Venez ici pour discuter de vos complexes sexuels.
par traviata
Femme de 62 ans non vierge
#19637
Bonjour

Etant pour ma part Vraie Timide, même si je me soigne, je m'interroge sur les origines de cette timidité si ancrée. Je constate en lisant les posts que nous pointons souvent comme origine, malgré la disparité des âges et donc des modes d'éducation que nous avons pu connaître, notre éducation quand nous étions enfants.

J'ai eu des parents qui m'aimaient certainement, mais qui n'étaient pas démonstratifs, ni entre eux, ni avec moi. Ajoutez une bonne dose de catholicisme pratiquant et la rigueur éducative des années 1960, ce n'est pas un cocktail très euphorisant. Habitant à l'époque Paris, j'ai fait la totalité de mes études dans des école/collège/lycée de filles car la mixité n'existait point encore, (céki ce dinosaure?), sans frère ni cousin pour m'apprendre un peu la vie... Ma soeur cadette qui a connu les bienfaits de la réforme des collèges était bien plus à l'aise avec la gent masculine.

Bon, il y a sûrement une question de nature aussi. Ce que je ne m'explique toujours pas, c'est ce qui nous fait nous poser autant de questions sur ce que les autres pensent de nous-mêmes, ce qui nous fait généralement adopter même involontairement une attitude pas très naturelle. Et surtout, je suis persuadée que nous nous faisons des tas d'idées en pensant que les autres pensent qu'on est ceci ou cela,... Si ça se trouve ils ont bien autre chose en tête.

Donc nous avons un peu le défaut de nous sentir des "victimes", des souffre-douleur, des "têtes de Turc"...
Or, cette question me re-travaille aujourd'hui parce que j'ai dans ma classe un enfant véritable "souffre-douleur". Comme j'ai une classe à double niveau, je l'ai eu dans ma classe en CP l'année passée, sa mère a insisté pour qu'il reste avec moi et j'ai accepté, donc rebelote cette année en CE1. Je le surveille attentivement, notamment dans la cour, je fais la vie dure à ceux qui l'embêtent, mais je ne vois pas tout et je ne vous apprendrai rien en vous disant que les enfants sont capables d'être vraiment méchants, même à 6 ou 7 ans. Sa famille est consciente du problème , j'ai pu le faire prendre en charge par une instit spécialisée "psy", mais ça n'évolue pas vite ni facilement. Il n'est pas "avenant" physiquement, il est très renfermé, et pour vous donner une idée de la profondeur des choses, lors de la traditionnelle photo de classe, jamais le photographe n'a réussi à le faire sourire. Nous obtenions, au mieux, un rictus sous un regard angoissé.

Donc toutes vos interventions seront utiles, à la fois fois pour nous faire avancer tous et aussi peut-être pour ce petit garçon... si ça pouvait l'empêcher de se retrouver dans notre situation dans dix ou quinze ans, eh bien...c'est toujours ça de pris comme revanche sur la vie !

Merci d'avance de vos idées :)
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par shabif56
Homme de 46 ans vierge
#19639
traviata a écrit :Bon, il y a sûrement une question de nature aussi. Ce que je ne m'explique toujours pas, c'est ce qui nous fait nous poser autant de questions sur ce que les autres pensent de nous-mêmes, ce qui nous fait généralement adopter même involontairement une attitude pas très naturelle. Et surtout, je suis persuadée que nous nous faisons des tas d'idées en pensant que les autres pensent qu'on est ceci ou cela,... Si ça se trouve ils ont bien autre chose en tête.
C'est évident ! Mais il a suffit plus jeune d'avoir été réellement sujet de railleries pour resté marqué par la suite.
En fait, même à l'époque la majorité des enfants nous entourant ne se préoccupaient pas particulièrement de nous et certains même nous manifestaient de la sympathie, mais on se souvient mieux de ceux qui nous ont tourmentés...

A la base, je pense à des causes neurologiques qui font de nous des personnes hyperémotives, promptes à sur-réagir à tout ce qui se passe autour d'elles, cela étant couplé à une tendance à l'introversion et la rêverie qui peut être un refuge compensatoire mais aussi une source d'angoisses supplémentaires : on appréhende, on se fait son cinéma (version film d'épouvante...).

Dans un documentaire que j'ai vu récemment qui parlait de neuroplastie, ils présentaient les autistes (ce qui est un cas extrême de renfermement) comme des personnes dont le cerveaux fonctionne différemment de la moyenne, en créant trop de liaisons neuronales.
Ils expliquaient que par des travaux pratiques, on pouvait largement faire évoluer la situation, de la même manière que l'on peut faire retrouver l'usage d'une partie de leur corps à des personnes victimes d'accidents de type AVC.
Le cerveau est en fait très flexible et on peut contre-carrer certains des ses dysfonctionnements, même à l'âge adulte.

Dans un bouquin d'Emmanuel Mounier ("Traité du caractère") dont je conseille d'ailleurs la lecture, l'auteur proposait de diriger les enfants trop introvertis vers des activités les obligeant à communiquer avec les autres et pouvant aussi leur redonner confiance en eux.
Il s'agit en fait de "muscler" par la pratique nos points faibles et au contraire minimiser les activités tendant à renforcer ce que nous avons déjà de trop développé. L'idée est simple mais peut-être efficace !
par tritania
41 ans non vierge
#19641
Je suis d'accord avec les activités.

J'ai pour ma part testé une ou deux activités avec les élèves de ma classe CLISS, une classe d'insertion pour les enfants à difficultés et handicape. L'institutrice avec qui je travaillais, a commencé par leur donné la parole chacun à leur tour le matin, pour nous raconter ce qu'ils faisaient la vieille en rentrant chez eux. Et de là, j'ai par moi-même instauré des activités dans la cour pour leur permettre de prendre confiance en eux et confiance en leur camarade de classe ou de cours aussi, car je le faisais également pendant les récrées. C'est tout bête, il y a des tonnes de jeux de mon époque qui favorise la confiance et le développement aussi de l'enfant quand à communiquer. Autre chose le théâtre. Cela permet de se libérer même si on jour un rôle. On se libère pas mal. Et je leur donnais une activité encore plus sympathique et ils en redemandaient à chaque fois.. J'ai même vu les résultats de mes yeux... J'étais heureuse... Pour ma première année dans cette classe en seulement quelques mois j'y ai vu des changement chez la plupart de ces enfants qui au début étaient soit trop introverti soit trop extravertis.. Un petit garçon qui était toujours à rester seul dans son coin que je regardais tout le temps, a fini par se trouver des amis dans la cour et à jouer avec. On pense souvent que l'enfant ne comprends pas toujours ce qu'on lui dit et j'en ai fait l'expérience. Avec des mots e leur jargon ils comprennent très bien. Et voir ce petit garçon, à la fin de l'année qui avait évolué tant sur le plus psychique que scolaire ça m'a redonner un sourire immense. Oui les enfants sont horribles entre eux.. Et c'est pour ça que j'avais choisit de les mélanger dans la cour. De les faire jouer tous ensembles à deux jeux collectifs ou ils pouvaient apprendre à se connaitre, et faire des point faible des autres leur qualité et vice versa et je dois dire que ça a bien marché.. Cette classe ou j'étais avait fini par être accepté par les autres enfants ce qui n'était pas le cas depuis des années avant mon arrivée. Je pense qu'une fois la confiance instauré avec les enfants, il est plus facile de leur montrer qu'ils peuvent aussi avoir confiance en eux. :)
par Laetitia
43 ans vierge
#19644
tritania a écrit :L'institutrice avec qui je travaillais, a commencé par leur donné la parole chacun à leur tour le matin, pour nous raconter ce qu'ils faisaient la vieille en rentrant chez eux.
Typiquement le genre de situation qui m'aurait pétrifiée sur place. Dans ce cas, j'étais obligée de mentir comme un arracheur de dents pour m'inventer une vie "normale" ou peu s'en faut.

Ma famille s'est toujours considérée comme "à part". Du coup, quand j'en parle, j'ai à chaque fois l'impression d'endosser le rôle de Cosette. -_-

Déjà, je suis une fille adultérine et je ne connais pas mon père. Quand elle s'est retrouvée enceinte, ma mère est retournée vivre chez ses parents parce qu'il n'y aurait eu personne pour s'occuper de moi quand elle n'était pas là.

Ma grand-mère était le clone de Tatie Danièle pour ceux qui ont vu le film. Elle m'appelait souvent "la noire" (je suis métisse) ou "le cochon d'inde" (là, ne me demandez pas pourquoi, ce n'était limpide que pour elle, je n'ai jamais compris). Elle disait aussi dans son patois natal "ça aurait dû crevé le jour où qu'cé né" et demandait à ma mère "qu'est-ce qu't'avais besoin t'embarrasser de ça".

Ensuite, quand j'avais 5 ans, mon grand-père s'est suicidé et quelques langues de vipère ont prétendu que ma naissance l'avait traumatisé (honte pour la famille, la mère est au chômage, comment va-t-elle l'élever?). Ma grand-mère a repris l'affirmation à son compte (personnellement, je me demande comment il a pu tenir aussi longtemps en se faisant traiter de clochard et de fainéant tous les jours -_-).

Ensuite, l'école. Une catastrophe. Vu mon histoire, j'étais le cas social et je devais arborer le panneau "souffre-douleur" sur le front. Quant je rentrais en larmes à causes des moqueries/remarques, ma grand-mère me disais souvent que j'avais dû énerver et que c'était bien fait. J'ai pris du poids. J'avais bien quelques amis, mais ma grand-mère interdisait que je les voie (parce que je me serais fait "ficher de ma gueule" comme je n'étais pas "comme tout le monde" et/ou que mes amis ne m'invitaient que pour rigoler). Ma mère (complètement sous son emprise) suivait aveuglément ses recommandations. Par contre, côté scolaire, j'assurais pas mal. J'étais souvent première de la classe (ma mère me poussait pour faire les études qu'elle n'avait pu faire) et j'étais folle de joie quand je voyais "bien" ou "bonne élève" sur mon bulletin de notes. Les instituteurs ont essayé de m'aider en voulant me faire faire du sport (lors de la constitution des équipes, j'étais toujours la dernière prise et ceux qui devait jouer avec moi grognait "on va encore perdre). Pour moi, c'était "tout plutôt que ça".

Je n'ai pas souvenir d'avoir été renfermée. Mais vu qu'une fois je me suis fait une entorse en tombant à l'école, que je n'ai rien dit et que je suis rentrée en boitant sans rien dire à personne, je suppose que je l'étais quand même un peu. ^^

Oups. On dirait que je suis trop bavarde, finalement. J'ai atteint la limite des caractères, il va manquer ma conclusion. :D
par wooderic
ans
#19648
Laetitia a écrit :il va manquer ma conclusion. :D
J'aimerai bien connaitre cette conclusion,....

je crois que la timidité se révèle de plusieurs façons. Un enfant plutôt social peu parfois montrer une timidité dans certains cas, et adulte aussi.... ce qui fait qu'on agi pas toujours de manière linéaire. C'est à dire que dans des situations similaires, on osera ou on osera pas,.....
par Laetitia
43 ans vierge
#19649
Merci wooderic. Voici donc ce que j'avais écrit sans pouvoir le poster.


Je ne sais pas si j'étais particulièrement turbulente ou pas. Peut-être. Ou pas. Ma pire crise de colère (après deux ou trois heures d'insultes) m'a poussée à casser une vitre d'un coup de coude. En fait, je ne m'étais pas attendue à ce que la vitre se fêle... J'ai battu mon record de vitesse pour m'enfermer dans la chambre de mon grand-père (la seule avec un verrou fonctionnel) et, le jour où le vitrier est venu, j'ai traîné dehors toute la journée pour pallier à toute éventualité. Je n'ai eu que quelques accrochages : une petite fille poussée en maternelle (je me souviens juste que je refusais d'admettre la faute puisque dans ma tête, faute avouée = punition, faute niée = possible "non lieu"), un poignet foulé en primaire par un garçon que j'avais énervé avec mes tentatives d'approches maladroites, une grosse bosse au front quand je m'étais fait poussée par un garçon semi-psychopathe, une presque-bagarre au collège pour défendre une amie, une gifle de la dite amie pour une parole maladroite. Toujours est-il qu'on m'a toujours dit que je n'étais "pas facile".

Que dire d'autre ? Ça s'est amélioré vers la quatrième. Quand j'étais assez forte pour flanquer un coup de pied dans les tibias de ma grand-mère quand elle voulait faire usage de son martinet, quand je pouvais commencer à imposer mon peu de volonté et quand les autres élèves étaient assez matures pour cesser de se moquer systématiquement des gros. Néanmoins, je crois que je n'ai jamais réussi à me considérer comme "normale" ou "capable d'avoir des rapports sociaux" et je restais à l'écart, même au sein d'un groupe. Ensuite, je me suis plongée à corps perdu dans les études, jusqu'à renoncer à toute autre activité. Une fois insérée dans la vie professionnelle, j'ai réappris à m'occuper de mes passions (à un tel point que je n'arrive plus à tout mener de front ^^) et j'arrive à participer à des soirées, à des repas (à condition que je connaisse les gens un minimum avant). Par contre, dès qu'il faut s'investir dans des relations plus poussées, je fuis encore. Je déteste les tête-à-tête (sauf avec un ami que je connais depuis le lycée), mais je suis à l'aise dans les gros groupe, même si j'y reste relativement muette.

Sinon, à 18 ans, j'ai perdu du poids et j'ai réussi à atteindre un poids normal médicalement. Depuis, je fais le yoyo avec une amplitude de 12 kg.

Voilà.

J'espère ne pas être trop hors sujet avec mes p'tites misères. ^^°
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par mirrio
Homme de ans vierge
#19654
J'ai toujours été très timide mais je crois que ça vient de ma mère qui ma trop couvé.
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par Bonbenbof
Homme de 41 ans non vierge
#19662
Je pense avoir déjà répondu à ça sur un autre topic... Je ne suis pas vraiment timide, mais quand il s'agit d'aborder une fille, c'est mission impossible pour moi...

On s'est toujours beaucoup moqué de moi, entre autre parce que j'étais le fils de l'instit, du coup, un souffre-douleur tout désigné lorsque mon père collait un gosse...

Ensuite, je ne suis pas beau, j'ai du bide... Toujours eu du mal à me sentir bien dans ma peau, et toujours eu l'impression que ça empêchait pas mal de monde (les filles), à s'intéresser à moi... Pas doué en sport... Pas l'occasion de pouvoir frimer parce que j'avais de belles chaussures, ou parce que j'avais vu le chouette film sur TF1 (on avait pas la télédistribution...), mes parents m'ont donné une éducation qui fait que je me tape totalement de ce que je porte, et que je ne regarde pas n'importe quoi à la télé... Quand j'y pense, mon frère est obnubilé par son apparence vestimentaire, alors que moi je m'en carre... Puis encore plein d'autres choses...

Mais je pense que la raison principale à ma timidité, c'est le fait de ne pas avoir eu une famille très facile...

Pour mon malheur, j'ai oser avouer une fois que j'étais amoureux, j'avais 11 ans... Tout le monde s'est allègrement foutu de moi... Pareil pour mes copains... Ensuite, de très forts caractères dans ma famille... Du moins dans la vie privée... Mon père serait presqu'un agneau en public... Par contre, en privé, il se tape des crises d'autorité qui font parfois très peur... Ma mère a aussi un fameux caractère de cochon... Des oncles (hypermoqueurs) du côté de ma mère, de très fortes têtes, intelligents, et foncièrement mauvais pour l'un d'eux... Un grand-père que j'adore, mais qui n'est pas la tendresse incarnée, loin de là... Faut pas lui dire un mot quand il ne faut pas sinon on s'en prend plein la gueule... Du côté de mon père, ça passe encore, bien que j'avais une tante qui avait une sacrée personnalité... Par contre, je suis sûr qu'elle ne se serait jamais moquée de moi... Des tontons assez cool... Le truc, c'est que je ne voyais presque pas la famille de mon père, alors qu'on était toujours fourré du côté de ma mère...

J'étais très rarement mis en valeur par ma famille, même si j'avais de bons résultats à l'école par exemple... On préférait mettre en avant les conneries d'un cousin épileptique (que ses parents avaient eu le bon sens de mettre dans une école pour handicapés mentaux durant ses trois premières années, ce qui évidemment n'est pas resté sans conséquence sur son épanouissement...), et dire que c'était à lui que reviendrait la fabrique familiale, alors que, même s'il n'en pouvait rien à cause de ses abrutis de parents, il était à peine capable de tenir un crayon quant il avait 10 ans... Mon frère étant grande gueule, il se mettait en valeur tout seul, ce que mes chers adoraient... Et moi, je restais dans mon coin, en attendant, non sans stress, qu'on se foute de moi...

Ah si, on m'a mis en valeur pour un truc... Je jouais de l'accordéon... J'étais obligé à chaque réunion de famille de jouer... Contre mon gré évidemment... Finalement, je comprends aussi pourquoi j'avais tellement envie d'arrêter d'en jouer... (Mais comme pour mes parents, on commence quelque chose, on va jusqu'au bout...)

Enfin, tout ça pour dire que ma timidité est là pour un tas de raisons, la principale étant certainement une famille moqueuse et envahissante (ah oui, pas de vie privée non plus...), que ça m'a clairement bloqué vis-à-vis des filles, que le fait de faire mon baptême étudiant (le bizutage quoi) m'a clairement décoincé pour au moins oser parler aux gens en général (et encore, c'est pas toujours ça...), mais que si je dois aborder une fille, j'en suis toujours incapable... (Heureusement, j'ai une copine, donc, pas besoin d'aborder...^^)
par vincent
49 ans non vierge
#19690
Je suis également un vrai timide (peur de parler en public, à des inconnus, même passer un appel des fois m'ennuie...) mais une fois la barrière franchie, je pense être assez audacieux.

Chaque histoire est différente, ma timidité est apparue à l'adolescence, enfant, je n' étais pas, voir pas du tout timide, et ma famille n'était pas du tout comme celle de Laetitia, une famille sans histoires (pas assez ?) mais des parents qui sortaient peu, qui avaient aussi peu de relations mais là encore j'ai le souvenir d'une enfance plus chaleureuse et active, et puis à l'adolescence plus rien, tout le monde est rentré sans sa coquille.
C'est aussi un cercle vicieux, n'avoir pas réussi à franchir le pas avec les filles me rendait encore plus timide, là je suis globalement plus confiant.

Mais il faut aussi noter que cette timidité c'est aussi peut être aussi une qualité par moment, un atout, on peut dire que cela a du charme par moment mais aussi on est plus sensible aux autres je pense, je le vois dans ma vie perso ou prof, plein de gens blessent les autres sans s'en apercevoir, ce qui est moins notre cas.

Nous sommes aussi plus individualistes, autonomes, la plupart des gens ont besoin de vivre en groupe quitte à être un mouton, cela est moins notre cas, j'ai toujours apprécié le concept d'équipe (en sport ou dans le boulot) mais la meute voir le groupe jamais, j'ai toujours eu mon libre arbitre, mon indépendance. Je n'ai pas fait tous les compromis pour être comme les autres, mais être différent ce n'est pas si négatif non plus.

Cela rejoint l'histoire de ce petit garçon dans ton école, je n'ai jamais supporté même très jeune, le lynchage, je ne me moquais jamais de quelqu'un parce que les autres se moquaient et j'avais toujours l'impression d'être le seul à être comme ça.
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par shabif56
Homme de 46 ans vierge
#19701
vincent a écrit :Mais il faut aussi noter que cette timidité c'est aussi peut être aussi une qualité par moment, un atout, on peut dire que cela a du charme par moment mais aussi on est plus sensible aux autres je pense, je le vois dans ma vie perso ou prof, plein de gens blessent les autres sans s'en apercevoir, ce qui est moins notre cas.

Nous sommes aussi plus individualistes, autonomes, la plupart des gens ont besoin de vivre en groupe quitte à être un mouton, cela est moins notre cas, j'ai toujours apprécié le concept d'équipe (en sport ou dans le boulot) mais la meute voir le groupe jamais, j'ai toujours eu mon libre arbitre, mon indépendance. Je n'ai pas fait tous les compromis pour être comme les autres, mais être différent ce n'est pas si négatif non plus.
Je suis assez d'accord avec ça.
Quelqu'un qui a quelque chose de différent que cela soit un handicap physique, une sensibilité particulière... va devoir au quotidien élaborer des stratégies lui permettant de contourner ses problèmes et par là il peut développer des qualités d'innovation et de créativité ainsi que se sensibiliser aux solutions alternatives d'une manière générale...
La bonne attitude n'est peut-être pas celle qu'on penserait de prime abord.
Il y a par contre beaucoup à faire dans l'éducation des jeunes enfants pour leur apprendre à tolérer les personnes différentes, quelque que soit cette différence.
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