- 08 nov. 2017, 15:35
#204460
Je souhaitais témoigner sous forme d’analyse/résumé du cheminement intérieur qui m’a mené à trouver et à reconnaître l’amour. Surtout de l’accélération de ma prise de conscience et des aiguillages que j’ai finis par actionner en moi ces derniers mois.
J’ai rencontré mon amie sur un site de rencontre. Elle a aimé la façon dont j’avais rédigé mon annonce (assez objective en fait, j’y décrivais mes attentes, ma vision du couple et ce que je pouvais offrir, en ayant prêté une grande attention à la rédaction.)
C’est elle qui m’a contacté, j’ai également apprécié sa qualité d’écriture et sa philosophie proche de la mienne. Elle habite à une heure trente de chez moi, pour ma part je n’avais pas envisagé de lancer des recherches en dehors de ma ville.
Nous avons échangé pendant trois semaines avant qu’elle me propose de venir me rencontrer, ce qui fut fait. Au moment de nos premiers échanges nous ne pouvions même pas deviner le nombre de points communs que nous allions partager ainsi qu’un certain parcours de vie
La ou les choses ont fonctionné différemment de ce que à quoi je m’attendais, c’est que l’on pourrait s’attendre à ce que je vous dise que lorsque je l’ai vue il s’est passé LE truc, et que j’en suis follement tombé amoureux, mais ça n’a pas été aussi direct.
Je sentais qu’humainement nous avions quelque chose de fort à partager, j’avais comme l’impression de l’avoir reconnue parmi toutes les personnes que j’avais croisées dans toute ma vie. Cette dimension des choses je ne l’avais jamais ressentie avec personne d’autre ; ou bien, peut-être me semble il plus juste de dire aujourd’hui, que je n’étais pas prêt, pas pleinement acteur de ma vie pour m’en rendre compte avant lorsque cela avait pu arriver.
Je ressentais quelque chose de nouveau, comme une toute petite braise, prête à s’éteindre si j’avais simplement détourné mon regard, mais toujours est-il que je n’avais jamais remarqué ou pris le temps de voir cette chaleur chez personne.
Il y avait que, physiquement, ce n’est pas qu’elle ne me plaisait pas, disons que je ne lui trouvais rien « d’éliminatoire », mais rien ne m’attirait franchement chez elle, elle n’avait pas les apparences que je m’étais fait de l’amour je suis ouvert, mais comme la plupart des gens avec le sexe opposé, je sens un truc ou je ne le sens pas, et là, si je me fiais à mes jugements précédents, je ne le sentais pas sur un plan physique.
La balle était dans mon camp car de son côté elle semblait déjà séduite et notre première rencontre l’avait enthousiasmé d'après les SMS que nous nous étions échangés par la suite.
Je n’avais vraiment jamais connu cette position bien au contraire comme vous pouvez l’imaginer, aussi ce n’est pas par prétention que j’affirme cela. Je n'en n'étais ni fier ni effrayé, je ressentais plutôt un sentiment apaisant en fait. Je n’étais ni dans le « Et si,… » ou le « pourvu que… » J'entendais plutôt comme une voix qui me disait : "Voila, c'est ELLE, maintenant, tu fais ce que tu veux, accueille la en assumant ce que cela comporte, ou poursuis ta route."
Je nous suis laissé une chance, j’avais conscience que malgré ma quarantaine j’avais une vision de la vie étriquée, à plus forte raison de l’amour et que le destin m’offrait peut être l’opportunité de devenir un peu plus mature.
Le fait de trouver quelqu’un trop comme ci ou pas assez comme ça au premier abord, était-ce une attitude d’enfant gâté ? D’un homme qui fuit devant une lumière qui finalement lui fait peur une fois trouvée, bien qu’il n’ai cessé de la chercher, se plaignant de son absence se trouvant des alibis pour rester dans son petit confort ou souhaitant poursuivre son voyage, effrayé par la perspective de le voir toucher à sa fin ?
Ou est-ce que ouvrir mon cœur à ce qui ne correspondait pas tout à fait à mes désirs était revoir mes critères « à la baisse » et allait m'amener à me sentir« résigné » à me mettre avec quelqu’un par défaut, que finalement j'allais finir par faire souffrir car au fond j'allais vouloir autre chose. (A force de refuser de regarder davantage quelqu’un de trop comme ci ou trop comme ça, un jour je serai trop mort, m’étais-je même dit), où était-ce le signe d’une évolution positive possible de ma conscience ?
Toujours est-il que j’ai laissé une chance à notre histoire et que cela a été la plus belle décision de ma vie.
Cette femme m’apporte en réalité ce que j’attendais profondément de l’amour : gentillesse authentique, fantaisie, intelligence, une force qui nous pousse tous les deux vers le haut. Après avoir pris le temps de la connaître mieux, j’en suis aujourd’hui follement amoureux.
Son parcours, sa sensibilité, sa voix tellement douce, son inépuisable optimisme et sa bonne humeur font que je lui trouve un charme irrésistible, j’ai aujourd’hui beaucoup de désir pour elle et je me demande comment ces doutes on pu me traverser.
Je n’ai au final pas abaissé mes exigences en matière de rencontre, il se trouve qu’elle les a même dépassé et je crois que le plus grand mal de cette société c’est de ne plus prendre son temps, de juger sur l’instant, beaucoup selon l’avis des autres au lieu de sa propre conscience, et de s’en contenter, à plus forte raison à 20/30 ans et qu'on a à peine 10 ans d'une vie d'adulte derrière soi et qu'on a du mal à avancer, en tout cas moi j'en étais là je pense.
J’ai rencontré mon amie sur un site de rencontre. Elle a aimé la façon dont j’avais rédigé mon annonce (assez objective en fait, j’y décrivais mes attentes, ma vision du couple et ce que je pouvais offrir, en ayant prêté une grande attention à la rédaction.)
C’est elle qui m’a contacté, j’ai également apprécié sa qualité d’écriture et sa philosophie proche de la mienne. Elle habite à une heure trente de chez moi, pour ma part je n’avais pas envisagé de lancer des recherches en dehors de ma ville.
Nous avons échangé pendant trois semaines avant qu’elle me propose de venir me rencontrer, ce qui fut fait. Au moment de nos premiers échanges nous ne pouvions même pas deviner le nombre de points communs que nous allions partager ainsi qu’un certain parcours de vie
La ou les choses ont fonctionné différemment de ce que à quoi je m’attendais, c’est que l’on pourrait s’attendre à ce que je vous dise que lorsque je l’ai vue il s’est passé LE truc, et que j’en suis follement tombé amoureux, mais ça n’a pas été aussi direct.
Je sentais qu’humainement nous avions quelque chose de fort à partager, j’avais comme l’impression de l’avoir reconnue parmi toutes les personnes que j’avais croisées dans toute ma vie. Cette dimension des choses je ne l’avais jamais ressentie avec personne d’autre ; ou bien, peut-être me semble il plus juste de dire aujourd’hui, que je n’étais pas prêt, pas pleinement acteur de ma vie pour m’en rendre compte avant lorsque cela avait pu arriver.
Je ressentais quelque chose de nouveau, comme une toute petite braise, prête à s’éteindre si j’avais simplement détourné mon regard, mais toujours est-il que je n’avais jamais remarqué ou pris le temps de voir cette chaleur chez personne.
Il y avait que, physiquement, ce n’est pas qu’elle ne me plaisait pas, disons que je ne lui trouvais rien « d’éliminatoire », mais rien ne m’attirait franchement chez elle, elle n’avait pas les apparences que je m’étais fait de l’amour je suis ouvert, mais comme la plupart des gens avec le sexe opposé, je sens un truc ou je ne le sens pas, et là, si je me fiais à mes jugements précédents, je ne le sentais pas sur un plan physique.
La balle était dans mon camp car de son côté elle semblait déjà séduite et notre première rencontre l’avait enthousiasmé d'après les SMS que nous nous étions échangés par la suite.
Je n’avais vraiment jamais connu cette position bien au contraire comme vous pouvez l’imaginer, aussi ce n’est pas par prétention que j’affirme cela. Je n'en n'étais ni fier ni effrayé, je ressentais plutôt un sentiment apaisant en fait. Je n’étais ni dans le « Et si,… » ou le « pourvu que… » J'entendais plutôt comme une voix qui me disait : "Voila, c'est ELLE, maintenant, tu fais ce que tu veux, accueille la en assumant ce que cela comporte, ou poursuis ta route."
Je nous suis laissé une chance, j’avais conscience que malgré ma quarantaine j’avais une vision de la vie étriquée, à plus forte raison de l’amour et que le destin m’offrait peut être l’opportunité de devenir un peu plus mature.
Le fait de trouver quelqu’un trop comme ci ou pas assez comme ça au premier abord, était-ce une attitude d’enfant gâté ? D’un homme qui fuit devant une lumière qui finalement lui fait peur une fois trouvée, bien qu’il n’ai cessé de la chercher, se plaignant de son absence se trouvant des alibis pour rester dans son petit confort ou souhaitant poursuivre son voyage, effrayé par la perspective de le voir toucher à sa fin ?
Ou est-ce que ouvrir mon cœur à ce qui ne correspondait pas tout à fait à mes désirs était revoir mes critères « à la baisse » et allait m'amener à me sentir« résigné » à me mettre avec quelqu’un par défaut, que finalement j'allais finir par faire souffrir car au fond j'allais vouloir autre chose. (A force de refuser de regarder davantage quelqu’un de trop comme ci ou trop comme ça, un jour je serai trop mort, m’étais-je même dit), où était-ce le signe d’une évolution positive possible de ma conscience ?
Toujours est-il que j’ai laissé une chance à notre histoire et que cela a été la plus belle décision de ma vie.
Cette femme m’apporte en réalité ce que j’attendais profondément de l’amour : gentillesse authentique, fantaisie, intelligence, une force qui nous pousse tous les deux vers le haut. Après avoir pris le temps de la connaître mieux, j’en suis aujourd’hui follement amoureux.
Son parcours, sa sensibilité, sa voix tellement douce, son inépuisable optimisme et sa bonne humeur font que je lui trouve un charme irrésistible, j’ai aujourd’hui beaucoup de désir pour elle et je me demande comment ces doutes on pu me traverser.
Je n’ai au final pas abaissé mes exigences en matière de rencontre, il se trouve qu’elle les a même dépassé et je crois que le plus grand mal de cette société c’est de ne plus prendre son temps, de juger sur l’instant, beaucoup selon l’avis des autres au lieu de sa propre conscience, et de s’en contenter, à plus forte raison à 20/30 ans et qu'on a à peine 10 ans d'une vie d'adulte derrière soi et qu'on a du mal à avancer, en tout cas moi j'en étais là je pense.
Dernière modification par Heol le 08 nov. 2017, 16:24, modifié 2 fois.
Il n'y a pas d'obstacles, seulement différentes façons d'avancer.