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par Amaz
Homme de 33 ans vierge
#252519
Ce jour j'ai regardé Oppenheimer au cinéma et bah franchement, j'ai bien aimé, c'est du Christopher Nolan tout craché !, énormément de joute verbale, joute verbale qui m'aura rappelé le film The Social Network, on retrouve les mimiques du réalisateur dans la façon de filmer, dans la réalisation, on ne passera pas outre les moments haletant ou tout va vite (cher à Insterstellar), comme à son habitude, Christopher Nolan à fait un film beaucoup plus intellectuel que sentimental, je préviens d'avance que c'est full premier degré !!. D'où le fait que Christopher Nolan ne plait pas à tout le monde mais je ne suis pas étonné, j'aurais tendance à penser que les films reflète en partie la personnalité des réalisateurs et ce n'est un secret pour personne quant au fait que Christopher Nolan paraît être IRL, dans les interviews notamment, un homme qui vie profondément dans le premier degré. Du coup, je ne suis pas étonné que cela se ressente aussi dans ses œuvres. Ses films peuvent par corollaire paraître déshumanisé, à certain égard Christopher Nolan me rappelle Stanley Kubrick pour ce côté ''je produis des films académiques'', foncièrement premier degré mais à la différence de Stanley Kubrick, Nolan à l'avantage de produire des films qui se veulent très sensorielles, dont les fameux moments de frénésie du réalisateur.

À mon avis, ça en rebutera certain et ça plaira à d'autre.

Niveau réalisation à proprement parler, c'est du Christopher Nolan pur jus, c'est très bien réalisé, c'est beau à en pleurer les images.

Le jeu d'acteur, c'est une tuerie, casting cinq étoiles.

Quant à l'histoire, pour une fois sur un film de Christopher Nolan, c'est compréhensible mdr ! :sweat_smile: :sweat_smile: et ça me fume de le dire, mais dieu merci, il n'a pas sorti une histoire trop tarabiscotée, certes, il y a les timelines en deux temps chers à Christopher Nolan, mais ça reste compréhensible. Je dirais même que des quelques film que j'ai vu de Christopher Nolan, c'était le plus facile à comprendre (à mes yeux). Il faut l'avouer qu'il faut rester accroché à son siège, car il y a beaucoup de joute verbale mais ça se laisse suivre, je n'ai pas vu les trois heures passées, je craignais des longueurs, mais ça n'a pas été le cas. Il y a suffisamment matière à réflexion pour ne pas s'ennuyer à outrance, néanmoins je pense quand même que Nolan se complique trop la vie, de part et d'autre il y a moyen de rendre les choses plus limpide, mais que voulez-vous, c'est son style cinématographique qui veut ça !, il ne produit pas des films simples à digérer.

En bref, c'était du Christopher Nolan pur jus, que ça soit dans la réalisation, l'intrigue ou même les personnages.

J'avais pris mes boules quies avec moi, étant sensible des oreilles, je m'étais dit que les explosions nucléaires ça n'allait pas rajeunir mon audition :sweat_smile:, en plus les places était à moins cinquante pourcents ce jour-ci, je ne pouvais pas rater ça en bon radin que je suis ! :joy:
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par MathSo
Homme de 29 ans vierge
#252804
Ne me jugez pas, mais puisque tout le monde en parlait (avec Oppenheimer), je suis donc allé voir Barbie hier soir au cinéma :sweat_smile: .

Bon y avait déjà un peu de curiosité de ma part, mais c'est aussi surtout pour Margot Robbie que j'y suis allé : J'avais beaucoup aimé sa prestation en tant que Harley Quinn dans suicide squad.

Au final ca a été une très bonne surprise. Je m'attendais à un truc très caricatural et stéréotypé (cela commence pourtant comme ca : Avec des barbies tout sourires, tirées à 4 épingles, toujours joyeuses ...), mais plus le film avance plus il y a une critique en fait du patriarcat, du matriarcat et du regard de certains hommes envers les femmes.

Et surtout, on assiste à la naissance d'une barbie plus "humaine" : qui a ses états d'âme, qui évoque même la mort et se demande ce que ca fait de vivre dans le monde réel (et non pas à BarbieLand).

Les décors, vous l'aurez compris, c'est surtout du rose flashy à foison :sweat_smile: .

J'ai bien aimé aussi la scène d'ouverture du film qui est une référence (ou une parodie) à 2001 L'odyssée de l'espace de Stanley Kubrick, et certains personnages (Barbie Bizarre m'a clairement bien fait rigoler. Et aussi la présentation de Barbie déprimée). Et bien sûr, film avec Barbie oblige, il fallait qu'il y ait la chanson barbie girl (remixée cela dit).

Enfin bref j'ai bien apprécié, c'est un film que je recommande :sweat_smile:
Alexandra, Amaz aime ça
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par MathSo
Homme de 29 ans vierge
#253148
Je me suis refait un ciné ce soir en allant voir Yannick

D'habitude je ne suis pas très film Français, mais celui-là la bande annonce m'a donné envie de la voir (Et en plus il y a Blanche Gardin aussi :grin: )



Le pitch : Pendant une pièce de théâtre, un homme dans le public (qui s'appelle Yannick) se lève et interrompt la pièce car elle n'est pas à son goût. Il va alors prendre le contrôle de la soirée en prenant en otage les comédiens et le public présent dans la salle :sweat_smile: .

L'idée est vraiment originale et il y a pas mal de moments drôles. Je n'ai pas été déçu du tout :sweat_smile: . La fin peut être sujette à interprétations, mais au fur et à mesure on se demande qui est le plus fou entre Yannick et les comédiens présents :sweat_smile: .

Bref un film bien sympathique et assez drôle, vous pouvez y aller sans problème :grin:
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par deadwood
Homme de 48 ans non vierge
#253156
On à fait une chronique sur le film au boulot, ça m'a un peu donné envie, mais d'un autre côté je ne suis pas du tout attiré par l'univers de Quentin Dupieux, c'est viscérale depuis Mr Oizo/Flat Beat, le mec me plais pas (enfin son travail) :sweat_smile:

Alors c'est juste des apriori j'ai jamais été plus loins que les bandes annonces de ses films, mais j'ai l'impression d'un truc "faussement decontracté qui se la pète un peu et voudrait bien quand même être de l'art" un peu wanabee Jim Jarmush ou Wes Anderson mais sans la carrure.

Le sujet de ce film m'as donnée un peu plus envie cette fois, c'est malin et assez propice à amener des choses interessantes mais :
MathSo a écrit :La fin peut être sujette à interprétations,
Ça me refroidi un peu, parceque pour moi c'est une façon de boter en touche, et on ne sais pas très bien si c'est un gimmick, une façon de ne pas assumer complètement une idée ou juste un manque de profondeur ou une fraude.
J'ai beaucoup de mal avec Lynch aussi :sweat:
MathSo aime ça
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par Karolina
Femme de 36 ans non vierge
#253177
Tellement déçue par barbie !

La fille qui lui balance ses 4 vérités j'ai trouvé ca excellent et en 2 minutes elle perd tout esprit critique, trop déçue
La mère qui n'a aucune existence en dehors de son rôle de mère (alors que justement une femme qui a des enfants n'est pas qu'une mère mais aussi une femme, çà ca aurait été féministe)
Le jeu d'acteur de barbie inconstant parfois très poupée parfois parfaitement naturel
La vieille qui apparaît comme un cheveux sur la soupe et ne sert à rien
La fin décevante, y a que le début que j'ai trouvé vraiment rigolo

Openheimer est bien mais 3h et faut être concentré. Du Nolan quoi.
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par Bonbenbof
Homme de 41 ans non vierge
#253179
J'étais hypé par le premier, pas par le second...

Puis l'effet de masse a fait son oeuvre, et je n'ai envie d'en voir aucun des deux.
par Mellow
Femme de 36 ans vierge
#254507
Azrael a écrit : 24 oct. 2023, 21:11
Mellow a écrit : 24 oct. 2023, 10:35
Azrael a écrit :Au cinéma par exemple, comment montrer qu'il ne se passe rien pendant des décennies sans ennuyer, comment traiter des causes qui peuvent être si multiples et complexes, voire personnelles/à la limite de l'explicable?
Hmm, pas d'accord. Le cinéma est un art, il y a tellement de façons d'aborder le sujet, il n'y a pas vraiment d'excuses. Le cinéma a traité une étendue de sujets assez polémiques ou peu populaires. On peut parler de la virginité par une métaphore, on peut en parler frontalement avec des personnages secondaires, ou même des protagonistes car la virginité ne définit pas notre vie, il y a énormément de choses intéressantes qu'on fait et qui pourraient être digne d'un film d'auteur ou moins mainstream. Exemple : "un nouveau professeur de 30 ans enthousiaste se retrouve confronté à des élèves difficiles. Et il est vierge." C'est bateau et vu et revu, hein, mais on n'a pas vraiment besoin de documentaire sur la VT au cinéma. Une histoire quelconque ou à la Hollywood avec le thème VT greffé dessus me convient très bien.
Là je parlais en particulier du cas où on voudrait en faire le thème principal, ça me paraît difficile de mettre le truc en images (quoique déjà un peu moins avec un focus sur la période précise, où X évoluerait fort avant de s'en sortir), et un projet casse-gu*ule au niveau succès/rentabilité. Que ça n'ait encore jamais été fait, que ça soit même très peu évoqué en intrigue secondaire (ce qui est plus easy), en tout cas ne m'aide pas à imaginer que les cinéastes pensent le contraire.

Typiquement (comme thème principal), c'est le genre de choses que l'on voit plus volontiers traitées en court-métrage, genre animé/abstrait avec la voix off qui raconte en condensé le vécu de X, mais c'est tout, il n'y a pas derrière les mêmes contraintes il s'agit de deux mondes spécifiques.
Ok, restons sur l'idée de la VT comme thème central. Je ne suis pas cinéaste, je connais rien sur l'industrie du cinéma donc je ne commenterai pas la partie technique (mise en image, jeu de caméra, etc).
Cependant, sur le plan rentabilité ou succès, je pense sincèrement que les vieux hommes d'affaires à la tête des maisons de production, de distribution et d'investissement se reposent sur leurs acquis par peur du risque. Combien de fois ils ont dit à des réalisateurs de films qu'on connaît de changer leur scénario, changer la fin du film, s'inspirer des classiques, etc pour plaire au grand public et faire un max de chiffre ? Combien de fois ils ont diminué la qualité des films à cause de l'argent ou en sous-estimant le public ?
Le truc, c'est que les mentalités évoluent sur les relations sexuelles et amoureuses, le couple est beaucoup remis en question... alors ces hommes d'affaires vont devoir, tôt ou tard, se mettre au goût du jour. Eux ou la future génération. Ce que je dis est peut-être impossible maintenant mais possible dans 10 ans... j'espère.


Ce que j'ai regardé ces derniers mois (dans le désordre) :
The Creator (pas mal malgré la romance pas très utile, le message sur la cohabitation avec les robots est intéressant).

Ajouté 5 minutes 17 secondes après :
C'est différent de la paranoïa Hollywoodienne sur la domination des robots.
- les 3 premiers Matrix (je suis en retard, je sais, je vais bientôt voir le 4ème). Ah, ça me rappelle que j'avais un petit "crush" (très léger, hein, j'etais pas à fond sur les célébrités) pour Keanu Reeves quand j'étais au lycée :sweat_smile:
Euh, je continuerai ma liste plus tard, mon post sera trop long.
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par Azrael
Homme de 38 ans non vierge
#254527
Mellow a écrit : 24 oct. 2023, 22:51 Cependant, sur le plan rentabilité ou succès, je pense sincèrement que les vieux hommes d'affaires à la tête des maisons de production, de distribution et d'investissement se reposent sur leurs acquis par peur du risque. Combien de fois ils ont dit à des réalisateurs de films qu'on connaît de changer leur scénario, changer la fin du film, s'inspirer des classiques, etc pour plaire au grand public et faire un max de chiffre ? Combien de fois ils ont diminué la qualité des films à cause de l'argent ou en sous-estimant le public ?
Le truc, c'est que les mentalités évoluent sur les relations sexuelles et amoureuses, le couple est beaucoup remis en question... alors ces hommes d'affaires vont devoir, tôt ou tard, se mettre au goût du jour. Eux ou la future génération. Ce que je dis est peut-être impossible maintenant mais possible dans 10 ans... j'espère.
Je suis d'accord que le cinéma de nos jours commence sévèrement à tourner en rond, qu'il y a dans le lot un cruel manque d'originalité. Et évidemment que des "hommes d'affaires" comme tu dis n'y entendent rien et charcutent des films ; je me demande seulement si on ne parle pas bien davantage de ce cas, que du cas où ils font des concessions/ont des recommandations pas si idiotes.

Je ne sais pas trop ce que tu aimerais voir à l'écran, mais à mon sens dans certains cas, il est difficile de dire si ce qui bloque le plus, c'est les "décideurs" là-haut, ou le public. Parce qu'en général, on essaye globalement de s'aligner sur la demande, sur ce qu'on croit être la demande, il n'empêche que c'est aussi un business, et le public, je ne le trouve pas si lumineux (voire prévisible quant à certains terrains nouveaux, j'ai le souvenir de quelques flops pour des super films originaux), j'avoue que la multitude, je pense de base que c'est le premier agent cancérigène dans le monde de l'art. C'est le public, aussi, qui fait qu'on continue à nous inonder de films qui n'apportent strictement rien, ou qu'on a droit à 20 suites inutiles. C'est le public, qui se précipite en masse le jour de la sortie sur les albums des mêmes groupes, qui n'ont rien fait de valable/intéressant depuis 20 ans, tandis que d'autres reçoivent 10 kopecs dans l'obscurité pour des albums bien supérieurs. C'est le public, qui fait que quand un éditeur aimerait (ré)éditer quelque génie qui sort du lot, souvent il ne le fait pas par expérience des préférences/antipathies absurdes ou limites des lecteurs.
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