- 23 août 2014, 09:58
#125505
Bien sûr il y a mieux, le Kurdistan irakien, la Corée du Nord, la Sierra Leone, le Honduras, l'Afghanistan est sympa aussi, surtout quand tu es une femme.
Quand j'étais petite fille, c'était plutôt une vertu d'être "sage" dans un monde très codifié.
1968 et le mouvement "hippie" sont passés par là, il a été mieux vu d'être "rebelle". Et puis certaines libertés devenaient moins "dangereuses" (j'ai bénéficié des premiers cours d'éducation sexuelle au collège, la pilule était déjà légale (1967) mais pas l'IVG. (1975).
Je reconnais que lorsque j'avais l'âge des plus jeunes (autour de 25 ans) on trouvait facilement du travail, et même un logement vu qu'on en avait construit beaucoup après la pénurie des années 50/60 où même en couple on restait chez les parents faute de maison.
La "sagesse" tant prisée (au sens d'enfant sage, je ne prétends pas tenir un discours philosophique) est devenue blâmable "timidité" dans les années 80/90. Je l'ai lu dans les bulletins solaires de mes filles. Je leur avais appris en effet une certaine réserve, et je découvrais que beaucoup de parents préféraient les enfants qui monopolisaient la parole, et gueulaient plus fort que tout le monde ... apparemment les enseignants aussi qui mettaient systématiquement "trop réservée, doit participer davantage"... elles avaient bien des choses à dire, mais le défaut d'attendre qu'on leur donne la parole. Idem pour numéro 3.
Donc oui, je trouve aussi qu'aujourd'hui on confond trop facilement réserve (voire simple politesse) avec timidité, et de là on passe au pire du pire : on est coincé(e) :O
Les gens ont pris l'habitude de tout déballer de leur intimité sans la moindre pudeur (c'est bien la règle de la télé-réalité, non ? ) et les grandes gueules sont à l'honneur.
Voila c'était mémé Traviata en direct dans un de ses meilleurs numéros de "de mon temps ... c'était mieux avant". (rassurez-vous, c'est bien le seul sujet sur lequel je le pense, pour le reste je ne suis pas nostalgique à donf)
Dio, dammi l'umiltà di accettare le cose che non posso cambiare, il coraggio di cambiare le cose che posso cambiare, e l'intelligenza sufficiente per distinguere i due tipi di cose. S. Francesco di Assisi