- 01 oct. 2013, 03:25
#87788
D'abord je ne sais absolument pas dans quelle section publier ce sujet. Alors je suis désolée si ce n'est pas ici. Ou si le thème a déjà été abordé.
Je repensais à mon père et je suis persuadée qu'il était un vierge tardif (bon, il a quand même réussi à ne plus l'être évidemment, je ne crois pas aux miracles). Quand ma sœur ainée est née, il avait 30 ans. A partir de mon entrée au collège, je lui demandais parfois s'il avait cru un jour devenir père, façon détournée de lui demander s'il avait déjà eu une petite-amie avant ma mère et tout ce que cela implique. (C'était pour me rassurer d'être toujours seule : si mon héros était comme moi, je n'avais pas de raison de m'inquiéter.) Il répondait par la négative, très gêné, et disait qu'il n'aimait pas aborder le sujet ou détournait la discussion. Quand je lui demandais à quel âge il avait eu son premier baiser, il répondait "beaucoup trop tard..." en baissant la tête puis s'énervait. Contrairement à ma mère qui abordait parfois avec moi de manière plus ou moins subtil le sujet des petits-amis, mon père ne m'a absolument jamais questionnée. Et c'est peu avant sa mort qu'on a appris qu'il avait déjà eu des rendez-vous avec une autre femme avant ma mère. Mais apparemment, ça s'était limité à deux ou trois rendez-vous ("elle était snob"). Et la réaction de ma mère, c'était aussi pour elle une surprise.
Ma mère n'a connu que deux hommes : son premier mari (de ses 15 ans à ses 21 ans) et mon père. En tout cas, pour ce que j'en sais.
Quelle est donc l'influence de nos parents sur notre "état" ?
Je sais par exemple que mon père me voyait comme son miroir et son manque atroce de confiance en lui s'est "transmis" presque de manière héréditaire. Mais est-ce que son manque d'expérience ne nous a pas non plus d'une manière handicapée, ma sœur et moi ? Nous a conditionnées à être comme lui ?
Bon, il est un peu tard pour aborder le sujet. Je perds donc mes mots et mes idées, c'est terrible.
Je repensais à mon père et je suis persuadée qu'il était un vierge tardif (bon, il a quand même réussi à ne plus l'être évidemment, je ne crois pas aux miracles). Quand ma sœur ainée est née, il avait 30 ans. A partir de mon entrée au collège, je lui demandais parfois s'il avait cru un jour devenir père, façon détournée de lui demander s'il avait déjà eu une petite-amie avant ma mère et tout ce que cela implique. (C'était pour me rassurer d'être toujours seule : si mon héros était comme moi, je n'avais pas de raison de m'inquiéter.) Il répondait par la négative, très gêné, et disait qu'il n'aimait pas aborder le sujet ou détournait la discussion. Quand je lui demandais à quel âge il avait eu son premier baiser, il répondait "beaucoup trop tard..." en baissant la tête puis s'énervait. Contrairement à ma mère qui abordait parfois avec moi de manière plus ou moins subtil le sujet des petits-amis, mon père ne m'a absolument jamais questionnée. Et c'est peu avant sa mort qu'on a appris qu'il avait déjà eu des rendez-vous avec une autre femme avant ma mère. Mais apparemment, ça s'était limité à deux ou trois rendez-vous ("elle était snob"). Et la réaction de ma mère, c'était aussi pour elle une surprise.
Ma mère n'a connu que deux hommes : son premier mari (de ses 15 ans à ses 21 ans) et mon père. En tout cas, pour ce que j'en sais.
Quelle est donc l'influence de nos parents sur notre "état" ?
Je sais par exemple que mon père me voyait comme son miroir et son manque atroce de confiance en lui s'est "transmis" presque de manière héréditaire. Mais est-ce que son manque d'expérience ne nous a pas non plus d'une manière handicapée, ma sœur et moi ? Nous a conditionnées à être comme lui ?
Bon, il est un peu tard pour aborder le sujet. Je perds donc mes mots et mes idées, c'est terrible.
"Désolée pour le pavé."
Autant le mettre en signature, je gagnerai du temps et des caractères.
Autant le mettre en signature, je gagnerai du temps et des caractères.