Venez ici pour discuter de vos complexes sexuels.
par Lilith
Femme de ans non vierge
#34007
C'est toute une histoire, Rocher.

Un physique à la Harry Potter? Bah je connais beaucoup de filles qui craquent pour lui!

S'éloigner de l'environnement familial est sûrement une solution qui te fera avancer. Tu es loin d'être un désastre! Avec le modèle familial que tu as eu, tu t'en sors très bien. Tu sembles avoir fait le constat de ta situation... C'est déjà un pas énorme.

Ton frère avait quel âge quand il t'a demandé de le masturber? Ton frère semble manquer de finesse, mais d'un autre côté, je me demande si ses actions ont été commises en toute innocence (et ignorance)...
par Rocher
Homme de 38 ans vierge
#34009
Je disais Harry Potter dans le mauvais sens du terme "puceau de service binoclard mal sappé".

Oui Potter plait à certaines mais lui ressembler ne me plait pas, et ne m'intéresse pas. J'ai évolué vers une allure plus "mec" et "adulte" et j'en suis content, d'ailleurs le regard des filles lui aussi à évolué même si je ne sais pas encore en tirer profit.

Mon frère devait avoir autour de 12 ans (sans certitude). Je pense qu'il est pas fûté de nature, qu'il entrait dans l'âge bête, qu'il imitait ce qu'il voyait dans les films porno, voulait expérimenter des trucs et que il avait un ascendant sur moi, donc il en a profité. Il n'est pas réellement coupable de ce qu'il a fait cette fois, plutôt innocent/ ignorant mais très très idiot aussi.
par Lilith
Femme de ans non vierge
#34011
Rocher a écrit :Je disais Harry Potter dans le mauvais sens du terme "puceau de service binoclard mal sappé".

Oui Potter plait à certaines mais lui ressembler ne me plait pas, et ne m'intéresse pas. J'ai évolué vers une allure plus "mec" et "adulte" et j'en suis content, d'ailleurs le regard des filles lui aussi à évolué même si je ne sais pas encore en tirer profit.

Mon frère devait avoir autour de 12 ans (sans certitude). Je pense qu'il est pas fûté de nature, qu'il entrait dans l'âge bête, qu'il imitait ce qu'il voyait dans les films porno, voulait expérimenter des trucs et que il avait un ascendant sur moi, donc il en a profité. Il n'est pas réellement coupable de ce qu'il a fait cette fois, plutôt innocent/ ignorant mais très très idiot aussi.
Tant que tu es confortable dans ta nouvelle allure!

C'est peut-être naïf de penser de cette façon, mais ton frère doit avoir des remords en repensant à cet événement (en tenant compte qu'il ait un peu de sensibilité)...
par Rocher
Homme de 38 ans vierge
#34012
Ma famille est consciente qu'ils m'ont pourri la vie et m'ont en privé chacun demandé pardon, ce à quoi j'ai répondu "oui" simplement pour éviter le sujet, car si on l'aborde en profondeur, ça va péter. Je ne leur parle quasi plus, ou alors de sujets triviaux et sans rapprot avec moi-même, même lorsque je reviens vivre chez eux.

Mais je ne sais pas si mon frère s'en souviens en fait, je ne m'étais pas posé la question. Sûrement même si la victime s'en rappelle toujours plus.

Je ne sais pas si il s'en rappelle, si il s'en veut pour ça (j'ai du mal à le croire) ou bien si il nierait si je lui en parlais. Mais je ne veux pas lui en parler. Je vais essayer de prendre de la distance et je vais les laisser mourir seuls, tristes, pauvres et vieux.
par Lilith
Femme de ans non vierge
#34035
Rocher a écrit :Ma famille est consciente qu'ils m'ont pourri la vie et m'ont en privé chacun demandé pardon, ce à quoi j'ai répondu "oui" simplement pour éviter le sujet, car si on l'aborde en profondeur, ça va péter. Je ne leur parle quasi plus, ou alors de sujets triviaux et sans rapprot avec moi-même, même lorsque je reviens vivre chez eux.

Mais je ne sais pas si mon frère s'en souviens en fait, je ne m'étais pas posé la question. Sûrement même si la victime s'en rappelle toujours plus.

Je ne sais pas si il s'en rappelle, si il s'en veut pour ça (j'ai du mal à le croire) ou bien si il nierait si je lui en parlais. Mais je ne veux pas lui en parler. Je vais essayer de prendre de la distance et je vais les laisser mourir seuls, tristes, pauvres et vieux.
Tu a été victime de beaucoup de choses. Mais ce qui est encore pire, c'est de continuer à leur adresser la parole comme-ci tout était réglé. Si j'étais à ta place, le fait de ne pas pouvoir exprimer ma frustration vis-à-vis ma famille me grugerait encore plus...
par Rocher
Homme de 38 ans vierge
#34053
Lilith a écrit :Tu a été victime de beaucoup de choses. Mais ce qui est encore pire, c'est de continuer à leur adresser la parole comme-ci tout était réglé. Si j'étais à ta place, le fait de ne pas pouvoir exprimer ma frustration vis-à-vis ma famille me grugerait encore plus...
J'ai mal résumé ma situation, en fait, je ne leur adresse pas exactement la parole comme si c'était réglé, je ne leur adresse plus du tout la parole (excepté des mots comme "salut" ou des réponses mono-syllabiques).

Ce que tu dis n'est cependant pas faux, mais tu parles sans connaître les coulisses. Leur exprimer directement ma frustration serait verser de l'huile sur le feu. J'exprime ma frustration ici sur ce forum et avec ma psy, c'est préférable je pense.
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par mirrio
Homme de ans vierge
#34085
j'ai vécu une enfance triste mais aussi avec ces moments de joie :)
On étais un peu la famille miséreuse du village, d'ailleurs j'en avais honte et n'osait pas invité mes camarades de classe peur de voir où je vivais.
Ma mère m'a trop couvé j'étais le petit dernier et aillant eu quelques problème de santé,elle fessait encore plus attention à moi.

Mon père était un homme très sensible qui a vécu des chose très dur dans son enfance et plus tard aussi dans son entrée dans l'age adulte (je ne peux pas trop rentré dans les détails), il a noyé sa peine dans +30 ans d'alcoolisme.
Il n'a jamais été violent avec nous mais tous ses problème rejaillissent forcément sur ses enfants.
Ma sœur est en dépression depuis presque 10 ans
j'avais a peine 18 ans lorsqu'il est mort des suites de cette addiction.
Difficile de se construire dans ces conditions
par gzmille
ans
#34340
Il y avait déjà des signes quand j'étais enfant. Mon isolement plus ou moins volontaire, dû à mon caractère introverti et mon désintérêt à suivre les autres enfants. Pourquoi? Je ne sais pas. Quand je pense à mon enfance, je pense à solitude et banalité. Je ne me rappelle pas trop de mon enfance, à part des vacances dans les Caraibes et quelques flashbacks de certains moments à l'école, quelques trucs sympas ici et là quand même.

Je n'ai pas eu de traumatismes ni de famille difficile, et j'en suis reconnaissante. Je compatis pour ceux d'entre vous qui n'ont pas eu cette chance. Je ne me sens pas très concernée par ce fil de discussion (traduction littérale de "thread", faut que je m'y habitue) mais j'ai voulu parler un peu de ce qui a, à mon avis, été un signe de ma future solitude et comportement avec les autres.
par Raist
Homme de 47 ans non vierge
#34368
Ah l'enfance.
J'en ai guère de souvenirs, et des souvenirs j'en ai que des mauvais.
Je suis l'aîné d'une famille de trois enfants. Ma mère a eu une éducation stricte, et cela c'est ressenti dans la mienne. Mon père lui, était le 8ème enfant d'une grande famille donc. Il a été élevé tout aussi bien par sa mère que par ses grandes sœurs. Il est strict, mais assez blagueur, bon enfant. Ma mère fait souvent allusion à lui comme son 4ème enfant quand il n'est pas assez sérieux.
Ma mère avait un sens aigu de la discipline. Faire l'idiot était sanctionné. Aider était sanctionné si c'était mal fait. Si on aidait pas, on se faisait remettre au pas, si on aidait mais que cela n'était pas fait correctement (i.e. à la manière de ma mère), on se faisait crier dessus aussi. Ma mère n'était pas très prompt à l'encouragement, plus à la punition qu'elle soit verbale, scolaire (lignes d'écritures), ou physique (gifle, martinet).
Et vu que j'étais l'aîné, je devais être le garant de la surveillance des mon frère et de ma soeur, donc je prenais aussi quand ils faisaient des bourdes (parce que je n'avais pas su les empêcher :p).
Comme j'étais l'aîné, je devais montrer l'exemple. Et être aussi exemplaire à l'école. Mais étant timide et trop sérieux, j'étais l'amusement de mes camarades, garçons comme filles, qui aimaient bien plaisanter. Planquer mes affaires, baisser mon jogging en plein cours - et par une fille en plus ><, on avait tenté aussi de me pousser devant le bus aussi ... Enfin bref.
A l'école, j'étais relativement médiocre, en fait. J'arrivais à 10 de moyenne avec peine. Pour autant, je faisais des efforts, mais les efforts sont vains sans les résultats :p Je m'y prenais mal. L'évènement qui m'a fait basculé dans le côté : "Eradicate all social feelings" a été le jour ou pour la première fois, j'arrivais avec un 12 en maths, moi qui, me trainait des 6 et de 8 à longueur de temps. Stupidement, j'ai été assez fier, mes efforts commençaient à montrer leur fruit. J'ai été allé annoncé ça à ma mère, tout content que j'étais. Sauf que cette dernière était en train de discuter avec ses amies. Et quand je suis arrivé en disant ma note, et montrant ma copie, je me suis pris une baffe phénoménale, avec un je ne sais quoi genre "C'est quoi ce torchon, tu es fier de toi ?" Enfin ce qu'elle m'a dit, c'est pas fondamentalement le problème. C'est qu'avant la baffe, je me souviens parfaitement du regard qu'elle a jeté à ses amies, ce regard emplie de gêne et de honte. Puis la colère qui a pris le dessus et la baffe. C'est bête, mais c'est ça qui m'a le plus meurtri. D'avoir été une source de honte. De lui avoir fait honte.
Dès lors, il était devenu hors de question de lui refaire honte. 12 n'était pas assez. Bien reçu. J'aurais plus. J'ai donc bachotté comme un sauvage tous mes cours tout le temps, récréations, trajet scolaire, du petit dej au soir, le nez dans les bouquins. Et j'ai supprimé le reste, lentement, mais surement. Car si je n'avais pas la méthode pour apprendre, avec plus de temps j'allais bien finir par mémoriser l'information. Et avec le temps les résultats ont vite été là. Seuls les matières littéraires, surtout les langues, de part leurs composantes orales, me posaient problème. Mais j'avais réussi à avoir de bien meilleurs résultats, satisfaire ma mère et mes professeurs.
C'était l'essentiel.

Mais comparé aux problèmes des gens qui ont postés, les miens sont bien ridicules ^^ Je les ai lu, et j'avoue que ça m'a laissé ... désemparé.
par velib
Homme de 44 ans vierge
#34375
gzmille a écrit :Il y avait déjà des signes quand j'étais enfant. Mon isolement plus ou moins volontaire, dû à mon caractère introverti et mon désintérêt à suivre les autres enfants. Pourquoi? Je ne sais pas.
... Je n'ai pas eu de traumatismes ni de famille difficile
Je me reconnais parfaitement là dedans. Et ça me rend fou de ne pas comprendre pourquoi j'avais cette attitude d'introversion.

Ces problèmes je les avais déjà à la maternelle, mes institutrices ont rapidement remarqué mon comportement.

En primaire, mes résultats scolaires étaient normaux mais j'étais toujours introverti.

Au collège, j'en ai chié car certains profitaient de mon faible caractère pour se ficher de ma gueule et me prendre pour "tête de turc". Et oui, le collège c'est l'âge idiot.

Au lycée, personne ne m'emmerdait mais j'étais toujours introverti. Bien sûr, j'étais pas marginalisé, j'avais quelques potes, ... mais tout de même, j'étais pas normal . Et bien évidemment, côté drague c'était le néant.

A la fac, je me suis un peu libéré, j'avais bcp plus de contacts amicaux, plus d'aisance pour parler avec les autres. De plus, j'ai fréquenté plusieurs campus donc ça fait voir bcp de monde et donc de filles et y en a plusieures qui me plaisaient bien. Malheureusement, malgré mes progrès relationnels, mon assurance n'était pas assez grande pour pouvoir oser "aborder" les filles. Et c'est lors de ma période fac que j'ai vraiment loupé le coche dans le domaine amoureux et sexuel.