- 25 sept. 2012, 12:36
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@ Leslyah : de rien. Encore une fois, c'est Stephan qu'il faut remercier ici. C'est comme ça que la musique fonctionne chez moi aussi ; un morceau me plaît, et ma tête imagine des histoires.
@ Delandre et katy81 : j'ai justement envie (pour ne pas dire besoin) de savoir ce qu'elle est réellement ; je me suis aussi posé la question du pourrissement des gens lorsque ils accèdent à la fortune et à la célébrité.
Probablement entre autres à cause de mon athéisme, garder foi en son prochain, en l'humanité, implique de trouver des personnes on ne peut plus réelles qui soient des modèles aussi bien en apparence qu'intérieurement. Des gens qui s'élèvent au-dessus de nos travers communs de mesquinerie, de jalousie, de noirceur, de méchanceté. Des personnes qui parviennent à effleurer des doigts la perfection, qui sont « telles qu'elles doivent être », dans un sens positif. Le fait qu'elles soient célèbres est une conséquence courante, mais cela n'est pas important en soit.
Je pourrais aussi m'amuser à décortiquer certains « défauts physiques », remarquer que je ne partage pas tout à fait certains choix de costumes ou que sais-je encore... Mais cela fonctionne, on l'accepte... Parce que c'est « elle », parce que le mélange final est bon.
J'ai besoin de savoir que des liens très forts d'amitié, d'amour peuvent exister, que ce ne soient pas juste des trucs qu'on trouve dans les belles histoires, pour se consoler.
Encore hier soir, je me suis un petit peu énervé face à un ami pour un truc sans importance. Je (me) déteste quand ce genre de chose arrive, d'autant plus que je rumine beaucoup les conflits.
Se sentir inférieur ? Oui, peut-être ; mais après tout, on pourrait dire que ce n'est pas ma faute, dans le sens où si elle devenue ce qu'elle est, c'est surtout qu'elle a eu la chance de naître dans une famille apparemment très unie, et, surtout celle dont j'ai déjà parlé, à savoir trouver sa vocation, sa voie très tôt dans la vie - ce doit être l'un des plus gros atouts dont on peut disposer dans l'existence ; d'un autre côté, on m'a fait remarquer que rejeter la faute sur des éléments extérieurs, ou autrui peut être une manière de ne pas se remettre en cause, de ne pas admettre qu'on est tout simplement... Nul.
@ Cloud : comme ça de mémoire, moins de dix fois je dirais. Bien plus jeune je ne devais pas tellement regarder car j'étais timide (et tout le reste), aujourd'hui je regarde à peine car c'est plus une sorte de « à quoi bon ? ».
Je ne tombe pas non plus tous les quatre matins, à chaque coin de rue, sur quelqu'un qui retient mon intérêt du reste ; il a toujours fallu des circonstances servant de prétexte pour aborder (puisque non seulement c'est casse-gueule d'aborder une fille qu'on ne fait que croiser, mais en plus la gent féminine n'aime pas particulièrement - ce que je peux comprendre surtout quand on connaît la teneur des propos qui sont souvent tenus, et je ne parle pas de la violence, telle que décrite par Lux entre autres) : caissières, passagère de bus sur un long trajet, assistante sur un plateau de tournage...
Je ne sais pas trop s'il faut ne s'arrêter que lorsque on se sent subjugué, ou si lorsque on a un sentiment de « huuum pas mal, y a quelque chose » ; en tout cas, pour les tentatives mentionnées ci-dessus, c'est la seconde option qui a joué. Sans aucun résultat.
" - She is different. - On what way ? - On every way. " - The girl with the dragon tattoo
ZAD partout !