[Vata]

Ce que je veux dire c'est que globalement on y retrouve une complexité, une sensibilité de l'âme humaine qui est loin d'être le cas pour la majorité.

Dans les livres, c'est juste qu'on a accés à cette sensibilité de l'âme humaine dont tu parles, elle est décrite, elle nous est offerte, il n'y a qu'à la lire. Dans la vie, on lit rarement dans les gens comme dans un livre ouvert. Il faut établir une relation de confiance, d'échanges, de complicité avant de découvrir ce qui se cache sous le superficiel.


Et en ce qui concerne l'affection, je me suis rendue compte il y a peu que j'étais trés carencée. Ca parait bête mais je n'en avais jamais vraiment pris la mesure. Un peu comme si il était écrit quelque part, que moi j'en n'avais pas besoin, ou peut être même pas le droit, je ne sais pas trop.
Et pour l'instant, l'affection je la trouve chez les personnes pour qui je compte vraiment, qui sont bienveillantes à mon égard, qui se soucient de savoir où j'en suis. Elles se comptent sur les doigts d'une main et elles me sont précieuses.
Mais ce qui me manque vraiment c'est les marques d'affection physique, la tendresse, la chaleur, la douceur. Et paradoxalement c'est quelque chose qui me met mal à l'aise quand ça se présente.

[Apatch]

Ce genre d'amitié naissent, d'après moi, d'expériences intenses partagés (l’aventure), c'est pour ça qu'on parle de "frères d'armes" (concept dans lequel j'inclue aussi des sœurs d'armes). Le fait de se retrouver tous dans une situation dangereuse. Des amitiés dans ce genre, j'en ai trouvé quand je faisait de la politique, à l'université (on m'a menacé de mort plusieurs fois, ça ressert les liens :) ).

Je suis assez d'accord. Quand on risque sa vie ou qu'on a une activité de groupe dangereuse ce sont des situations qui encouragent ce type de lien. Cela dit, dès qu'on sort de cette activité, les liens ont tendance à se dénouer, mais pas parce que les concernés n'en valent pas la peine, mais parce que c'est difficile de maintenir un lien aussi fort quand on n'a plus le contexte qui va avec. Quand le contexte est là, il n'y a presque aucun effort à faire pour que des liens forts se créent, quand le contexte n'est plus là ça demande un investissement quotidien assez lourd.

Un bouquin montre des relations romancées et le meilleur côté, le plus intense. Les relations humaines au quotidien sont moins riches en apparence mais demande plus d'effort en effet pour gratter la surface.

[Carino]

"Qu'est ce que tu veux dire par "maladie" Carino ?"


Je souffre de dysmorphophobie depuis la fin de mon adolescence .

[rooter]

J'ai écouté une émission sympa sur les câlins, sur vivre fm.

[Amelie]

J'ai écouté moi aussi l'émission, c'est bien qu'on parle du fait que les bébés ont besoin du contact corps à corps avec leur mère après la naissance, trop souvent on oublie ça et ils sont mesurés, pesés et soumis à d'autres procédures stressantes.

[rooter]

Oui, je crois que ça se fait de plus en plus, de privilégier le contact de l'enfant à la mère, quitte à repousser légèrement certains soins. :)

[opus41]

J'ai écouté moi aussi l'émission, c'est bien qu'on parle du fait que les bébés ont besoin du contact corps à corps avec leur mère après la naissance, trop souvent on oublie ça et ils sont mesurés, pesés et soumis à d'autres procédures stressantes.

c'est ce que j'évoquais récemment dans je ne sais plus quel post ( état d'esprit ? ) . L'importance des contacts , du toucher ! Et il existe même une école du toucher ( la somatothérapeuthe que j'ai rencontré en fait partie) La mode des FreeHugs aussi est un des signes de l'importance du toucher .
Les personnes en manque affectif ou manque de toucher souffrent de ces manques. Et arriver à accepter le contact et que qq'un rentre dans votre intimité n'est pas si facile et demande un travail sur soi et de la confiance.

[rooter]

Je pense que c'est un travail constant sur soi. Enfin, un éternel recommencement. Je me rend compte que ça fait longtemps que je n'ai plus eu ce genre d'échange, et c'est à nouveau plus difficile.

[Fl0]

Ca me parle beaucoup.

Je n'ai jamais eu d'ami, donc jamais personne avec qui j'ai pu dire tout ce que je pense, ou simplement être compris. Je sais que j'ai besoin de ça pour pouvoir avancer, mais je n'ai absolument aucune idée de comment en avoir un/une, en plus d'en avoir peur (peur d'être juger négativement et du rejet). Je ne penses pas que ça soit impossible, mais hautement improbable tellement j'ai du mal à sociabiliser et à m'ouvrir aux autres. C'est quelque chose dont j'ai besoin, mais que je n'ai jamais connu.

Du coup je subis souvent des sortes de mini-déprimes ou je prends conscience que je suis réellement seul, sans personne sur qui compter, et aussi, ce qui fait le plus mal, savoir que personne ne pense jamais à soi ... Heureusement j'ai un chien, il me rend pas mal heureux, mais c'est loin d'être suffisant malheureusement.

Tant que je n'aurais pas réglé ce problème, je ne sais pas si c'est une bonne idée de trouver une copine (ce qui me serait possible si je me faisais violence) car je ne vois pas vraiment comment je pourrais la rendre heureuse si je n'arrive pas moi-même à l'être. Sans compter le fait que me faire larguer dans cet état pourrait être extrêmement contre productif quant aux progrès que j'ai déjà réussi à faire.