- 09 juil. 2019, 18:23
#221784
Nous avons un parcours très très similaire, sauf pour ce qui est des crises d'angoisse.
En primaire j'avais beaucoup d'ami, j'étais plutôt populaire même, je parlais beaucoup et avec tout le monde mais à la maison ça n'allait pas, mon père buvait énormément d'alcool, c'était quotidien, sans parler de sa toxicité comportemental. Et puis j'ai dû changer de primaire, j'en ai souffert car j'avais de très bon ami la-bas mais j'en ai trouvé d'autre dans mon autre primaire. Et j'avais une vie épanouissante à nouveau à l'école et cela malgré le climat familial. Arrivé au collège, ça allait, mes amis de primaire était tous avec moi au collège et je parlais avec mes amis mais en revanche, dès lors que je sortais du cercle familial je devenais mutique. Je ne parlais à strictement personne hormis la famille et mes amis. Mes professeurs s’inquiétaient pour moi mais personne n'a bougé le petit doigt. Je pense qu'ils sont dus entendre ma voix à tout casser une dizaine de fois par ans. À la maison le climat était toujours aussi nul et arrivé au lycée bien pire, mes amis n'avaient pas forcément choisi la même voit que moi et c'est à ce moment-là ou je m'étais totalement renfermé sur moi-même. Je ne parlais avec personne, aucun professeur, aucun camarade de classe, je ne disais pratiquement rien, je ne parlais qu'à de très rare occasion, d'une voix monotone, la tête vers le sol et d'une voix à peine audible. Avec le recul je pense que j'étais dans une sorte de dépression à ce moment, le climat familial n'était pas meilleur que lorsque j'étais plus jeune, mon père buvait régulièrement et sa toxicité était à son comble.
Aujourd'hui, pratiquement dix ans après je suis moins sujet au mutisme, à la timidité mais je reste une personne sommes toutes solitaire. Mes amis se comptent sur le doigt d'une main, je suis la plupart du temps seul, hormis le week-end où j'essaye de voir du monde, j'essaye de sortir un petit peu, seul ou accompagnés. Je peux donc le dire sans aucun doute que je vais mieux mais je n'en suis pas encore arrivé à l'épanouissement. Le passé est trèèèèèèès envahissant chez moi.
Quant à mon père, suite au décès de ma mère, j'ai cessé pratiquement tout contact avec sa personne, je ne lui téléphone jamais, il fait de même, je le vois tout au plus une fois par mois mais est ce que je me sens mieux depuis que je ne le vois pas ? Franchement pas vraiment, ça ne soulage pas le passé, entre nous, j'aurais voulu des excuses de sa part mais il en est incapable malheureusement.
Pour en revenir à toi. Essaye de progresser par palier
essaye te d'ouvrir au gens tout doucement, c'est ce que j'essaye de faire. C'est dur, mais c'est faisable.
En primaire j'avais beaucoup d'ami, j'étais plutôt populaire même, je parlais beaucoup et avec tout le monde mais à la maison ça n'allait pas, mon père buvait énormément d'alcool, c'était quotidien, sans parler de sa toxicité comportemental. Et puis j'ai dû changer de primaire, j'en ai souffert car j'avais de très bon ami la-bas mais j'en ai trouvé d'autre dans mon autre primaire. Et j'avais une vie épanouissante à nouveau à l'école et cela malgré le climat familial. Arrivé au collège, ça allait, mes amis de primaire était tous avec moi au collège et je parlais avec mes amis mais en revanche, dès lors que je sortais du cercle familial je devenais mutique. Je ne parlais à strictement personne hormis la famille et mes amis. Mes professeurs s’inquiétaient pour moi mais personne n'a bougé le petit doigt. Je pense qu'ils sont dus entendre ma voix à tout casser une dizaine de fois par ans. À la maison le climat était toujours aussi nul et arrivé au lycée bien pire, mes amis n'avaient pas forcément choisi la même voit que moi et c'est à ce moment-là ou je m'étais totalement renfermé sur moi-même. Je ne parlais avec personne, aucun professeur, aucun camarade de classe, je ne disais pratiquement rien, je ne parlais qu'à de très rare occasion, d'une voix monotone, la tête vers le sol et d'une voix à peine audible. Avec le recul je pense que j'étais dans une sorte de dépression à ce moment, le climat familial n'était pas meilleur que lorsque j'étais plus jeune, mon père buvait régulièrement et sa toxicité était à son comble.
Aujourd'hui, pratiquement dix ans après je suis moins sujet au mutisme, à la timidité mais je reste une personne sommes toutes solitaire. Mes amis se comptent sur le doigt d'une main, je suis la plupart du temps seul, hormis le week-end où j'essaye de voir du monde, j'essaye de sortir un petit peu, seul ou accompagnés. Je peux donc le dire sans aucun doute que je vais mieux mais je n'en suis pas encore arrivé à l'épanouissement. Le passé est trèèèèèèès envahissant chez moi.
Quant à mon père, suite au décès de ma mère, j'ai cessé pratiquement tout contact avec sa personne, je ne lui téléphone jamais, il fait de même, je le vois tout au plus une fois par mois mais est ce que je me sens mieux depuis que je ne le vois pas ? Franchement pas vraiment, ça ne soulage pas le passé, entre nous, j'aurais voulu des excuses de sa part mais il en est incapable malheureusement.
Pour en revenir à toi. Essaye de progresser par palier
JaneDarc aime ça