Venez ici pour discuter de vos complexes sexuels.
par traviata
Femme de 62 ans non vierge
#133583
Malheureusement, c'est vrai.
Il faut juste dire que "la roue tourne", oui, ça arrive, et c'est tout ce que je te souhaite.
par Hyperion
ans
#133592
Mais à quel âge ça va tourner cette roue? Si c'est pour décrocher son tout premier CDD ou CDI à plus de 30 ans, ça la fout mal non? (30 ans, ce ne serait pas la limite pour décrocher son tout premier travail stable aux yeux de la société?) T'imagine à 35-40 tu as ton premier boulot (sachant qu'à partir de là, faut ajouter 42 ans de cotisation et vu qu'on te vire plus tôt parce que tu prends de la place et tu gênes les jeunes, pas de retraite donc pas de salaire plein). Je sais c'est négatif, pessimiste même, mais faut "être réaliste" voir "la réalité" en face, de plus en plus de jeunes adultes ayant dépassé 30 ans galèrent pour trouver un poste. Je trouve pas ça naturel et donc pas normal avec tous les moyens mis à disposition que des hommes et des femmes proches de la quarantaine soient toujours au chômage, au XXIème Siècle et que pour certains, ça date depuis la fin des études ou de la dernière reconversion professionnelle!!!

M'étonne pas que la courbe du chômage grimpe et ne baisse pas!!! Pour la nouvelle génération je ne sais pas trop comment cela va se passer (mon demi-frère a pour objectif de partir après ses études supérieures à l'étranger, je n'en sais rien pour ma demi-soeur). Si l'accès à l'étranger sera plus facile pour eux que pour nous, tant mieux mais sinon ça risque d'être grave. Je crois que la génération nait vers le milieu et la fin des années 80 ainsi que le début des années 90 a été sacrifiée…
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par rekkan
Homme de 44 ans vierge
#134670
Je suis né à l'apogée du disco (en 1979) et je me suis déjà sacrifié. Les universités ont commencé il y a moins de cinq ans à se rapprocher des entreprises mais elles manquent toujours incroyablement de réalisme quant au marché de l'emploi.

Pour en revenir au sujet, être chômeur n'est clairement pas sexy. Pour être direct, ça n'est pas peut-être pas un souci majeur pour une aventure d'un soir mais pour une relation sur le long terme, c'est clairement un handicap sérieux. Personnellement, outre le fait d'assurer des revenus réguliers, à condition d'être stable évidemment, le travail est aussi un facteur d'insertion sociale.

Il y a des années, un copain de fac m'avait invité à son anniversaire : il n'y avait que des étudiants et des salariés de fraîche date. J'étais déjà un chômeur de longue durée à l'époque et je me suis senti pas franchement à mon aise entre ceux qui avaient la chance d'avoir un poste et ceux qui étaient encore plein dans les illusions du monde universitaire.
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par Volya
Homme de 34 ans non vierge
#134674
Je suis dans le combo "pas d'ami/groupe de potes/compétences social proche du néant/aucune confiance en soi/vis chez ses parents/commence à peine à faire des études"

Sinon pour ma perte de VT c'était un seul rapport dans une maison close, donc euhmmm :boulet:

Comment ? Je suis censé être dans un asile ? Non pas encore, mais c'est pour bientôt si ça continue comme ça ^^
par Hyperion
ans
#134690
Je rejoins Rekkan sur le fait que cela ne soit pas sexy d'être inscrit à l'ANPE. C'est pour cela que j'ai écrit sur les postes concernant les sites de rencontres que cela sera sans moi tant que ma situation ne sera pas stable. Désolé mais c'est un "tue-rdv amoureux" d'être chômeur(se).
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par rekkan
Homme de 44 ans vierge
#134726
Je plussoie d'autant plus que j'ai connu des femmes disant ne pas vouloir sortir avec des chômeurs après l'avoir auparavant pour certaines.
par resO
Homme de 37 ans vierge
#147094
Pour être concerné par le sujet, je me dis que je suis vraiment passé à côté de la chose durant mes études (pas de vie amoureuse et /sexuelle) et que ça sera très compliqué d'en sortir. J'aurais mieux fait de ne pas courir après de bonnes notes.
par salambo
ans
#147095
resoL a écrit :Pour être concerné par le sujet, je me dis que je suis vraiment passé à côté de la chose durant mes études (pas de vie amoureuse et /sexuelle) et que ça sera très compliqué d'en sortir. J'aurais mieux fait de ne pas courir après de bonnes notes.
Je ne suis pas à la recherche d'emploi, mais ta dernière phrase m'a interpelée.

J'ai longtemps pensé comme ça, mais je me dit que les bonnes notes, tu as l'occasion de les avoir jeune, et puis plus trop après. Les relations amoureuses, ça peut se trouver toute la vie (avec un départ plus ou moins tard c'est vrai). Mon copain n'a pas fait de grandes études pour diverses raisons, et le regrette aujourd'hui (surtout qu'il avait les capacités) Et quand je lui dit : oui mais toi tu avais des copines à cet âge, il me répond : à cet âge t'es c*n, tu ne pense qu'à b****r, je me souciais beauoucp moins de la fille en face que maintenant (heureusement pour moi). Et regarde où j'en suis maintenant, alors que j'aurais pu faire "mieux".

Donc non, ne regrette pas de t'être concentré sur tes études, perso je me suis épanouie dedans et c'est hyper important!
par Hyperion
ans
#147101
le problème, c'est que certains parents font culpabiliser leurs enfants...

Par exemple mon père était strict concernant les études scolaires, il fallait que je réussisse à passer en classe supérieure/obtenir le diplôme, j'ai eu une pression monstre durant ma scolarité (étant un élève moyen et ayant redoublé deux fois (CP et CM1) depuis il a eu une peur angoissante de l'échec, et me l'a transmise insidieusement et inconsciemment).
Or quand je suis arrivé à la Fac, il m'a dit qu'il fallait que je me concentre aussi sur les filles, les sorties entre amis, car c'était "maintenant qu'il faut le faire, après il sera trop tard, tu auras plus le temps, avec le boulot, les gosses, etc..".

Ou comment culpabiliser son enfant sur ce qu'il rate et en même temps lui donner une pression monstre sur la réussite scolaire, tout en se protégeant soi-même de tout reproche, n'étant pas "responsable" de ce qui arrive.
Dernière modification par Hyperion le 29 juin 2015, 19:30, modifié 2 fois.
par Tyrus
ans
#147102
resoL a écrit :Pour être concerné par le sujet, je me dis que je suis vraiment passé à côté de la chose durant mes études (pas de vie amoureuse et /sexuelle) et que ça sera très compliqué d'en sortir. J'aurais mieux fait de ne pas courir après de bonnes notes.
Ah ça effectivement je pense qu'on est beaucoup à s'être dit ça.
Les relations amoureuses, ça peut se trouver toute la vie (avec un départ plus ou moins tard c'est vrai)
On peut raisonner autrement: des opportunités professionnelles, tu en auras toute ta vie et rien ne t'empêche de reprendre des études. Alors que niveau relations amoureuses, plus le temps passe et plus tu as de grandes chances de finir seul. Donc se concentrer sur les études ça n'est pas mieux.


@Hyperion: ah oui dur dur comme façon de faire.

Je me suis moi aussi fermé aux autres, me concentrant donc sur mes études. Professionnellement parlant, j'ai un travail qui me plait et je gagne bien ma vie. Mais pour les relations amoureuses c'est le néant. Quand j'ai commencé à m'ouvrir de nouveau aux autres, j'avais déjà quasiment fini mes études.
Je pense que justement il faut éviter de se concentrer sur l'un ou l'autre, il faut réussir à harmoniser les deux.

HS: Hyperion, ton pseudo a-t-il un rapport avec la saga de SF du même nom qui est juste fantastique ?