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par Azrael
Homme de 38 ans non vierge
#156051
rooter a écrit :Oui, en effet, je pense qu'il faudrait cesser de se répéter "J'ai tellement envie de rencontrer quelqu'un, je voudrais de l'affection, du sexe, ...etc". Ça ne me parait guère utile, et c'est ça qui entraine la frustration, pas l'absence de sexe. Les moines se passent de sexe assez bien.
Je suis loin de me le répéter tout le temps, pourtant y a des moments même occupé je me sens vraiment frustré (ou quelque soit le mot), parce que ça fait longtemps tout simplement le vide résonne. Sous prétexte que certains moines le vivent bien, il faudrait qu on le vive bien aussi? On ne peut pas renier l individualité, on a pas tous les mêmes désirs et besoins. Et les moines eux n ont pas certains efforts à faire, pas de question à se poser pour trouver leur moitié, pas d espoirs déçus ou de tentatives à gérer.
rooter a écrit :Les gens atteins du LIS souffrent d'une paralysie complète sans perte de facultés cognitive ou sensitive. Un exemple de frustration que j'imagine dans ce genre de cas : une mouche se balade sur ton oeil, et la seul chose que tu peut faire, c'est attendre qu'elle parte.
Ah oui, y a un bon film sur le sujet (le scaphandre et le papillon).
rooter a écrit :Oh ? Tu doit être plus riche que moi, alors.
Non sûrement pas, quand on ne me voyait plus j étais tombé dans le rouge rouge financièrement. Mais à la longue 5000 euros par mois, ça me semble un peu plus qu il n en faut pour vivre confortablement, sans se priver de l essentiel plaisirs inclus.
rooter a écrit :L'absence d'affection aura des retombées plus que morale, elle atteint le développement, comme le montre certaines expériences réalisées avec des nouveau-nés. Cela dit, nos carences proviennent de notre comportement, on retombe dessus.
Nos carences peuvent aussi venir d un manque de chance, de codes qu on n aurait pas très bien saisis, de préoccupations plus urgentes... Enfin peut être que tu parles de toi ici.

PS : ne le prends pas mal si je laisse d autres avis, il n y a aucune hostilité derrière
Ichor a écrit :Pour ceux qui douteraient qu'on meurt de ne pas être aimé:
C est un peu comme si on disait, "on meurt de partir à la guerre", ça poussera certains au suicide mais tout le monde n en meurt pas dans le sens littéral. Là c est une histoire qui a ponctuellement mal tourné, on ne sait pas ce qu il pouvait recevoir comme affection à côté de ça.
par Carino
Homme de ans non vierge
#156057
Ichor a écrit :Pour ceux qui douteraient qu'on meurt de ne pas être aimé:

http://www.20minutes.fr/toulouse/168179 ... ureux-noie

(je ne vous encourage pas à faire la même chose, que les choses soient claires)
Il y a énormément d'histoire comme ça . Je connais deux mecs qui se sont suicidés par manque d'amour dont un qui ne plaisait pas en général .
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par Ichor
Homme de 59 ans vierge
#156069
je pense qu'il faudrait cesser de se répéter "J'ai tellement envie de rencontrer quelqu'un, je voudrais de l'affection, du sexe, ...etc". Ça ne me parait guère utile, et c'est ça qui entraine la frustration, pas l'absence de sexe. Les moines se passent de sexe assez bien.
Je trouve, au contraire, qu'il ne faut pas perdre sa détermination et son objectif, en se rappelant, à tout instant, ce qu'on veut.

Il faudrait voir l'âge moyen d'un moine. Cela doit être plus facile de contrôler sa libido quand on a passé 70 ans. 8D

Par ailleurs, pour les plus jeunes d'entre eux, ils s'infligent sans doute un rythme de vie très dur qui permet de canaliser la libido.
(peu de sommeil, temps de prière très importants et fréquents, journées de travail harassantes, peu de moments d'intimité)
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par Lux
Femme de 37 ans non vierge
#156085
downup a écrit :Non : manger est un besoin, mais tuer pour manger n'est pas accepté dans notre société.
Forcément : on a mis en place des principes de solidarité pour que ceux qui n'ont rien à manger puissent avoir le minimum vital (les aides sociales, les collectes de nourriture via des associations, des foyers d'accueil qui fournissent des repas chauds, etc).
Il y a évidemment des interdits fondamentaux, mais la nécessité de se nourrir pour survivre est reconnue et peut même pousser à une forme de clémence lorsque justement on transgresse la loi (je pense qu'on ne juge pas de la même manière celui qui vole pour donner à manger à ses enfants et celui qui dérobe des bijoux pour devenir riche).
S'il y a besoin, alors il faut que la chose soit prise en charge et reconnue comme telle. Pour la sexualité, ça reste en débat (regarde ce qui se dit autour de la question de l'assistance sexuelle, par exemple).
downup a écrit :Et pourquoi pas?
Pourquoi ne pas considérer le fait qu'il y aurait des facteurs biologiques qui induiraient de plus fortes "pulsions" chez les hommes?
Moi je veux bien tout considérer, mais encore faudrait-il prouver ce que tu avances. Comment expliquer que certaines populations aient un tout autre fonctionnement que nous du point de vue sexuel ? Il y a des sociétés où il n'y a quasiment pas de viol, par exemple, ou d'autres où les femmes sont celles qui choisissent les partenaires et qui sont polyandres. Une suite d'exemples ici : http://antisexisme.net/2011/05/20/petit ... n-genders/
Par ailleurs, ce que tu dis est également faux pour le règne animal. De quelle asymétrie parles-tu ? Les femelles en chaleur recherchent autant un partenaire que les mâles... et il y a bien des espèces où ce sont elles qui partent à la recherche du mâle et non pas l'inverse.
Une étude sérieuse sur le sujet, qui montre que s'il y a des disparités d'envies sexuelles dans un couple hétéro, c'est assez équilibré entre les hommes et les femmes : http://link.springer.com/article/10.102 ... 8721417683#
Cet article résume assez bien la question : http://www.amouretsexualite.com/?p=244
downup a écrit :Je ne vois pas trop ce que tu cherches à démontrer. Si il y a des personnes qui n'ont pas cette pulsion sexuelle forte, cela ne veut pas dire que le reste (plutôt la majorité) des gens ne l'ont pas.
On vole pour se nourrir, parce qu'on en a besoin. Si la sexualité était un besoin, alors tous ceux qui n'ont pas de vie sexuelle finiraient par agresser ceux qu'ils désirent afin d'obtenir satisfaction de leur besoin.
Mais étrangement, beaucoup de violeurs sont des hommes qui ont une vie sexuelle...
downup a écrit :Tu dit que manger et un besoin, la sexualité ne l'est pas. Au non de quoi.
Au nom qu'on ne meurt pas si on ne baise pas.
Je crois que vous confondez des tas de trucs, en fait : le sexe, l'amour, l'affection, la tendresse, le contact physique.
Nous sommes des animaux sociaux, je crois qu'on s'épanouit mieux en société et lorsque les relations que nous entretenons sont positives. Néanmoins, ce désir social peut s'épanouir sous plein de formes différentes, et ce n'est pas parce qu'on n'a pas de vie sexuelle ou amoureuse qu'on n'est pas aimé et qu'on ne reçoit pas de tendresse...
Les seuls gens que je connais et qui ont "besoin" de sexe, ce sont les dépendants sexuels. Pour les autres, oui, la vie est plus cool quand on a une sexualité épanouie, mais on peut avoir une sexualité pourrie et être très malheureux. Vous sacralisez quand même beaucoup ça, le sexe, les relations amoureuses, comme si c'était aussi simple qu'un film romantique...
Il y a des gens en dépression qui ont un mari/une femme aimant/e, des enfants aimants, et qui sont malheureux comme les pierres.
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par Ichor
Homme de 59 ans vierge
#156119
Les seuls gens que je connais et qui ont "besoin" de sexe, ce sont les dépendants sexuels.
Tu as recours au mot besoin quand cela t'arrange car si on suit ton argumentation principale même un "drogué" du sexe ne meurt pas s'il n'a pas de relations sexuelles.
Pour les autres, oui, la vie est plus cool quand on a une sexualité épanouie, mais on peut avoir une sexualité pourrie et être très malheureux.
Je ne suis pas sûr d'avoir compris la dernière partie de la phrase. Mais ce que je comprends dans cette phrase est la négation du fait que l'absence de vie sexuelle (et de vie affective) engendre des troubles psy ou les aggravent. On peut penser qu'on doit distinguer vie sexuelle et vie affective mais je pense que pour beaucoup d'adultes ce sont deux choses intimement liées.

Ceux qui ne sont qu'affamés et pas encore morts de faim, de quoi se plaignent-ils finalement? :O
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par Azrael
Homme de 38 ans non vierge
#156121
Lux a écrit :Je crois que vous confondez des tas de trucs, en fait : le sexe, l'amour, l'affection, la tendresse, le contact physique.
Nous sommes des animaux sociaux, je crois qu'on s'épanouit mieux en société et lorsque les relations que nous entretenons sont positives. Néanmoins, ce désir social peut s'épanouir sous plein de formes différentes, et ce n'est pas parce qu'on n'a pas de vie sexuelle ou amoureuse qu'on n'est pas aimé et qu'on ne reçoit pas de tendresse...
Je ne saurais dire si qui que ce soit confond. Je crois qu on marche aussi différemment par rapport à tout cela, sans qu il soit forcément question d avoir tort ou raison. Bon je ne peux parler que pour moi, peut être justement que tous ces éléments, c est un peu ce que je relie en bloc à cette femme aimée, ou seulement désirée, et pas vraiment aux autres. A la limite tendresse / contact physique chez une amie, peut être me ferait un peu de bien... mais bof, ça me donne plutôt envie de me bouger pour trouver quelqu un, par "rappel" des effets ou par réveil de frustration (un peu des deux). Trouver ces choses dans la famille (pas le sexe évidemment), pour certaines raisons me laisse insensible, et me répugne pour les autres. Etre longtemps sans amis, même s il faut éviter de s isoler, j ai testé ça me dérange pas plus que ça. Moi du moment que je croise des gens à qui parler et que tout le monde vient pas me gu... dessus, je vis à peu près tout ça de la même façon, c est ce que j appelle contact humain rien de plus. Pour l autre palier, c est vraiment LA personne qui me fera dire, "j ai de l affection, ceci, cela" (sans que je fasse peser le monde sur elle).

(Pour reparler de moi étant sorti avec des filles, je l ai déjà dit mais je ne crois pas sacraliser, il m est arrivé de souhaiter retrouver le célibat, j ai tendance à me dire que si ça se termine j aurai perdu mon temps... D un autre côté c est qu on ne se correspondait pas, j espère juste trouver mieux et ne conçois pas une vie de réelle coolitude entièrement seul.)

Bien sûr qu on peut avoir du sexe à volonté et être misérable, c est pas le Saint Graal, et tout ne se résoud pas à cause de ça. Ca n empêche pas que vivre longtemps sans sexe ou relation, même s il faut éviter de s apitoyer, n est pas une mince affaire. Je me permets de poser l idée que, ne plus connaître une chose pendant des mois, et ne pas la connaître durant des années, des décennies... bah au bout d un moment ça n a plus rien à voir, tout comme la perception du temps à 20 ou 90 ans. En tout cas ça me travaille autrement ces derniers temps (mais mon avenir est ce qui prime pour l instant).
par SnapBack
ans
#156124
L'amour (voir le sexe) ne marche pas tout seul. Il y a une énorme part de hasard, d'imprévu.
Il y a un aspect mystique, comme deux aimants qui s'attirent : si les deux personnes s'attirent, elles finiront par se rentrer dedans. Tôt ou tard.

Sinon, ça ne restera qu'une énième tentative sans succès. Il y a des liens intéressants postés par Lux que j'ai pris la peine de regarder et ça aide à relativiser certaines choses. Même sans être forcément d'accord avec tout, ça apporte un fond à la discussion.

On vit avec des pulsions, des envies naturelles que l'éducation (et c'est son rôle) régulera car certains besoins priment sur d'autres mais qu'ils ne peuvent pas être comblés n'importe comment, au détriment de quelqu'un d'autre. Si on est sexué, on a d'office des "attentes" à combler ou mieux à chercher, si ce mot est plus convenable.

C'est évident que vivre uniquement pour le sexe ou l'amour, ça n'a pas de sens. Et que le vécu, c'est un mélange de tout, aussi bien de besoins fondamentaux que secondaires.
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par Ichor
Homme de 59 ans vierge
#156126
C'est évident que vivre uniquement pour le sexe ou l'amour, ça n'a pas de sens.
Désolé de te contredire, mais je ne vois aucune évidence là-dedans.

PS:
C'est anormal de vouloir rester en vie et ne pas souffrir psychiquement?
par SnapBack
ans
#156127
J'aurais du dire pour moi, ça me dédouanerait de me justifier :D
Tu as tellement d'objectifs dans la vie que tu ne peux pas te fixer que sur un but en permanence, ce serait être un maniaque. C'est assez malsain de n'avoir qu'un but (pour le sujet, l'amour/le sexe).

Quand je dis un but, c'est ça et rien d'autre. Tu ne vis que pour ton objectif.
C'est manqué de recul de vivre continuellement dans le même... "univers" dira-t-on.

L'homme, l'humain, c'est une mosaïque d'émotions.
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par Ichor
Homme de 59 ans vierge
#156130
C'est assez malsain de n'avoir qu'un but (pour le sujet, l'amour/le sexe).
L'amour, la sexualité ce ne sont pas des objets que tu acquiers comme des pépites et que tu mets dans un coffre-fort. Ton seul plaisir étant leur possession et de les contempler de temps à autres.
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