pas si il peut aussi s'agir d'autisme asperger. Parce-que les symptômes sont parfois très proches de ce que tu décris. Ce qui est sûr, c'est que dans les 2 cas, ça ne facilite pas nos relations avec les gens. Tout comme toi, je ressens également ces "symptômes" :

-''La réticence à s'impliquer avec les autres, à moins d'avoir la certitude d'être appréciés''
-''trouve l’intimité relationnelle étouffante''
-''Une vue d'eux-mêmes comme socialement incompétents, sans attrait ou inférieure aux autres'', mais paradoxalement ''Comportements méprisants''
-Manque d’émotion ou minimisation de l’expression des émotions
-Manque apparent d’empathie

C'est fou, je m'y reconnais dans tous. Non seulement, j'ai énormément de mal à aller vers les autres à cause de mon caractère, je m'isole. Et quand un "inconnu" viens vers moi, c'est limite si je lève pas les armes. J'en reste à un échange purement factuel et je laisse transparaître une émotion neutre. Voire froide, indifférente. Pourtant, je ne suis pas misantrophe. Résultat : certaines personnes ont trouvé que j'étais quelqu'un de méprisant ou "je m'en foutiste". Et donc, osaient peu m'adresser la parole. Pourtant, j'apprécie discuter avec les gens. J'aime bien quand on vient me parler. C'est juste qu'il faut que je me sente en confiance. Après ça vient tout seul.

Tu parlais d'une "intimité relationnelle étouffante". Quand on y pense, j'avoue que je n'ai jamais été très proche émotionnellement de quelqu'un. Je n'ose pas transparaître mes émotions. Peut être par peur ou par pudeur ? En tout cas, il y avait toujours cette forme de malaise en moi lorsque quelqu'un voulait se rapprocher émotionnellement de moi. Tout ça parce-que je me sentais comme indigne d'être apprécié ou aimé. Et donc, je restais comme quelqu'un de froid. alors qu'au fond de moi, je mourrais d'envie d'être plus proche de la personne. Le cerveau est vraiment une machine complexe. Du coup, on m'a collé cette étiquette d'asocial que j'ai gardé jusqu'au lycée.

Mais me concernant, on peut dire que j'ai la chance de savoir d'où vient le problème, mon père, un homme qui fut très autoritaire et toxique (moralement, pas physiquement, Dieu merci!), qui avait un gros penchant et qui a toujours un penchant pour l'alcool. Et qui dit autoritaire dit justement sensation d'étouffement relationnel.

Et bien, quand je dis qu'on est presque pareils . Mes parents étaient très "protecteurs" avec moi. Toujours à décider de tout pour moi. Contrairement à ma sœur qui a eu une éducation plus permissive, mes parents m'ont serré les vis pendant longtemps. Dans le genre :"tu te tais et tu obéis sans discuter". Il m'ont d’ailleurs parfois dit des mots toxiques, ce qu'ils regrettent aujourd'hui. Même ma sœur en a fait le constat en leur disant un jour : " Mais vous avez vu comment vous avez élevé MathSo ? Regardez-le aujourd'hui, il a des balais dans le c*l" Comment je dois le prendre ? .

J'ai beaucoup de travail à faire pour "reprogrammer" mon état d'esprit. Et encore je pense que ce n'est pas suffisant. Si je pouvais faire un reboot total, ca serait génial. Mais bon, la vie c'est pas de l'informatique.

[SnapBack]

Je me suis acheté un iPhone, ça me change un peu la vie après avoir gardé 8 ans le même téléphone.
J'avais déjà un iPad, je n'étais pas trop chamboulé

Plus de batterie, synchronisation avec mon compte Apple, pouvoir gérer ses dates via la 4G ()...

Quand je suis allé voir "Les enfants du temps" avec mon frère (j'ai trouvé un cinéma qui le programmait !), j'ai de suite payé le ciné avec mon téléphone, c'était rigolo ! Le film en lui-même ne m'a pas autant ému que "Your name" mais il reste très beau avec ses moments rigolos et tendus. Énormément de placements publicitaires (de tête : McDonald's, Apple, Yahoo!, Ricoh, Honda, Cup Noodle) mais un film de cette qualité vaut bien un financement à hauteur de ses espérances et l'environnement urbain du film fait que ces publicités sont le reflet d'un monde plus ou moins réaliste et pertinent malgré la fantaisie qui se dégage toujours des œuvres de Shinkai.

[Amaz]

Bienvenue dans l'ère moderne Snap

[Azrael]

Plus que 6 jours de boulot "obligatoire" ce mois-ci... ô joie, ô bonheur

[Amaz]

Plus que 6 jours de boulot "obligatoire" ce mois-ci... ô joie, ô bonheur

Comment ça ?. Ensuite tu es au chômage ?. Comment tu fais pour te réjouir d'une nouvelle pareil

[Azrael]

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C'est simplement grâce aux week-ends/congés payés, mon contrat s'arrête mi-juin comme prévu, inévitablement