- 08 août 2010, 22:43
#28062
Bonjour,
je me présente, Cédric, presque 28 ans dans quelques jours, et bien évidemment, c'est ma situation qui m'amène sur ce forum et qui est analogue à celle de beaucoup de membres, j'ai l'impression.
A l'occasion de mes 28 ans, et surtout bientôt des 30, j'ai décidé de faire face à un problème que j'ai longtemps mis de côté bien que j'ai conscience de son existence depuis mon adolescence : la peur du regard ou de l'opinion des autres, cette peur qui me paralyse et qui m'empêche d'être moi-même.
Désolé, ce billet risque d'être long, mais bon, j'ai décidé de vider mon sac, je voyagerais plus léger.
Donc parlons de moi.
Techniquement, je me demande si je suis toujours vierge, car ce mot sous entend l'absence totale de relations sexuelles, ce qui n'est pas vraiment mon cas, puisque à l'époque du lycée, j'ai déjà eu une relation sexuelle mais qui n'est pas allée jusqu'à la pénétration.
Quoi qu'il en soit depuis mes 18 ans plus rien ne s'est produit au niveau affectif. En fait à l'époque du lycée, la relation avait eu lieu car c'était une partenaire d'échange linguistique qui était restée 3 mois en France, et de part la proximité crée par cette situation (elle était hébergée chez mes parents), j'avais réussi à la séduire et à creer une relation amoureuse. Sauf que bien sûr, tout cela tenait plus de l'aventure d'été que de quelque chose de durable.
Depuis plus rien, disais-je, car j'ai beaucoup de mal à vaincre mon appréhension du regard des autres. J'ai perdu confiance jusqu'à ce que je rencontre une copine de fac, devenue ma meilleur amie qui me donnait énormément confiance. J'abordais n'importe quel inconnu dans la rue et je pouvais discuter de tout et n'importe quoi, j'avais un cercle de connaissances, et une fille s'intéressait beaucoup à moi à tel point qu'elle m'a plusieurs fois invité à divers évènements, mais par peur du "qu'en dira-t-on" (elle est moche machin tout ça), je me suis tellement montré distant qu'elle a fini par fuir.
Et puis ma copine de fac est partie à la fin de ses études, je n'ai plus obtenu de nouvelles et j'ai lentement sombré de nouveau dans la discrétion, la timidité, etc.
Aujourd'hui, je suis très malheureux de ma situation, cette idée de vivre bloqué, de constamment être dans le regret, de ne pas avoir parlé à untel, de ne pas avoir noué la conversation, mon image de moi-même est plutôt déplorable, et je l'avoue, je bousille lentement ma vie en piccolant et en fumant les soirs de déprime (mais pas ce soir, je vous rassure.)
J'aimerais pouvoir retrouver l'assurance d'antant, pouvoir aborder sereinement les gens et discuter, mais j'ai constamment l'impression d'avoir râté un train. Je me rends compte que même si je ne suis pas vieux, je n'ai plus 20 ans, les autres filles ont connu des expériences que je n'ai pas, et même discuter pose problème car j'ai conservé une sorte de naîveté d'adolescent, je ne me sens pas vraiment en phase avec celui que je devrais être à l'aube de mes 28 ans.
Voilà en gros, pour le tableau noir. Je me dis qu'il n'est jamais trop tard pour devenir un homme meilleur, je suis terrifié aussi, à l'idée de me dire qu'il est déjà trop tard, que tout le temps qui passe rend ma situation de plus en plus difficile à vivre et de plus en plus difficile de s'en échapper.
J'ai décidé d'y remédier, je fais plus attention à ma santé, en tout cas j'essaye, je fais du sport, et chose nouvelle depuis quelques mois, j'essaye de ne pas rester seul à la maison, de sortir à l'extérieur rencontrer du monde, mais j'ai remarqué que bien souvent, j'étais tout aussi seul à l'extérieur que si j'étais resté chez moi.
Voilà pour ma life, je vous remercie de votre patience et tous les conseils que vous pourrez m'apporter seront les bienvenus.
Cordialement,
Cédric.
je me présente, Cédric, presque 28 ans dans quelques jours, et bien évidemment, c'est ma situation qui m'amène sur ce forum et qui est analogue à celle de beaucoup de membres, j'ai l'impression.
A l'occasion de mes 28 ans, et surtout bientôt des 30, j'ai décidé de faire face à un problème que j'ai longtemps mis de côté bien que j'ai conscience de son existence depuis mon adolescence : la peur du regard ou de l'opinion des autres, cette peur qui me paralyse et qui m'empêche d'être moi-même.
Désolé, ce billet risque d'être long, mais bon, j'ai décidé de vider mon sac, je voyagerais plus léger.
Donc parlons de moi.
Techniquement, je me demande si je suis toujours vierge, car ce mot sous entend l'absence totale de relations sexuelles, ce qui n'est pas vraiment mon cas, puisque à l'époque du lycée, j'ai déjà eu une relation sexuelle mais qui n'est pas allée jusqu'à la pénétration.
Quoi qu'il en soit depuis mes 18 ans plus rien ne s'est produit au niveau affectif. En fait à l'époque du lycée, la relation avait eu lieu car c'était une partenaire d'échange linguistique qui était restée 3 mois en France, et de part la proximité crée par cette situation (elle était hébergée chez mes parents), j'avais réussi à la séduire et à creer une relation amoureuse. Sauf que bien sûr, tout cela tenait plus de l'aventure d'été que de quelque chose de durable.
Depuis plus rien, disais-je, car j'ai beaucoup de mal à vaincre mon appréhension du regard des autres. J'ai perdu confiance jusqu'à ce que je rencontre une copine de fac, devenue ma meilleur amie qui me donnait énormément confiance. J'abordais n'importe quel inconnu dans la rue et je pouvais discuter de tout et n'importe quoi, j'avais un cercle de connaissances, et une fille s'intéressait beaucoup à moi à tel point qu'elle m'a plusieurs fois invité à divers évènements, mais par peur du "qu'en dira-t-on" (elle est moche machin tout ça), je me suis tellement montré distant qu'elle a fini par fuir.
Et puis ma copine de fac est partie à la fin de ses études, je n'ai plus obtenu de nouvelles et j'ai lentement sombré de nouveau dans la discrétion, la timidité, etc.
Aujourd'hui, je suis très malheureux de ma situation, cette idée de vivre bloqué, de constamment être dans le regret, de ne pas avoir parlé à untel, de ne pas avoir noué la conversation, mon image de moi-même est plutôt déplorable, et je l'avoue, je bousille lentement ma vie en piccolant et en fumant les soirs de déprime (mais pas ce soir, je vous rassure.)
J'aimerais pouvoir retrouver l'assurance d'antant, pouvoir aborder sereinement les gens et discuter, mais j'ai constamment l'impression d'avoir râté un train. Je me rends compte que même si je ne suis pas vieux, je n'ai plus 20 ans, les autres filles ont connu des expériences que je n'ai pas, et même discuter pose problème car j'ai conservé une sorte de naîveté d'adolescent, je ne me sens pas vraiment en phase avec celui que je devrais être à l'aube de mes 28 ans.
Voilà en gros, pour le tableau noir. Je me dis qu'il n'est jamais trop tard pour devenir un homme meilleur, je suis terrifié aussi, à l'idée de me dire qu'il est déjà trop tard, que tout le temps qui passe rend ma situation de plus en plus difficile à vivre et de plus en plus difficile de s'en échapper.
J'ai décidé d'y remédier, je fais plus attention à ma santé, en tout cas j'essaye, je fais du sport, et chose nouvelle depuis quelques mois, j'essaye de ne pas rester seul à la maison, de sortir à l'extérieur rencontrer du monde, mais j'ai remarqué que bien souvent, j'étais tout aussi seul à l'extérieur que si j'étais resté chez moi.
Voilà pour ma life, je vous remercie de votre patience et tous les conseils que vous pourrez m'apporter seront les bienvenus.
Cordialement,
Cédric.