wow c'est une belle question, rempli de réflexion
j'ai lu vos réponses, et je constate beaucoup que vous parlez de cycle. c'est un point important à explorer je crois.
je crois que l'amertume est là avec l'échec et tant qu'on ne surmonte pas DÉFINITIVEMENT cet échec, le cycle sera bien présent
une réussite, et l'amertume s'estompe. un échec et elle revient.
lorsque nous n'avons pas surmonter ces échecs qui nous donnent l'amertume, il faut apprendre à s'auto-analyser et à déconstruire nos schémas de penser
d'abords en constatant notre échec. (lorsque je constate un échec, je tente de ne pas me décourager par les échecs, de les considérer comme normal faisant partie intégrante de l'apprentissage et d'admettre mes échecs me donne l'impression d'avoir la capacité de changer et d'évoluer, tout en gardant en tête que c'est pas du jour au lendemain)
ensuite essayer de parler au je. (étape très difficile, car il n'est pas évident de parler au je lorsque nous sommes une victime, si vous voulez me parler de victimisation, faite le dans ce sujet s.v.p. :
viewtopic.php?f=144&t=5705)
faire attention de pas mettre tous le monde dans le même panier. apprendre à déconstruire son schéma de penser étape par étape, pour voir d'où vient notre erreur
car l'amertume est quelque chose qu'on peut contrôler, au même titre que la jalousie, le manque de confiance en soi, et tout nos mécanisme (de défense interne??)
exemple :
ma douleur : souffert du manque d'amitié
pourquoi : parce que les autres sont tous des idiots ? non, parce que j'ai eu des souffrances dans ma jeunesses qui m'ont isoler psychologiquement et donc physiquement
j'ai donc de l'amertume envers l'humanité pour son manque d'empathie, sa cruauté, son indifférence, sa paresse etc...
et puis, s'ils ont ces défauts que je n'aime pas, les miens sont-ils mieux ? non
moi, suis-je tout ces défauts que je n'aime pas, qui m'ont poussé à m'isoler ? non, du moins je tente de l'être le moins possible.
suis-je un être humain supérieur ? non. extra ordinaire ? non
alors d'autres humains correct existe.
comment les trouver ? en communiquant
je n'ai jamais communiqué. comment faire ? en se pratiquant dans des situations très banales. la caissière à l'épicerie, un simple bonjour dans la rue, être capable de regarder les gens lorsque je passe à côté d'eux...
oui mais faire tout ça ne me donne pas des amis....et non glaraque va falloir être patient, des amis c'est précieux, on en a peu. ne t'attends pas à trouver se que tu recherches du jour au lendemain, certains font une vie entière sans avoir de vrai ami.
alors pourquoi la vie?
qu'est-ce qu'un vrai ami ? aurais-je une mauvaise définition de ce mot ?
et au fil du temps, des communications, de remise en question, au bout de quelques années, 5-6-7- ans, j'ai trouvé des gens, je ne pourrai jamais résumé 10 ans d'autoanalyse.................
et maintenant, partout, je suis capable de me trouver des amis, du moins des connaissances, des gens avec qui je peux discuter, faire des activités
je suis rendu à avoir des déceptions vis à vis ces amis. me laissent-ils tomber ? est-ce que je compte pour eux. je me confie et ils ignorent ma douleur.
et là l'amertume revient, ne trouverais-je donc personne prêt à m'aimer et que j'aime ?
tous les jours je dois m'efforcer à penser à ces amis, à analyser leur côté positif, à essayer de comprendre leur défauts qui les ont poussés à me blesser. à accepter leur imperfection. de ne pas prendre les blessures personnels. à passer le chiffons. et finalement les voir positif à nouveaux. si ces amis savaient tous se que je me dis au fond de moi à leur sujet, je pourrais les blesser, vite vite, je dois changer ma façon de voir
pas facile l'amertume,
parfois, nous sommes victimes et je n'ai pas encore réussi à déconstruire mes pensés lorsque je me considère comme une victime.
car oui des fois les victimes sont des victimes, c'est pas toujours notre faute