Virginité tardive

BONJOUR,

j'aimerai savoir si vous êtes touché par la dépression (envie de pleurer constamment, fatigue...) et des idées noires par moment en lien avec la VT?

bonjour,

il est intéressant que tu pose cette question. pour ma part, je dirais oui et non : j'ai fais une dépression et je commence a m'en sortir, suite a un travail de psychothérapie. ce travail m'a permis de voir que les causes etait mutifactoriellles ( bien grand mot.. !!) et imbriquer les unes dans les autres. la virgibité tardive en est une.
voila en autre pourquoi je me suis inscrit sur ce site.

De par mon expérience (puisque je ne le suis plus officiellement) je te répondrais oui, sans aucun doute.

Mais en même temps je pense qu'il s'agit nécessairement d'un état plus général dont la virginité tardive n'est qu'une faille parmi d'autres plus en amont. Une conséquence plutôt qu'une cause stricto sensu donc.

J'ai eu certains symptômes. J'en ai encore mais ça dépend beaucoup de ce à quoi je suis confronté au quotidien. Chez moi ça fonctionne plus par phase. Plus que la VT, c'est le célibat qui me pèse. En ce moment, je ne ressent pas trop de manque car je suis bien entourée mais quand je le suis moins j'ai des crises d'angoisses,des problèmes d'insomnie, de fatigue, des troubles de la concentration,de l’appétit et bien sûr un sentiment de tristesse.

Clairement oui. J'essaye tant bien que mal de garder la tête hors de l'eau, je me force à ne pas rester enfermé, mais pas une journée ne passe sans avoir des idées noires et des larmes.

J'ai très envie de te répondre, car ici, je pense apporter un message positif.

J'ai fait une dépression, car je me sentais pas normal, différente. Je croyais être une femme "juste bonne à baiser", voir ma présentation, tu comprendras pourquoi.

J'ai fait une dépression, le regard des hommes me salissaient, je me sentais salie, moins que rien.
Avec la psychothérapie, j'ai appris à enlever la notion de culpabilité.

J'AI LE DROIT D'ETRE PUCELLE

Et là ma perception a changé, la culpabilité et toutes les notions de répondre aux exigences des normes de la société se sont effondrés.
Je suis fière d'être une petite pucelle :boulet: non mais !

En revanche, ma colère s'est retourné contre les hommes, qui m'ont fait ce que je suis. J'ai cru au début que s'ils me traitaient comme une M.. je le méritais car je suis vierge, tu vois le truc de ouf ?
Maintenant, j'estime avoir le droit au respect, et un homme qui me traiterait comme une M..parce que je suis vierge n'a pas le droit de prétendre à son statut d'homme.
Non mais !

J'ai traversé de grandes phases dépressives. Je n'ai jamais osé consulter un médecin pour poser franchement un diagnostic tant le mot me faisait peur. Mais je le regrette un peu aujourd'hui, car j'aurai été dirigé plus tôt vers un circuit de prise en charge psychologique.

J'ai eu des phases de plusieurs mois, où plus rien ne m'interessait, y compris mes passions. Les actions simples du quotidien comme la tenue de mon intérieur, la préparation des repas ou mon activité professionnelle auprès de personnes handicapées, devenaient un calvaire, bien que j'ai toujours veillé à me nourrir convenablement et à assurer mon emploi. Mais seul ne rien faire ne me rendait pas malheureux.

Je pouvais passer un week end intégralement dans mon lit tant le monde ne me renvoyait que l'image de ma solitude, je refusais toute invitation amicale (de toutes façon j'aurai emmerdé tout le monde, autant rester chez moi me disais-je). Une fois j'ai fait une grande crise d'angoisse à mon domicile, au point que mes jambes se sont dérobées sous mon poids, et je ne sais pas combien de temps je suis resté adossé au mur de ma chambre à pleurer. J'étais fixé dans l'idée que ma vie ne changerai jamais et que j'étais universellement indésirable.

La correction de l'image de mon corps par le massage, la consultation d'une psychologue, et la pratique sérieuse du sport ont été les clés de mes progrès. Mes rendez vous avec une escort ont été une source d'apaisement non négligeable même si cela n'aurait pas suffit sans un travail en amont, ils m'ont permis de constater que mon corps pouvait être accepté, de mettre un terme à un certain aspect du fardeau, et de briser un imaginaire qui me coupait du monde.

Cela fait deux ans que je ne suis pas retombé dans un état dépressif, et ce, malgré deux échecs sentimentaux m'étant arrivés depuis (sentiments non réciproque). Je ne remet plus ma valeur et ma façon d'agir en cause. J'ai pu passer à la suite sans me retourner bien longtemps, car j'évite de me projeter avec la personne avant d'avoir validé certain paliers.

Dans mon idée il y aurait un lien logique, mais je ne sais pas si c'est la nature "négative" ou dépressive de la personne VT qui éloigne les autres, ou le fait de rester seul(e) qui finit par rendre dépressif(ve). Peut-etre un peu les deux ou peut-être pas dans le même ordre selon les personnes ???

Je ne suis pas dépressif… pour l’instant.

Je vis encore chez mes parents mais je compte bientôt déménager, je ne sais pas si ça va me donner le coup de pied aux fesses nécessaire ou si au contraire je vais rester seul et me mettre à déprimer.

Pour la part je ne suis pas dépressif parce que je suis puceau, mais parce que la solitude me pèse. Je m'en fous bien d'avoir été puceau jusqu'à 26 ans, mais je m'effondre à chaque fois que j'ai un moment de lucidité et que je le rends compte à quel point je suis seul et que je l'ai toujours été. Ma courte relation n'a fait que démontrer que je ne méritais pas de relation amoureuse, et j'ai du mal à l'accepter parce que c'est toujours ce que j'ai désiré depuis mon plus jeune âge.

Et ce best pas la dépression qui est la cause de ma VT, d'ailleurs jusqu'à un certain point je ne le vivais pas si mal, mais c'est le fait que je n'ai le droit à aucune preuve d'affection qui me met dans cet état. Et c'est quelque chose que quelqu'un qui na pas connu ça ne peut pas comprendre.