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par deadwood
Homme de 48 ans non vierge
#157800
Apatch a écrit :Un des gros problèmes des VTs c'est qu'on attend d'être hyper sûrs des sentiments en face avant de tenter quoi que ce soit. On est devant une porte et on a tellement peur de l'ouvrir et de ne pas aimer ce qu'il y a derrière qu'on attend de voir des panneaux tout autour indiquant noir sur blanc qu'on est le bienvenue (et même là on hésite des fois).
C'est exactement comme ça que je fonctionne :expressionless:
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par Ichor
Homme de 59 ans vierge
#157808
Un des gros problèmes des VTs c'est qu'on attend d'être hyper sûrs des sentiments en face avant de tenter quoi que ce soit. On est devant une porte et on a tellement peur de l'ouvrir et de ne pas aimer ce qu'il y a derrière qu'on attend de voir des panneaux tout autour indiquant noir sur blanc qu'on est le bienvenue (et même là on hésite des fois).
Oui, mais que veux-tu dire par "on a tellement peur de l'ouvrir et de ne pas aimer ce qu'il y a derrière"?
moi ce qui me fait peur, je pense, est le rejet, pas de découvrir au bout d'un certain temps qu'il y a incompatibilité (je n'y pense pas à priori).

Quand tu as l'impression d'être nul, tu crains tout rejet. Un rejet sera interprété comme une confirmation de cette impression d'être nul, de ne rien valoir (c'est peut-être imbécile mais c'est comme ça).
Et puis, ce type de rejet, se faire signifier par quelqu'un qui ne te laisse pas indifférent du tout et pour lequel tu as peut-être des sentiments, que cela ne va pas être possible, amplifie l'effet du rejet bien évidemment.

Clairement nous ne sommes pas égaux dans ce domaine. Certaines personnes n'ont pas l'air d'être beaucoup affectées quand elles se prennent une veste tandis que d'autres sont anéanties pendant quelques temps, voire (trop) longtemps.
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par Apatch
Femme de 42 ans non vierge
#157811
Quand je parle de cette porte, je ne parle pas bien sûr d'une vie de couple qui ne marcherait pas. C'est symbolique, pour dire qu'on ouvre une porte sur soi pour dévoiler son intérêt et que face à ça on peut effectivement nous rejeter au moment où on se sent le plus vulnérable (puisque justement pour en arriver à cette situation on s'est dévoilé).

Si on se laisse dicter par la peur du rejet on finit seul la plupart du temps (sauf coup de bol). Je parle de la peur du rejet mais on peut aussi avoir peur de se dévoiler tout simplement et de se montrer vulnérable (c'était mon cas). Là chacun doit trouver sa méthode pour sortir de ce cercle vicieux car malheureusement il n'y a pas de méthode miracle. Moi ça a été plutôt une méthode coup de poing où je me dévoilais brusquement sans crier gare et j'en ai bien bavé mais en un sens ça a été salutaire. Heureusement il y a bien d'autres manière de faire.
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par Ichor
Homme de 59 ans vierge
#157812
Là chacun doit trouver sa méthode pour sortir de ce cercle vicieux
Jamais vraiment trouvé et je crois que cette peur n'a fait que grandir avec le temps, c'est devenu quasiment pathologique.
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par Nick
Homme de 43 ans vierge
#157814
Je me suis pas dévoilé très souvent, mais je me sens toujours mal à ce moment, et les rares fois où je l'ai fais, ça n'a jamais été concluant; du coup j'ai l'impression de régresser, à chaque fois j'ai de plus en plus peur, et je finis par m'y prendre trop tard.
Mais le pire c'est pas vraiment le rejet amoureux, c'est qu' à force d'attendre car je sais pas comment le dire ou si il y a une possible réciprocité, j'en viens à faire foirer les choses, et ça devient une sorte de double rejet ...
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par Vata
Femme de 40 ans non vierge
#157815
Concernant cette histoire de double rejet, Nick, je me suis aperçue d'un truc il n'y a pas trés longtemps. Déjà, je n'avais pas remarqué à quel point cette peur du rejet était ancrée en moi. Depuis que j'en ai pris conscience, et que du coup j'y fais attention, j'ai remarqué que quand ce n'est pas moi qui rejette l'autre (d'une façon plus ou moins "fine"), je finis par avoir un comportement et des attitudes qui font en sorte que je me sente rejetée par l'autre. Je me suis enfermée dans une spirale où le rejet entraine le rejet, que j'alimente (allez, disons que j'alimentais) sans m'en rendre compte.
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par Nick
Homme de 43 ans vierge
#157818
Je pense que cette peur a plus ou moins toujours été là; mais ces dernières années, elle est devenue plus difficile à gérer.
Et je commence à m’apercevoir (mais souvent trop tard) que je contribue plus ou moins inconsciemment à me faire rejeter, le fait de ne pas (pouvoir) dire assez vite les choses, ou de pas toujours être clair ou savoir ou j'en suis dans mes sentiments ou mon attitude; du coup je perds sur tout les fronts, et c'est vraiment de plus en plus difficile à supporter ...
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par Ichor
Homme de 59 ans vierge
#157820
Mais le pire c'est pas vraiment le rejet amoureux, c'est qu' à force d'attendre car je sais pas comment le dire ou si il y a une possible réciprocité, j'en viens à faire foirer les choses, et ça devient une sorte de double rejet ...
Comment le dire? Est-ce si difficile de le dire?
Mais on ne peut jamais séparer l'action de ses conséquences.
Je crois que c'est pour cela que c'est si difficile pour certaines personnes (en particulier pour moi).
Quand tu crois que la seule conséquence possible est le refus et donc le rejet (parce que tu crois que tu es nul), tu as beaucoup de mal à agir voire tu ne fais rien du tout.
Et pire, tu finis par provoquer le rejet (sans t'en rendre compte nécessairement) parce que la tension est insupportable et que tu finis par détester les autres qui ne comprennent pas (et qui se ne s'intéressent pas à tes états d'âme). Pour moi, c'est comme une protestation que je n'aime pas ce jeu où je perds à chaque fois (je sais que c'est idiot).
L'impression d'urgence, l'impression de jouer sa vie et qu'en cas d'échec tu as aussi l'impression que tu vas être repoussé très loin du rivage de la vie ne met pas dans un état d'esprit favorable à la réussite.
par Eugene
Homme de 41 ans non vierge
#157994
Apatch a écrit :Un des gros problèmes des VTs c'est qu'on attend d'être hyper sûrs des sentiments en face avant de tenter quoi que ce soit. On est devant une porte et on a tellement peur de l'ouvrir et de ne pas aimer ce qu'il y a derrière qu'on attend de voir des panneaux tout autour indiquant noir sur blanc qu'on est le bienvenue (et même là on hésite des fois).
Comme Deadwood, et je suis sûr beaucoup d'autres ici, je n'aurai pas écrit mieux. J'ai beau avoir tous les signes devant moi, des néons clignotants et des pancartes grosses comme ça me disant quoi faire, je doute quand même !

J'ai remarqué tout de même, qu'en me focalisant surtout sur la personne, comme une amie, d'abord, ou disons en étant à un juste dosage de distance, je devenais plus attractif, plus à l'aise. Surement plus naturel aussi. Mais je sais qu'à un moment, il faut montrer ses sentiments, ou ses intentions, ne serait-ce qu'un peu, car sinon.. je ne montre que de l'indifférence (je sors la carapace) et nous finissons très bons amis :wink: Là je bloque.. mais j'y travaille. Je dois dire que la lecture de diverses expériences de personnes du forum m'a en partie bien aidé, tout comme mes propres expériences, mes erreurs. Depuis quelques temps d'ailleurs et suite à quelques expériences, j'ai passé l'étape d'avoir peur de ce qui se passerait après (embrasser, se rapprocher, faire l'amour, etc.. le simple fait de m'aventurer dans l'inconnu me faisait perdre tous mes moyens et sortir la carapace prématurement pour éviter à tout prix que ça m'arrive !! Je suis content d'avoir dépasser ça, mais il reste encore beaucoup.).

Quand on ajoute à ça un conflit interne dut à une relation père-fils très difficile, et le sentiment d'impuissance face à la relation entre mes parents qui a tourné au vinaigre depuis (grosso modo) ma naissance, je ne m'étonne plus d'en être là ou j'en suis aujourd'hui.. Par contre ce qui m'étonne, c'est d'avoir depuis quelques temps retrouver cette joie de vivre, de toujours aller de l'avant et d'y croire.. toujours !!!

Enfin bref, nouvelle péripétie ! On ne s'est pas encore revu.. et ça semble difficile ! Elle rentre de vacance ce week end, est difficilement disponible le soir en semaine, et moi je pars en milieu de semaine à 600 km de là pour un nouveau boulot (temporaire, juste 3 à 5 semaines). A priori, quand je vais rentrer, elle va partir quelques jours plus tard pour 3 semaines de vacances à l'autre bout du monde, et moi aussi d'ailleurs, mais pas au même endroit :sweat_smile: . Sachant aussi qu'à partir de fin janvier, je repars en déplacement pour le boulot quelques mois et que ça va être difficile de se voir.. et qu'au printemps prochain je pars en voyage pour plus de 6 mois.. mais dans quoi je m'embarque ??? :joy:
Je lui ai quand même proposé de se voir en début de semaine un soir, ou de rentrer un week end pour se voir (un coup de train, c'est rapide).

A chaque fois que je rencontre une personne qui me plait, c'est au moment ou je pars (en voyage, pour le boulot, déménagement, ou autre). C'était le cas pour la fille dont je parlais dans un autre post ("Encore une déception, je me sens à part"). Comme si je le faisait exprès ! J'ai toujours en tête que la fille se dit qu'il n'y a rien à envisager, de toutes manières, puisque je serai parti dans quelques semaines/mois; et je pars perdant. Qu'en pensez-vous ? Au fond de moi, j'aimerai avoir une relation qui démarre simplement, sans se soucier du futur.. et puis dans quelques semaines/mois, on verra bien ! Je me demande si j'y crois vraiment, car en rejetant ce questionnement sur la fille, j'ai l'impression que c'est en fait moi qui met des barrières.. pas elle.

En tout cas, c'est encore elle qui m'a relancé, depuis son voyage, pour me prévenir de son retour et me proposer une date pour se voir (malheureusement, je dois partir avant pour mon boulot). Et ça, ça fait plaisir :blush:
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par rooter
Homme de 39 ans vierge
#159456
Mh, moi je en doute pas vraiment. Disons que je "construit" un doute, en général raisonnable et très logique (tant qu'à se créer des difficultés, autant qu'elle sois bien fichus), mais le problème n'est pas tellement le doute, en fin de compte, plutôt la peur dont je me protège par ce doute "synthétique".