Les documentaires Arte sont toujours agréables à suivre. C'est le genre d'exposition que je vais d'ailleurs voir... pour la première partie du documentaire. L'art contemporain, représentée par des sculptures, reste quelque chose de difficilement accessible à un grand public, à mon avis (trop conceptuel et touche peu le public à un sens large dû à ce ce terme de "concept", on a souvent des choses mal comprises car trop abstraites pour moi).
Arte, elle-même, a encore cette image de chaîne "chiante", "élitiste" alors que leurs documentaires sont justement variés (ça parle de musique, de nouvelles technologies, de politiques, de thèmes contemporains) du à la co-prod' française et allemande.
Une autre raison du fait que je ne peux pas être "féministe", je dessine beaucoup des femmes. Ce qui fait de moi "un ennemi" même si pour moi, ça reste surtout un exutoire (exutoire qui m'aura aidé professionnellement... et encore, je ne me limite qu'au portrait), un moyen d'améliorer ma technique et que des femmes elles-mêmes "likent" certaines de mes illustrations (je le fais avant tout pour moi mais je diffuse et les gens aiment ou pas). C'est pour ça que l'art n'est jamais innocent et comme moyen d'expression, il peut diffuser des idées, des revendications, des fantasmes. Que ce soit revendiqués, sous-entendus voir inconscients.
Si j'avais une petite amie, je pense que je ne dessinerais plus qu'elle... ou un autre sujet.
Comme l'art véhicule les idées et revendications de son époque, il change en fonction des époques.
Il y a un décalage connu : on représente beaucoup les femmes dans l'art mais les femmes artistes étaient encore une fois, brimées. Certaines sont toutefois restées dans l'histoire de l'art et font parties de mes archives personnelles.
Le féminisme, quand on est homme, j'apparente ceci à des consultations diplomatiques, voir politique. On peut être sensibilisé à des concepts sans que l'on soit, soi-même, de cette étiquette. Pour le dessin, ça a eu une influence bien que j'ai une approche différente d'artistes féministes (leurs dessins ont une portée politique et militante ce qui n'est pas mon cas dans mes projets personnels).
Pour la femme française, dans la fin du reportage, je la trouve dans la lignée de l'artiste islandaise qui travaillait ses sculptures ou de l'intervenante allemande.
SPOILER
Je voyais venir le portrait de Trump fait avec du sang issus de règles, ça se voit à la couleur de la "peinture"
Pour cette série de portraits de célébrités faisant un cunni, ça ne me choque pas.